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Les Hommes, quels mufles !

Les Hommes, quels mufles ! (titre original : Gli Uomini, che mascalzoni...) est un film italien réalisé par Mario Camerini, sorti en 1932.

Les Hommes, quels mufles !
Description de cette image, également commentée ci-après
Vittorio De Sica et Lia Franca
Titre original Gli Uomini, che mascalzoni...
RĂ©alisation Mario Camerini
Scénario Aldo De Benedetti, Mario Camerini, Mario Soldati
Acteurs principaux

Vittorio De Sica, Cesare Zoppetti, Giacomo Moschini, Tino Erler, Lia Franca, Carola Lotti, MarĂ­a Denis

Sociétés de production Cines
Pays de production Italie
Genre comédie
Durée 67 minutes
Sortie 1932

Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution

Synopsis

À Milan, Bruno, un jeune conducteur de maître rencontre Mariuccia, une vendeuse en parfumerie, l'emmène sur les bords du lac Majeur en lui faisant croire que la voiture lui appartient. Après une journée idyllique, il tombe malheureusement sur la famille de son employeur et doit les raccompagner en ville sans pouvoir prévenir Mariuccia. Il tente de revenir la chercher mais sa voiture est accidentée. Bruno, licencié par son maître, vient s'excuser à la parfumerie mais Mariuccia refuse de lui pardonner. C'est alors qu'ayant retrouvé un nouvel emploi, Bruno doit promener son nouveau patron qui invite Mariuccia à monter dans sa voiture. La jeune fille rend Bruno ivre de jalousie. Celui-ci donne sa démission. Mais, Mariuccia le recommande auprès d'un industriel et Bruno travaille, à présent, comme démonstrateur en puits artésien. Après moult disputes et scènes de jalousie, les deux jeunes gens se réconcilient dans le taxi du père de Mariuccia...

Fiche technique

Distribution

Commentaire

  • Gli Uomini, che mascalzoni ! « brille par la fraĂ®cheur d'une mise en scène qui s'adapte aux nĂ©cessitĂ©s du plein air. Certaines scènes ont une saveur de cinĂ©ma direct qui annonce un regard candide sur la rĂ©alitĂ© », Ă©crit Jean A. Gili[1]. Bien que certaines sĂ©quences soient plus conventionnelles, le film, envisagĂ© dans sa globalitĂ©, Ă©met « un signe très fort pour une cinĂ©matographie qui s'aventure hors des studios et qui, dĂ©jĂ , donne le meilleur d'elle-mĂŞme (...) dans les Ĺ“uvres faussement tĂ©nues oĂą passent l'air du temps, l'authenticitĂ© des sentiments humains, la justesse des rapports de classe. »[2]
  • « Disons que le film a la personnalitĂ© de son Ă©poque, reflĂ©tĂ©e par un artiste sensible et en accord avec elle. On y retrouve en tout cas cette douceur, cette grâce, cette lĂ©gèretĂ© tantĂ´t gaie, tantĂ´t mĂ©lancolique et presque immatĂ©rielle de tant de films des premières annĂ©es du parlant tournĂ©s en Europe », souligne Jacques Lourcelles[3].
  • « TĂ©moin de son temps, Mario Camerini dĂ©crit en sourdine un monde de duretĂ© sociale sous l'exquise apparence de la politesse et du respect des convenances (...) », conclut J.-A. Gili[4].
  • Avec ce film, Mario Camerini impose la personnalitĂ© de l'acteur Vittorio De Sica. Ă€ ce propos, le rĂ©alisateur raconte : « Emilio Cecchi (le producteur) est la personne qui m'a fait faire ce film. Ă€ l'Ă©poque, on tournait les films presque entièrement en studio. Quand j'ai proposĂ© de rĂ©aliser ce film totalement Ă  Milan et en dĂ©cors naturels, Cecchi a tout de suite acceptĂ© le projet. Peut-ĂŞtre que, d'un certain point de vue, le film a Ă©tĂ© le premier film nĂ©orĂ©aliste. Cecchi[5] Ă©tait un homme très ouvert : il m'a aussi aidĂ© pour faire accepter le choix de Vittorio De Sica. »[6]

Notes et références

  1. in : Le Cinéma italien, 2011, Éditions de La Martinière.
  2. Jean A. Gili, op. cité.
  3. in : Dictionnaire du cinéma. Les films., Robert Laffont.
  4. in : op. cité.
  5. Directeur de la Cines, Cecchi était écrivain et critique d'art, père de la scénariste Suso Cecchi D'Amico.
  6. J.-A. Gili : Entretien avec M. Camerini in : Le Cinéma italien à l'ombre des faisceaux, Perpignan, Institut Jean-Vigo, 1990.

Voir aussi

Liens externes

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