Les Diablons
Les Diablons sont un sommet des Alpes valaisannes, en Suisse, situé dans le canton du Valais, qui se compose de trois cimes culminant à 3 609 m d'altitude.
Les Diablons | |||
Vue des Diablons depuis le Belvédère, à Zinal. | |||
GĂ©ographie | |||
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Altitude | 3 609 m[1] | ||
Massif | Alpes valaisannes (Alpes) | ||
Coordonnées | 46° 08′ 33″ nord, 7° 40′ 15″ est[1] | ||
Administration | |||
Pays | Suisse | ||
Canton | Valais | ||
Districts | Loèche, Sierre | ||
Ascension | |||
Première | par Sedley Taylor et George D. Whatman | ||
GĂ©olocalisation sur la carte : Suisse
GĂ©olocalisation sur la carte : canton du Valais
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Toponymie
Le nom « Diablons » remonte à d'anciennes croyances qui voudraient que les sommets des montagnes soient habités par des créatures fantastiques comme le diable. « Diablons » est ainsi un diminutif de ce dernier. Cette origine est partagée notamment avec Les Diablerets. La pointe sud des Diablons se nomme « Diablon des Dames »[2], nom attribué afin d'exprimer que l'accès à son sommet est le plus simple des trois[3].
GĂ©ographie
Les Diablons se situent à la limite entre les districts de Loèche et de Sierre, dans le canton du Valais. Ils séparent ainsi le val de Tourtemagne du val d'Anniviers[4]. Situés au nord de la tête de Milon, ils surplombent le glacier de Tourtemagne à l'est et le village de Zinal à l'ouest[1].
Les Diablons forment une arĂŞte en contrefort nord-ouest du Weisshorn[4]. Celle-ci s'Ă©tend du col de Tracuit au Frilijoch et se compose de trois cimes principales, du sud au nord : le Diablon des Dames (3 538 m), le point culminant (3 609 m) et la cime nord (3 594 m)[1] - [4]. Le glacier des Diablons repose sur le versant nord-est de ce dernier[4].
Histoire
Le point culminant des Diablons est gravi pour la première fois le par Sedley Taylor et George D. Whatman accompagnés de Franz Andenmatten et Joseph Viennin. Partis de Zinal à 4 h 15, ils arrivent au sommet à 11 h[5] - [4].
Activités
L'ascension des Diablons se fait généralement depuis Zinal. L'accès depuis le val de Tourtemagne est particulièrement difficile[4].
Références
- Visualisation sur Swisstopo.
- Gilbert Künsi et Charles Kraege, Montagnes romandes : À l’assaut de leur nom, Cabédita, [détail de l’édition] (ISBN 2-88295-319-4), p. 160
- « Diablon des Dames 3538 m » , sur Club Alpin Suisse CAS (consulté le ).
- Charles Knapp (dir.), Dictionnaire géographique de la Suisse, vol. 1 : Aa - Engadine, Neuchâtel, Victor Attinger, 1902-1910 (lire en ligne ), p. 603 [détail des éditions]
- (en) Sedley Taylor, The Alpine Journal, vol. I, (lire en ligne ), chap. 4, p. 201.