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Les Contes de l'horloge magique

Les Contes de l'horloge magique est une adaptation en long métrage de trois courts métrages d'animation de Ladislas Starewitch réalisés entre 1924 et 1928 : La Petite Chanteuse des rues, La Petite Parade, et L’Horloge magique. Le film est sorti en salles en France en 2003. Il a été présenté aux festivals d'Annecy, Pordenone, Taïwan, Chiavari… Le film a largement contribué à la reconnaissance publique et critique de l'œuvre de Ladislas Starewitch[1].

Synopsis

  • La Petite Chanteuse des rues : Une petite fille et sa mère sont chassĂ©es de leur maison par le « grand malhonnĂŞte ». La petite fille dĂ©cide de gagner de l’argent en chantant dans les rues avec son petit singe, qui dĂ©cide d’aller voler au grand malhonnĂŞte les documents qui lui ont permis de prendre possession de la maison.
  • La Petite Parade : InspirĂ© du Petit soldat de plomb d'Andersen et de Casse-Noisette et le Roi des souris d'E.T.A Hoffmann. Un soldat de plomb et un casse-noisettes sont amoureux d'une petite danseuse. Le diable qui sort de sa boite Ă  surprises, complique les affaires.
  • L’Horloge magique : Un horloger invente une horloge qui raconte une histoire du Moyen Ă‚ge avec des petits automates. Nina, la petite-fille de l'horloger, rĂŞve de devenir princesse et se marier avec le chevalier Bertrand, un des personnages de l'horloge. Mais en le voyant en danger, juste avant d'ĂŞtre tuĂ© par le chevalier noir, elle casse l'horloge pour lui Ă©viter son destin. Son grand-père, fou de rage, jette Bertrand par la fenĂŞtre, vers les bois. Dans son rĂŞve, Nina se perd dans la forĂŞt, gouvernĂ©e par deux petits elfes rivaux : Silphe, qui transforme Nina en princesse, et Ondin, qui rĂ©anime le chevalier Bertrand. GuidĂ©s par les fleurs, les deux amants se retrouvent.

Distribution

  • Nina Star (La petite fille)
  • Bob Zubovitch (Bertrand)

Fiche technique

Les films d'origine

Les trois courts métrages d'origine ont été réalisés par Ladislas Starewitch en 1924 (La Petite Chanteuse des rues), et en 1928 (L'Horloge magique et La Petite Parade).

Ils mêlent marionnettes animées et prises de vue directes. La propre fille de Ladislas Starewitch, Nina Star, joue dans chacun de ces films.

Partis pris de l'adaptation

Le projet est né de la rencontre de Xavier Kawa-Topor, Léona-Béatrice Martin-Starewitch, petite fille du réalisateur, et Jean-Marie Sénia à Conques, à l'occasion d'un ciné-concert. Pour faciliter la diffusion de ces films en salle et leur découverte par un public familial, l'adaptation a consisté à remplacer les intertitres d'origine par un texte original, écrit par Xavier Kawa-Topor et dit par le comédien Rufus. La musique composée par Jean-Marie Sénia et les interfilms réalisés par Jean Rubak, renforce la cohérence d'ensemble et donne au film le rythme d'un long-métrage. Le projet s'inspire en cela de la version sonore de La Ruée vers l'or de Charlie Chaplin. Jean Rubak a également utiliser différentes teintes de couleur, inspirées des virages couleur de l'époque, pour accentuer la dramaturgie du film.

Musique

La musique du film, composée par Jean-Marie Sénia a obtenu le Grand prix du Festival international musique et cinéma de l'Yonne à Auxerre. Curro Savoy, siffleur pour les films d'Ennio Morricone a participé à l'enregistrement. La musique a fait l'objet d'une édition en CD chez Naïve.

Bibliographie

  • Xavier Kawa-Topor et Jean Rubak, L'Horloge Magique, un conte de Ladislas Starewitch, Ă©dition Actes Sud, 2003.

Notes et références

  1. « Critiques des Contes de l'Horloge Magique sur Allociné », sur allocine.fr (consulté le ).

Liens externes

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