Les Braconniers
Les Braconniers est un opéra-bouffe en trois actes de Jacques Offenbach[1], sur un livret d’Alfred Duru et Henri Chivot[2], créée aux Variétés le [3].
Genre | Opéra-bouffe |
---|---|
Nbre d'actes | 3 |
Musique | Jacques Offenbach |
Livret | Alfred Duru et Henri Chivot |
Langue originale |
Français |
Création |
Théâtre des Variétés, Paris |
Personnages
- Marcassou, marchand de mulets
- Lastécouères De Campistrous, gouverneur de la province de Bigorre.
- Éléonor de Campistrous, son fils.
- Bibès, veux braconnier
- Carmagnasse, barbier
- Gabastou, aubergiste
- Piérougue, paysan
- Tartarin, paysan
- Fourcade, paysan
- Barbadès, garde forestier
- Palamos, garde forestier
- Un domestique
- Ginetta, nièce de Carmagnasse
- Bibletto, chasseur de chamois
- Frédéric, garde-chasse
- Carlo, garde-chasse
- Gardes Forestiers, piqueurs, garçons perruquiers, paysans, paysannes, bourgeois, bourgeoises, seigneurs et dames, invités, domestiques, etc.
Argument
Dans la province de Bigorre, sous le règne de Louis XVI, le comte de Campistrous, gouverneur du pays de Bigorre a dépossédé son parent de ses domaines. Pendant qu’il plaide son procès à Paris, sa fille vit en braconnant, sous l’identité de Bibletto, le chasseur de chamois et le nom Rastamagnac, Mlle de Birague, le gibier qui revient à sa famille. Alors que les gardes forestiers tentent de mettre la main sur « Rastamagnac », celle-ci reçoit l’aide de nombreux amis : Gabastou l’aubergiste lui sert de receleur tandis que sa sœur de lait, Ginetta, nièce du barbier Carmagnasse, l’aide à dépister les garde-chasses. Mlle de Birague sort, une première fois, sous les habits de son sexe, tandis que ses amis font semblant de continuer la sérénade donnée à Ginetta, la nouvelle épouse de Marcassou, le marchand de mulets. Lorsque ce dernier, descendu dans la rue distribuer des coups de trique, se fait enfermer dans la cave, Ginetta retourne chez son oncle, le barbier Carmagnasse, et fait passer Bibletto, tantôt pour son mari Marcassou, tantôt pour la sœur de Bibletto, dont Éléonor, le fils du gouverneur, est devenu amoureux. Lorsque le vrai Marcassou vient à son tour, elle se refuse à le reconnaître. Il est pris pour Rastamagnac et veut faire arrêter le braconnier, qu’il croit chasser sur ses terres matrimoniales. Il finit par être arrêté lui-même et serait pendu, si soudainement le gouverneur ne recevait la nouvelle qu’il a perdu son procès et que le vrai possesseur des biens s’est fait braconnier. Dès lors, il installe Marcassou au château, l’entoure de soins, et les quiproquos continuent de toute part jusqu’à ce que Marcassou reprenne sa femme et que Mlle de Birague épouse Éléonor de Campistrous.
RĂ©ception
En dépit de leur brillante distribution[4], les Braconniers avaient le défaut de rappeler un peu trop les Brigands[5] et la pièce céda au bout de deux mois[6]. Ils furent néanmoins remis avec succès à la scène au théâtre Cluny le [7].
Distribution lors de la création
Rôle | Type de voix | Distribution lors de la première, le (Chef d’orchestre : Jacques Offenbach) |
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Marcassou, marchand de mulets | ténor | Dupuis |
Lastécouères De Campistrous, gouverneur de la province de Bigorre. | ténor | Berthelier |
Éléonor de Campistrous, son fils. | Grenier | |
Bibès, veux braconnier | ténor | Léonce |
Carmagnasse, barbier | Baron | |
Gabastou, aubergiste | Blondelet | |
Piérougue, paysan | Daniel Bac | |
Tartarin, paysan | Mussay | |
Fourcade, paysan | Bordier | |
Barbadès, garde forestier | Coste | |
Palamos, garde forestier | Videix | |
Un domestique | Millaud | |
Ginetta, nièce de Carmagnasse | soprano | Zulma Bouffar |
Bibletto, chasseur de chamois | Marie Heilbron | |
Frédéric, garde-chasse | E. Lavigne | |
Carlo, garde-chasse | Pelletier | |
Gardes Forestiers, piqueurs, garçons perruquiers, paysans, paysannes, bourgeois, bourgeoises, seigneurs et dames, invités, domestiques, etc. | ||
Références
- Les Braconniers sur data.bnf.fr
- (en) Andrew Lamb, « Jacques Offenbach », The New Grove Dictionary of Opera, London ; New York, Macmillan, 1997 (ISBN 978-0-1952-2186-2).
- Philippe Luez, Jacques Offenbach (1819-1880) : musicien européen, Anglet, Séguier, 2001, 341 p. p. 242 (ISBN 978-2-8404-9221-4).
- Jean-Claude Yon, Jacques Offenbach, Paris, Gallimard, 2000, 796 p., p. 460 (ISBN 978-2-0707-4775-7).
- Louis Schneider, Les Maîtres de l’opérette française : Offenbach, Paris, Perrin, 1923, p. 193, 279 p. (OCLC 1351708).
- Richard Traubner, Operetta : A Theatrical History, New York, Routledge, 2003, 461 p., p. 61 (ISBN 9780415966412)
- Philippe Chauveau, Les Théâtres parisiens disparus : 1402-1986, Paris, Amandier, 1999, 586 p., p. 169 (ISBN 9782907649308)