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Lea Nikel

Lea Nikel (en hĂ©breu : ŚœŚŚ” Ś Ś™Ś§Śœ), nĂ©e en 1918 Ă  Jytomyr et morte le , est une artiste abstraite israĂ©lienne d’origine ukrainienne.

Lea Nikel
Lea Nikel en 1979 (photo de Stanley I. Batkin).
Biographie
Naissance
DĂ©cĂšs
(Ă  86 ans)
Israël
Nationalité
Activité

Biographie

Lea Nikel , Lea Nikelsberg de son vrai nom, est nĂ©e Ă  Zhitomir, en Ukraine, en 1918, dans une famille religieuse. En 1920, sa famille Ă©migre en Palestine, alors sous mandat britannique, suite la succession de pogroms antisĂ©mites en Ukraine[1]. Elle a une sƓur, Sara (Bock), qui naĂźt en 1926. Elle commence Ă  Ă©tudier la peinture avec Chaim Gliksberg, Ă  Tel Aviv en 1935[1].

Elle se marie et a une fille. En 1946, sĂ©parĂ©e de son mari, elle prolonge son apprentissage de la peinture avec Yechezkel Streichman et Avigdor Stematsky, fondateurs avec Yosef Zaritsky d’un groupe d’abstraction, Nouveaux Horizons, qui veut libĂ©rer la peinture israĂ©lienne de son caractĂšre rĂ©gional, de son provincialisme, et l'introduire dans le cercle de l'art contemporain occidental[1]. Elle sĂ©journe en France dans les annĂ©es 1950 et au dĂ©but des annĂ©es 1960[2]. Elle y travaille avec des peintres de l’École de Paris, dont Pinchus Kremegne, et est installĂ©e quelque temps Ă  la citĂ© d’artistes La Ruche, dans le 15e arrondissement[1]. De 1961 Ă  1977, elle s’installe successivement au Greenwich Village Ă  Rome Ă  New York, et au Japon, avant de revenir en IsraĂ«l. Elle se marie avec Sam Leiman et a une deuxiĂšme fille. Elle s'installe au sein d'un moshav, Ă  Kidron dans la ShĂ©phĂ©lah[3].

Sa premiÚre exposition personnelle est à la galerie Chemerinsky à Tel Aviv en 1954, puis à la galerie Colette Allendy à Paris en 1957. Elle participe à de nombreuses expositions personnelles ou collectives, dont la Biennale de Venise en 1964. Le musée d'art de Tel Aviv lui consacre une rétrospective en 1995 et 2005[3] - [1].

Style

Son style est une forme d'abstraction expressionniste parfois appelée l'abstraction lyrique. Elle peint avec une touche généreuse, brusque et haute en couleur. Elle est connue pour des compositions constituées de blocs bruts de couleur et de lignes, entre calligraphie et griffonnage, qui, ensemble, transmettent un sentiment d'excitation imaginative et de sensualité[3].

Principales récompenses

Notes et références

Notes

    Références

    1. Hazan-Brunet 2013, p. 3182-3183.
    2. L. 1960, Le Monde.
    3. Johnson 2005, The New York Times.

    Voir aussi

    Bibliographie

    Liens externes

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