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Le Tourbillon de la danse

Le Tourbillon de la danse (titre original : Dancing Lady) est un film musical américain réalisé par Robert Z. Leonard, sorti en 1933.

Le Tourbillon de la danse
Description de l'image Crawford gable astaire dancinglady poster.jpg.
Titre original Dancing Lady
RĂ©alisation Robert Z. Leonard
Scénario Allen Rivkin
P. J. Wolfson
Acteurs principaux
Sociétés de production MGM
Pays de production Drapeau des États-Unis États-Unis
Genre Film musical
DurĂ©e 92 min (1 h 32 min)
Sortie 1933

Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution

Synopsis

Une jeune femme, Janie Barlow, se produisant dans les shows burlesques de Park Avenue rencontre lors d'une représentation l'homme d'affaires Tod Newton, qui l'aidera à accéder aux projecteurs de Broadway. Elle travaille sous la direction du chorégraphe Patch Gallagher, qui en fera la star du spectacle. Leurs relations, tout d'abord houleuses en raison du caractère difficile de Patch, deviennent de plus en plus ambiguës à mesure que la première approche.

Fiche technique

Distribution

Acteurs non crédités

Production

Le film constitue la première apparition de Fred Astaire à l'écran où il joue son propre rôle. En effet, à cette époque il est déjà une célébrité à Broadway grâce à ses spectacles. Il danse et chante avec Joan Crawford deux numéros écrits et composés par Harold Adamson et Burton Lane : Heigh-Ho, the Gang's All Here et Let's Go Bavarian. Même s'il ne joue qu'un rôle très secondaire et ne dévoile que son talent de danseur, Fred Astaire est ravi de cette première expérience : « Avoir Clark Gable m'appelant par mon propre nom et jouer une scène avec lui et Joan Crawford, c'était pensais-je, une formidable façon d'être présenté aux très nombreux habitués des salles obscures - dont beaucoup ne m'avaient jamais vu et n'avaient même jamais entendu parler de moi en dépit de toutes mes années passées sur scène. »[1]. Les chorégraphies et l’esthétique de ces deux numéros musicaux sont relativement simples mais le fait de présenter des jeunes gens près d'un bar, trinquant à la bière et buvant de nombreuses chopes de bière n'est pas anodin durant cette époque de prohibition, « Hollywood donnait une dernière fois à rêver aux spectateurs condamnés au régime sec. »[1].

Les numéros musicaux se déroulant lors du spectacle burlesque sont Hey, Young Fella, écrit et composé par Dorothy Fields et Jimmy McHugh, et Hold Your Man d'Arthur Freed et Nacio Herb Brown, chanté par Winnie Lightner. Lors du dîner offert par Todd Newton, le chanteur Art Jarrett interprète Everything I Have is Yours, chanson composée par Harold Adamson et Burton Lane. Enfin, Joan Crawford danse sur My Dancing Lady de Dorothy Fields et Jimmy McHugh, chantée par Art Jarrett ainsi que That's the Rythm of the Day, chantée par Nelson Eddy et composée par Lorenz Hart et Richard Rodgers[1]. N'étant ni chanteuse ni danseuse de formation, Joan Crawford s'est préparé longuement pour ces numéros, « Je n'ai jamais travaillé aussi dur que pour Le Tourbillon de la danse », se souvient-elle[n 1] - [2].

Pendant le tournage, Clark Gable travaille jusqu'à l'épuisement et fait un malaise dans les studios. Il est transporté immédiatement à l'hôpital mais se rétablit rapidement. Cet épisode impressionne beaucoup Joan Crawford, « C'était terrifiant », déclare-t-elle[n 2] - [3].

Accueil critique et public

Le film remporte un gros succès au box-office américain[4] et reçoit de nombreuses critiques positives. Mordaunt Hall du New York Times écrit notamment : « Il s'agit pour la majeure partie d'une histoire assez animée (...) La danse pratiquée par Fred Astaire et Joan Crawford est des plus gracieuse et séduisante. Les effets photographiques de leurs scènes représentent une réussite extraordinaire (...) Mme Crawford joue son rôle avec le plus grand sérieux. »[n 3] - [5].

Notes et références

Notes

  1. Citation originale : « I never work harder than on Dancing Lady »
  2. Citation originale : « It was terrifying »
  3. Citation originale : « It is for the most part quite a lively affair.... The dancing of Fred Astaire and Miss Crawford is most graceful and charming. The photographic effects of their scenes are an impressive achievement....Miss Crawford takes her role with no little seriousness. »

Références

  1. CĂ©be, p. 66.
  2. Quirk et Schoell, p. 71.
  3. Chandler, p. 123.
  4. La fabuleuse histoire de la Metro Goldwyn Mayer en 1774 films (trad. de l'anglais), Bagneux, Le livre de Paris - Odege, , 400 p. (ISBN 2-245-00616-X), p. 97
  5. (en) Mordaunt Hall, « Joan Crawford, Clark Gable and Franchot Tone in the Capitol's New Pictorial Offering », New York Times, (consulté le )

Voir aussi

Articles connexes

Bibliographie

  • Gilles Cèbe, Fred Astaire, Paris, Henri Veyrier, , 267 p. (ISBN 2-85199-244-9)
  • (en) Lawrence J. Quirk et William Schoell, Joan Crawford : The Essential Biography, University Press of Kentucky, , 312 p. (ISBN 978-0-8131-4411-5 et 0-8131-4411-6, lire en ligne)
  • (en) Charlotte Chandler, Not the Girl Next Door : Joan Crawford, a Personal Biography, Simon and Schuster, , 352 p. (ISBN 978-1-4165-6478-2 et 1-4165-6478-0, lire en ligne)

Liens externes

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