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Le Règne animal

Le Règne animal est un film français réalisé par Thomas Cailley, sorti en 2023.

Le Règne animal

Réalisation Thomas Cailley
Scénario Thomas Cailley
Pauline Munier
Acteurs principaux
Sociétés de production Nord-Ouest Films
StudioCanal
France 2 Cinéma
Artémis Productions
Pays de production Drapeau de la France France
Sortie 2023

Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution

Le film est présenté en film d'ouverture dans la section Un certain regard du Festival de Cannes en mai 2023 et sa sortie nationale est prévue pour le .

Synopsis

Les premières mutations de l'homme vers l'animal sont apparues. Deux ans plus tard, la société s'est adaptée à cette évolution qui affecte tous types d’individus[1]. Ces créatures se font suivre et soigner dans des centres spécialisés. Lorsqu'un jour, un convoi est victime d'un accident, certains êtres parviennent à s'enfuir dans la nature[2]. Un père et son fils sont à la recherche de la mère de l'enfant, qui était dans le convoi accidenté. Ils sont aidés dans leur entreprise par une policière[1].

Fiche technique

Icône signalant une information Sauf indication contraire ou complémentaire, les informations mentionnées dans cette section peuvent être confirmées par la base de données IMDb.

Distribution

Production

Genèse et développement

Le Règne animal est le deuxième long métrage du réalisateur français Thomas Cailley après sa première œuvre primée, Les Combattants (2014). L'idée de départ vient d'un scénario de Pauline Munier écrit alors qu'elle était encore étudiante à la Fémis. Thomas Cailley découvre cette histoire alors qu'il participe à un jury de lecture de travaux des étudiants de l'école[4]. Il propose alors à Pauline Munier d'écrire ensemble un long-métrage basé sur cette idée d'humains qui se transforment en acquérant des traits animaux[5].

Les créatures mi-humain mi-animal du film résultent d'un travail de pré-production intensif : deux ans avant le tournage, Thomas Cailley a travaillé pendant 6 mois[6] avec le dessinateur de bande dessinée Frederik Peeters « pour développer un bestiaire complet : mammifères, oiseaux, arthropodes, nous avons cherché partout. »[7]. Ces "concept arts" ont ensuite servi de base à des character designers spécialisés en morphologie pour créer les modèles définitifs. Les créatures ont été réalisés grâce à un mélange d'effets physiques de maquillage et d'animatroniques et d'effets numériques en post-production.

Tournage

Le film se déroule dans le département de la Gironde, où le cinéaste a grandi et où son premier film a été mis en scène (Landes de Gascogne). Le scénario a été écrit avant la pandémie du Covid-19[1]. Comme pour Les Combattants, Pierre Guyard (Nord-Ouest Films) se charge de la production, tandis que le frère du réalisateur, David Cailley, s'occupe de la photographie et Lilian Corbeille du montage. Les rôles principaux sont tenus par Romain Duris, Adèle Exarchopoulos et Paul Kircher.

Le tournage a eu lieu à partir de mai 2022[8] entièrement en Nouvelle-Aquitaine, pour moitié dans les Landes, la Dordogne et la Gironde[1], en commençant par la commune de Fleix[9] et en se déplaçant également sur les rives de la rivière Lot (département du Lot-et-Garonne), notamment dans les villes du Temple-sur-Lot et de Castelmoron-sur-Lot[1]. Les coûts de production ont été estimés entre 13 et 15 millions d'euros[1] - [10] - [11]. Au total, le tournage devait durer 57 jours, jusqu'à la mi-août[1]mais a été prolongé d'un mois car certains décors extérieurs ont été détruits par les incendies ayant touché la région durant l'été 2022[5] - [12]. Le projet a bénéficié du soutien financier du Centre national du cinéma et de l'image animée (CNC), organisme public chargé de la promotion du cinéma[1] - [13].

Accueil et sortie

Le film est choisi pour faire l'ouverture de la sélection Un Certain Regard du Festival de Cannes 2023. Le film y est salué par une critique généralement dithyrambique. Ainsi le film est « un coup d'éclat ahurissant » pour Télérama[14] tandis que Libération remarque un film « qui propose un équilibre détonnant, qui ouvre une nouvelle voie pour le cinéma français. »[15]. Le Hollywood Reporter salue « une œuvre originale et saisissante »[16] et le critique de Variety est surpris par « un film qui pourrait sembler idiot s'il ne vacillait qu'un instant. Ce qui rend le fait qu'il fonctionne d'autant plus remarquable. »[17]. Des critiques font cependant état de quelques réserves, notamment Le Monde qui critique « un scénario dont la solidité fait défaut »[18].

Distinctions

Notes et références
  1. Valentin Vié, « La plage de Castelmoron lieu de tournage d’un film », sur La Dépêche du Midi, (consulté le )
  2. Le Règne animal sur Allociné
  3. « SCRIPTOCLAP - Le Règne animal », sur SCRIPTOCLAP (consulté le )
  4. Thomas Périllon, « LE RÈGNE ANIMAL | Critique du film de Thomas Cailley », sur LE BLEU DU MIROIR | Critiques cinématographiques, (consulté le )
  5. tkhaldi, « Le Règne animal, le regard de Thomas Cailley », sur Festival de Cannes, (consulté le )
  6. (en-US) Elsa Keslassy, « Thomas Cailley on Turning Reality Into Fantasy With ‘The Animal Kingdom,’ Cannes’ Un Certain Regard Opener », sur Variety, (consulté le )
  7. « Thomas Cailley • Réalisateur de Le Règne animal », sur Cineuropa - le meilleur du cinéma européen, (consulté le )
  8. « Romain Duris : Réal au bord de la crise de nerfs », Var-Matin,‎ , p. 27
  9. « Monsieur écho », La Dordogne Libre,‎
  10. Marie-Alix Hebrard, « Lot-et-Garonne : Un casting pour un film avec Romain Duris et Adèle Exarchopoulos », sur petitbleu.fr, (consulté le )
  11. Annabel Perrin, « Cinéma en Lot-et-Garonne : après Duris et Exarchopoulos, d’autres grands noms pressentis », sur Sud Ouest, (consulté le )
  12. « Le directeur de la photo David Cailley parle de son travail sur "Le Règne animal", de son frère Thomas Cailley », sur Afcinema, (consulté le )
  13. Fabien Lemercier, « L'avance sur recettes du CNC pour Le Règne animal de Thomas Cailley », sur cineuropa.org
  14. « “Le Règne animal”, “Tiger Stripes”… À Cannes, dans le sillage du Covid, les corps font leur mue », sur www.telerama.fr, (consulté le )
  15. « Festival de Cannes : «Le Règne animal», tout ce qu’hybride », sur Libération (consulté le )
  16. (en-US) Leslie Felperin, « ‘The Animal Kingdom’ Review: Romain Duris and Adèle Exarchopoulos in a Sensitive French Sci-Fi Adventure », sur The Hollywood Reporter, (consulté le )
  17. (en-US) Peter Debruge, « ‘The Animal Kingdom’ Review: A Family Fights to Stay Together Amid a Trippy Coronavirus Pandemic », sur Variety, (consulté le )
  18. « Cannes 2023 : « Le Règne animal », en tout homme sommeille une bête », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )

Liens externes
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