Le Monde enfin
Le Monde enfin est une nouvelle écologiste de science-fiction de Jean-Pierre Andrevon.
Le Monde enfin | |
Publication | |
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Auteur | Jean-Pierre Andrevon |
Langue | Français |
Parution | 1975, Fiction n°42 |
Intrigue | |
Genre | Science-fiction |
Publications
La nouvelle est initialement parue en 1975, dans Utopies 75, éd. Robert Laffont (Ailleurs et Demain n°37), 3e trimestre 1975.
Par la suite, la nouvelle a été publiée dans l'anthologie Le Livre d'or de la science-fiction : Jean-Pierre Andrevon, , Presses Pocket n°5177, (ISBN 2-266-01365-3).
Elle a été publiée dans l’anthologie Les Mosaïques du temps (La Grande Anthologie de la science-fiction, Le Livre de poche n°7130), (ISBN 2-253-05450-X).
Elle a enfin été publiée en octobre 2013 dans l'anthologie Demain le monde, éd. Bélial' (ISBN 978-2-84344-122-6).
Jean-Pierre Andrevon a également développé cette nouvelle pour en faire un roman, du même titre, publié en 2006 aux éditions Fleuve noir, (ISBN 2-265-08230-9) (492 pages). La trame du roman est légèrement différente : la population mondiale est tuée en quelques jours, à 99,9 %, par une pandémie que l'une des personnages décrit comme étant probablement une zoonose ; les femmes qui survivent sont presque toutes stériles, signifiant l'extinction à court terme de l'espèce humaine ; les personnages survivants parcourent durant les décennies restantes les villes et les campagnes où abondent désormais la flore et la faune sauvages.
Résumé
Au cours du XXIe siècle, alors que personne ne s'y attendait, les femmes ne firent plus d'enfants. Non pas que ce fût volontaire ; ce fut un fait : les enfants ne vinrent plus au monde. Pourquoi ? Personne ne le sut. Peut-être en raison de la pollution, de la chimie, ou alors à cause de Dieu, ou du hasard. Bref, les enfants cessèrent d'être conçus et de naître. Entre le moment où le phénomène fut remarqué et où naquit le dernier enfant, il s'écoula huit ans.
Soixante ans après, alors que l'humanité est sur le point de disparaître, un cavalier chevauche la campagne française, et constate que la nature a repris ses droits. Animaux, végétaux, vivent de nouveau sur cette Terre que l'Homme a cessé de souiller, l'Homme, ce cancer qui va disparaître.
Les dernières lignes de la nouvelle sont : « Un jour, la larve émergera du sol et un pinson mâle la cueillera pour la donner à l'appétit insatiable de ses oisillons. Un jour, un serpent arboricole mangera le pinson, et un hérisson mangera le serpent, et un renard mangera le hérisson, et un sanglier éventrera le renard. Ils mourront tous. Ils vivent tous. Le monde est à eux. Ils ont pour eux le monde. ENFIN. »
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
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