Le Marionnettiste (film, 1989)
Le Marionnettiste (en arabe : الأراجوز, Al-Aragouz) est un film égyptien, réalisé par Hani Lachine, sorti en 1989, réunissant quelques grandes vedettes du cinéma égyptien telles que Omar Sharif ou encore Mervat Amin.
Titre original | Al Aragouz |
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Réalisation | Hani Lachine |
Scénario | Issam El-Shamaa |
Acteurs principaux |
Omar Sharif, Mervat Amin,Hisham Selim |
Pays de production | Égypte |
Durée | 115 min |
Sortie | 1989 |
Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution
Synopsis
Muhammad Jad Al-Karim travaille comme marionnettiste, dont les spectacles mettent en scène la promesse de la révolution socialiste de Nasser. Il estime que cette profession est une profession merveilleuse. Son fils, diplômé de l'université grâce aux sacrifices de son père, nourrit de grandes ambitions, loin de la vie simple de son père. Il entre au service d'un homme d'affaires, qui l'initie aux dessous corrompus de la politique, et aux manipulations politiques. Muhammad estime qu'il a échoué et n'a pas réussi à transmettre une bonne éducation à son fils : il entre en conflit avec lui et l'homme d'affaires. Celui-ci, pensant qu'il peut perdre les élections si Muhammad continue son influence sur les gens et le fils, essaie de le tuer, mais la balle touche sa femme Inaam qui est enceinte. Elle donne naissance à ce nouveau bébé avant de succomber à ses blessures. Le marionnettiste s'éloigne finalement, avec son petit fils, et se promet de ne pas refaire les mêmes erreurs d'éducation.
Fiche technique
Distribution
- Omar Sharif : Mohamed Gad El-Karim/Le Marionnettiste
- Mervat Amin : Inaam/L'épouse
- Hisham Selim : Bahloul/Le fils
Accueil
Le film est très bien accueilli en Egypte et reçoit la médaille de bronze au Festival de Valence des pays méditerranéens[1]. Il est également présenté à Paris, faisant l'ouverture, en octobre 1989, du Festival du cinéma égyptien, organisé à l'Institut du monde arabe[2]. Pour le critique de cinéma tunisien Khémais Khayati, il fait partie de cette «nouvelle vague» ou de ce «nouveau réalisme» qui marque le cinéma égyptien à la fin des années 1980, comportant une critique sociale évidente, dans des années caractérisées également en Égypte par la «dénasserisation», mais aussi par une certaine violence[3].
Notes et références
- Magda Wassef, Égypte, 100 ans de cinéma, Édition Plume et Institut du Monde arabe, , p. 261
- « Le Festival du cinéma égyptien à Paris », Le Monde, (lire en ligne)
- Khémais Khayati, Cinéma arabe, L'Harmattan, , « Sang, stupéfiant et nouvelles réalités : 1975-1995 », p. 127
Liens externes
- (en) Le Marionnettiste sur l’Internet Movie Database