Le Maître de la Sierra
Le Maître de la Sierra est la treizième histoire de la série Jerry Spring de Jijé. Elle est publiée pour la première fois dans les numéros 1138 à 1168 du journal Spirou, puis sous forme d'album en 1962. Bien qu'il ne soit crédité ni sur la couverture ni sur la page de titre, Philip est le scénariste (ou le « donneur d'idées ») de cet épisode[1]. Brisant l'illusion diégétique, le dessinateur glisse une allusion à sa collaboration scénaristique avec son fils lorsque, à la planche 4, il fait dire à Jerry Spring, se parlant à lui-même : « J'aurais bien pris le bateau à Houston, comme le scénariste l'a conseillé, mais par la route, j'espère retrouver Pancho. Il me sera très utile dans cette affaire… »[2].
Univers
Synopsis
Jerry Spring est engagé par un avocat de New York, Ray Parker, qui représente George Harrison, un milliardaire. Cet homme voudrait, avant de mourir, retrouver son petit-fils, Teddy Harrison, qui a disparu avec ses parents au Mexique lors d'une révolution. Les parents furent tués, mais l'enfant fut enlevé. Aujourd'hui, cet enfant aurait 25 ans et le vieil Harrison voudrait pouvoir lui léguer sa fortune au lieu de tout laisser à son débauché de neveu, Ruthman. Spring accepte la mission et en compagnie de Pancho, il se rend au Mexique. Mais là , les deux hommes vont croiser la route d'un "bandido" réputé au Mexique : El Tigre !!!
Publication
Notes et références
- Dans son introduction au Tout Jijé 1960-1961 (Dupuis, 1995), Thierry Martens affirme que « Philippe Gillain est le scénariste des trois épisodes chronologiques de Jean Valhardi et de Jerry Spring réunis dans ce volume [Le Secret de Neptune, Le Maître de la sierra et La Route de Coronado] ».
- Dans la case citée, Jijé emprunte la voix de son personnage principal pour signaler au scénariste en herbe qu'il a omis de réfléchir à la manière dont le second héros de l'histoire allait pouvoir entrer en scène. On sait que les idées proposées par Philip étaient parfois rejetées par son père : « Il lui arrivait de me dire : “Ça, c’est mauvais, je vais changer !” Il pouvait être très interventionniste. Chaque soir, en rentrant du lycée, je découvrais le travail de la journée. » (Philippe Gillain, alias Philip ; entretien avec Jérôme Dupuis, 14 septembre 2017. Cité par Jérôme Dupuis dans son introduction de Valhardi : l'intégrale, volume 4, 2018, p. 34.)
Sources
http://www.sceneario.com/bande-dessinee/JERRY+SPRING+10-Le+ma%C3%AEtre+de+la+sierra-8864.html