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Le Lys rouge

Le Lys rouge est un roman d'Anatole France publié en 1894.

Le Lys rouge
Image illustrative de l’article Le Lys rouge

Auteur Anatole France
Pays Drapeau de la France France
Genre Roman
Éditeur Calmann Lévy
Lieu de parution Paris
Date de parution 1894
Nombre de pages 411

Citations

  • « Mon pauvre ami, nous ne savons que faire de cette vie si courte, et vous en voulez une autre qui ne finisse pas ! » (p. 41)
  • « Toute idĂ©e fausse est dangereuse. On croit que les rĂŞveurs ne font point de mal, on se trompe : ils en font beaucoup. Les utopies les plus inoffensives en apparence exercent rĂ©ellement une action nuisible. Elles tendent Ă  inspirer le dĂ©goĂ»t de la rĂ©alitĂ©. » (p. 48)
  • « Qu'est-ce qu'il en fait, le lecteur, de ma page d'Ă©criture ? Une suite de faux sens, de contresens et de non-sens. Lire, entendre, c'est traduire. Il y a de belles traductions, peut-ĂŞtre ; il n'y en a pas de fidèles. Qu'est-ce que ça me fait qu'ils admirent mes livres, puisque c'est ce qu'ils ont mis dedans qu'ils admirent ? Chaque lecteur substitue ses visions aux nĂ´tres. Nous lui fournissons de quoi frotter son imagination. Il est horrible de donner matière Ă  de pareils exercices. C'est une profession infâme. » (p. 92)
  • « Comme cette rĂ©volution a Ă©tĂ© faite par des fous et des imbĂ©ciles au profit des acquĂ©reurs de biens nationaux et qu'elle n'aboutit en somme qu'Ă  l'enrichissement des paysans madrĂ©s et des bourgeois usuriers, elle Ă©leva, sous le nom d'Ă©galitĂ©, l'empire de la richesse. Elle a livrĂ© la France aux hommes d'argent, qui depuis cent ans la dĂ©vorent. Ils y sont maĂ®tres et seigneurs. Le gouvernement apparent, composĂ© de pauvres diables piteux, miteux, marmiteux et calamiteux, est aux gages des financiers. » (p. 118)
  • « Le dĂ©sir d'atteindre la postĂ©ritĂ© ne les troublait pas. Ne connaissant point le passĂ©, ils ne concevaient point l'avenir, et leur rĂŞve n'allait pas au delĂ  de leur vie. Ils mettaient Ă  bien faire une volontĂ© puissante. Étant simples, ils ne se trompaient pas beaucoup, et voyaient la vĂ©ritĂ© que notre intelligence nous cache. » (p. 148-9)
  • « Quand tu me laisses seul, je suis assailli de pensĂ©es douloureuses ; les idĂ©es noires viennent s'asseoir en cercle autour de moi. » (p. 317)

Voir aussi

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