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Le Hangar't

Le Hangar’t ou École de Nizon, encore appelĂ© Pop's Art, est un mouvement artistique de peintres, nĂ© en 1992, dont l’objectif est de prĂ©server, par application d’un procĂ©dĂ© photomĂ©canique particulier aux images, la mĂ©moire iconographique du bourg de Nizon (Pont-Aven).

Mamm Gozh, la Marilyn du Hangar't

Création du mouvement

En 1992, Ă  l’occasion du festival artistique Le Mai des Avens, la Jeune chambre Ă©conomique de QuimperlĂ© propose de travailler sur la mĂ©moire d’une petite commune rurale. Yves Quentel, journaliste passionnĂ© d’Art plastiques, cherche alors Ă  rĂ©unir des documents et des photos relatifs Ă  l'histoire du XXe siĂšcle du bourg de Nizon. L'objectif est d'en faire des tableaux, dans le cadre du projet du festival.

Afin de collecter les documents nĂ©cessaires Ă  cette exposition, Yves Quentel organise des rĂ©unions, le dimanche, en fĂ©vrier et , au cafĂ©-boucherie Le Noc au bourg de Nizon. MobilisĂ©es par Maurice Éven, Ă©leveur de limousines Ă  Kercaudan, quelques agriculteurs apportent des photos, issues de leurs archives familiales. Parmi elles figue Nono Cousin, qui vient avec un portrait photographique de sa grand-mĂšre, qui devient, une fois retravaillĂ© selon le procĂ©dĂ© Hangar't, l’Ɠuvre la plus reprĂ©sentative de la production de l'École de Nizon ; la Mamm Gozh[1].

Rapidement, l’idĂ©e de faire rĂ©aliser les peintures par les habitants de Nizon eux-mĂȘmes s’impose Ă  Yves Quentel. L’ancienne conserverie Lomenec’h, un bĂątiment dĂ©saffectĂ© situĂ©e au lieu-dit Pontic-Malo Ă  la sortie de Pont-Aven, et appartenant Ă  la mairie de Pont-Aven est mise Ă  disposition du projet. AprĂšs quelques explication sur le procĂ©dĂ© photomĂ©canique Ă  mettre en Ɠuvre, les premiers tableaux sont rĂ©alisĂ©s par les habitants de Nizon dans ce bĂątiment.

La premiĂšre exposition, dotĂ©e de vingt-neuf tableaux, y est inaugurĂ©e le , la veille de l’ouverture du Mai des Avens.

Les Ɠuvres

Plus d'une cinquantaine d'Ɠuvres sont rĂ©alisĂ©es par le mouvement, depuis sa crĂ©ation. Elles prĂ©sentent l'originalitĂ© de ne pas ĂȘtre signĂ©es de leur(s) auteur(s) ou coauteur(s) et de n'appartenir Ă  personne, conformĂ©ment aux principes philosophiques du mouvement[2].

Parmi les d'Ɠuvres les plus connues :

  • La reine des Ajoncs d’or (1992) ;
  • Les trois boulangers (1995) ;
  • Talbury, le taureau de Saint-MaudĂ©(1995).

Le tableau emblématique du mouvement reste la Mamm-Gozh, dans ses multiples versions. Elle est appelée La Marilyn de Nizon, par analogie avec les diptyques d'Andy Warhol. Chaque nouvel entrant au Hangar't commence par faire sa Mamm Gozh'.

La devise

Faut pas ĂȘtre artiste pour faire de l'art, mais faut ĂȘtre paysan pour faire du cochon est une rĂ©flexion de Raymond DaniĂ©lou, qu'Yves Quentel a Ă©rigĂ© en devise du mouvement de Nizon.

Expositions

  • En 2012, Ă  l'occasion du vingtiĂšme anniversaire du mouvement, les peintres du Hangar’t exposent Ă  Manhattan ( New-York, USA), en octobre, et Ă  Paris (France), en novembre, trente-cinq toiles[2].

Voir aussi

Liens internes

Liens externes

Bibliographie

  • Yves Quentel, Hangar’t, la belle aventure des peintres de Nizon, SpĂ©zet, Coop Breizh, , 92 p. (ISBN 2-84346-095-6)

Références

  1. « Le Hangar’t » [archive du ], sur le site de la mairie de Pont-Aven (consultĂ© le )
  2. Ouest-France : Hangar’t de Nizon : les barbouilleurs vont à New-York, Quimper, , 28 p. (lire en ligne), p. 8

Notes


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