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Leçons d'histoire

Leçons d'histoire (Geschichtsunterricht) est un film italo-allemand réalisé par Jean-Marie Straub et Danièle Huillet, sorti en 1972.

Leçons d'histoire

Titre original Geschichtsunterricht
Réalisation Jean-Marie Straub
Danièle Huillet
Scénario d'après Bertolt Brecht
Pays de production Drapeau de l'Italie Italie, Allemagne de l'Ouest Allemagne de l'Ouest
Genre film historique
Durée 85 minutes
Sortie 1972

Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution

Synopsis

Un jeune homme d'aujourd'hui, qui veut mieux comprendre les mécanismes du pouvoir, rencontre et interroge successivement quatre hommes qui ont connu Jules César, un banquier, un paysan, un avocat et un écrivain.

Fiche technique

Distribution

  • Gottfried Bold : le banquier
  • Johann Unterpertinger : le paysan
  • Henri Ludwigg : l'avocat
  • Carl Vaillant : l'écrivain
  • Benedikt Zulauf : le jeune homme

Propos de J.-M. Straub

« Le film au fond est très simple. C'est une prise de conscience d'un jeune bourgeois qui vient avec toute sa naïveté et son ignorance, c'est l'histoire d'une colère qui monte et qui éclate. Il y a une colère après la dernière phrase du banquier, c'est la colère du jeune homme et cela se sent dans le film : ils sont d’abord assis sur le même banc, ils sont complices, ensuite ils sont assis l'un en face de l'autre, enfin il y a une table qui les sépare, etc. Et on sent que ce garçon est de plus en plus écœuré. Ce n'est pas un film psychologique, mais il y a une psychologie souterraine qui travaille comme un torrent souterrain et qui tout d'un coup apparaît à la surface de la terre et qui est la colère du jeune homme qui explose à la fin du film. »

J.-M. Straub, Cinéma 75, n°203 novembre 1975

Appréciation critique

« Straub milite à sa façon, dénonce, par Romains interposés, face à un jeune bourgeois moderne passablement niais, l'impérialisme conquérant de la libre entreprise, plus que jamais d'actualité. Un humour discret, mais toujours présent, traverse le raisonnement très pragmatique, sans illusions, de certains des personnages. Mais Brecht, comme Straub son intermédiaire, ne tombe jamais dons la caricature qui fausserait les perspectives[1]. »

Louis Marcorelles, Le Monde, 30 septembre 1975

Notes et références

Liens externes

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