Laurence Geai
Laurence Geai est une photojournaliste et photographe de guerre française, née le 25 mai 1984.
Elle est lauréate du grand prix Les femmes s’exposent en 2020 et d’un World Press Photo en 2021. Elle est représentée par l'agence MYOP.
Biographie
Laurence Geai décide de devenir photojournaliste en 2013, après des études de commerce à l'E.S.C.E., un court passage dans la mode et une expérience dans le journalisme audiovisuel[1] - [2].
En , elle réalise un premier reportage en Syrie.
Depuis 2014, photographe à l'agence Sipa Press, elle suit la vie des migrants aux portes de l'Europe et en France, tout en continuant à couvrir certaines zones de conflits (Irak, Syrie, Centrafrique, Israël-Palestine, Ukraine)[2] - [3] - [4].
Elle expose à Perpignan son reportage sur la guerre de l’eau en Palestine lors du festival Visa pour l'image de 2016[5].
Laurence Geai vit et travaille à Paris et collabore avec différents médias, comme Le Monde, Le JDD, Polka Magazine, L'Obs, Le Figaro, Paris-Match, La Vie, The Washington Post, Newsweek, etc[2]. Depuis janvier 2022, elle est membre de l’agence MYOP[6].
Publications
- « L'impossible retour des déplacés de Rakka », dans : Le Monde, 2016.
- « À Genève, le régime Assad en force », dans : Le Monde, 2016.
- « Laurence Geai », dans : Polka, n° 32, nov. 2015-janv. 2016, p. 12.
- Laurence Geai, « Souraj ou la nouvelle vie », dans : Polka, n° 40, hiver 2017, p. 82-87.
Prix et récompenses
- 2017 : Prix Polka Magazine[3].
- 2020 : Grand Prix du festival Les femmes s'exposent pour son sujet sur le sort de membres supposés de Daesh en prison, réalisé pour le quotidien Le Monde[7].
- 2021 : World Press Photo, General News, Stories, 3e prix pour son reportage sur la pandémie de Covid-19 en France[8].
- 2022 : Prix Varenne / Canon, « prix photo catégorie nationale »[9]
- 2023 : Prix Anja Niedringhaus Courage In Photojournalisme[10]
Documentaire
- « Virus, regards de photographes », avec Éric Bouvet, Corentin Fohlen, Laurence Geai, Antoine d’Agata et Peter Turnley, film documentaire d’Anouk Burel, LCP, 2021, 51 min[11].
Notes et références
- Lucile Quillet, « Laurence Geai : "Certains combattants roulent des mécaniques devant les femmes reporters" », Madame Figaro,‎ (lire en ligne, consulté le )
- rédaction de Paris-Match, « Laurence Geai : "Eaux troubles à Gaza" », sur parismatch.com, .
- « Laurence Geai : "Mon pavé 2018 c'est un accueil digne des demandeurs d’asiles et des réfugiés en France" », Franceinfo,‎ (lire en ligne, consulté le )
- « Laurence Geai, photojournaliste : "La photo de guerre, c'est risquer sa vie pour raconter celle des autres" - Ép. 29/80 - Cours particulier », sur France Culture (consulté le )
- Magali Jauffret, « Visa pour l’image. Les femmes cassent la baraque », sur humanite.fr,
- « Quatre nouveaux photographes chez Myop », sur Polka Magazine, (consulté le )
- « Les lauréates du festival Les Femmes s'exposent 2020 », sur Lense, (consulté le )
- « Laurence Geai GNS-AJ | World Press Photo », sur www.worldpressphoto.org (consulté le )
- « Distinctions - Les talents du journalisme ont été récompensés cette semaine par les jurys des prix de la Fondation Varenne », sur www.leberry.fr, (consulté le )
- (en) « Anja Niedringhaus Courage In Photojournalism Award - IWMF », sur www.iwmf.org (consulté le )
- « Les photographes face à “l’ennemi invisible” », sur L'Obs (consulté le )