Lamoral de Courtejoye
Lamoral de Courtejoye, mort le , est un noble hesbignon ayant vécu au XVIIe siècle et ayant régné sur la seigneurie de Grâce-Berleur.
Lamoral de Courtejoye | |
Fonctions | |
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Baron de Courtejoye | |
Prédécesseur | Création du titre |
Successeur | Anne-Marie-Hermelinde de Courtejoye |
Seigneur de Grâce et du Berleur | |
Prédécesseur | Jean V de Courtejoye |
Successeur | Maximilien-Henri de Courtejoye |
Biographie | |
Dynastie | Maison de Courtejoye |
Date de décès | |
Sépulture | Église Saint-Rémy de Grâce-Hollogne |
Père | Jean V de Courtejoye |
Mère | Marguerite de Boubay |
Conjoint | Anne-Marie d'Oyembrugge de Duras |
Enfants | Maximilien-Henri de Courtejoye Anne-Marie-Hermelinde de Courtejoye Marguerite-Émilie de Courtejoye Jean de Courtejoye |
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Biographie
Fils aîné de Jean V de Courtejoye et de Marguerite de Boubay, son contrat de mariage date du . Il y porte le titre de seigneur et son père est toujours en vie. Le futur marié dit posséder : « la terre et la seigneurie de Grâce et Berleur consistant en deux villages avec justice moyenne, haute et basse, pouvoir de commettre maïeur et échevins » et il ajoute être propriétaire « d'un château environné d'eau et d'une basse court ». Les apports de la future mariée Anne-Marie d'Oyembrugge de Duras, chanoinesse du chapitre de Sainte-Begge et d'Andenne, fille de Jean d'Oyembrugge de Duras et d'Anne de la Kethulle, consistent surtout en rentes. L'acte fut passé au château de Seilles[1]
On lui connaît quatre enfants : Maximilien-Henri, qui lui succédera à la tête de la seigneurie; Jean, décédé le ; Anne-Marie-Hermelinde, baronne de Courtejoye et de Grâce qui avait épousé, le , Charles Artus de la Marck, baron d'Othée et Marguerite Émilie de Courtejoye qui épousa Balthazar de Rambach, gouverneur de Saint-Trond et commandant des troupes du prince-évêque de Liège et qui mourut le .
Il fait relief à la suite de la mort de son père, le [2].
Il siège à l’État Noble et à la fin de l'année 1650, ses collègues le désignent membre du Tribunal des XXII.
Le , vers six heures du soir, le seigneur, assisté de valets, se présente à la terre du Mavy, où une émeute populaire avait éclaté. Le seigneur fut mis en fuite, on lui lança des pots de bière et l'un de ses valets fut blessé au couteau.
Le , il cède à son fils, Maximilien-Henri, des droits sur des charbonnages. Il révoqua cette donation le .
Il mourut le à Grâce-Berleur, « aux deux heures et demie après-midi' ». Il « a esté porté en terre le 29 dudit mois par la justice dudit Grâce en l'église parochiale ».
Anne-Marie d'Oyembrugge de Duras mourut le .
Notes et références
- Archives de l’État à Liège, Convenances et Testaments, registre 68, feuillet 243
- Archives de l’État à Liège, Registres de la cour féodale de Trognée
Voir aussi
Bibliographie
- Maurice Ponthir et Maurice Yans, « La seigneurie laïque de Grâce-Berleur », Bulletin de l'institut archéologique liégeois, Liège, t. LXXII,‎ 1957-1958, p. 5-263 (ISSN 0776-1260, lire en ligne)