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Lac de Templin

Le lac de Templin fait partie du chapelet de lacs du bassin de la moyenne Havel, qui s'Ă©tend depuis le lac du Bas-Neuendorf Ă  Berlin jusqu'au grand lac de Zern Ă  l'aval de Werder (Havel).

Lac de Templin
Image illustrative de l’article Lac de Templin
Administration
Pays Allemagne
Subdivision Brandebourg
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 52° 22′ 03″ N, 13° 01′ 06″ E
Altitude 29,4 m
Hydrographie
Alimentation Havel
Émissaire(s) Havel
GĂ©olocalisation sur la carte : Allemagne
(Voir situation sur carte : Allemagne)
Lac de Templin

Description

Le lac tire son nom du village de Templin, qui occupe son littoral méridional et une presqu'île avec sa baignade forestière (Waldbad Templin). Évasement de la Havel de Potsdam , qui forme un tronçon de la voie navigable Basse-Havel[1] , il constitue une voie navigable de classe IV et dépend du service de la navigation Spree-Havel.

Confluence de la Havel prise par les glaces Ă  Neustadt, vue du Sud (hiver 2006).
Sud de la confluence de la Havel, en aval d'Untere Planitz et de KĂĽssel.
Timbre de la RDA (21 septembre 1976).

Le lac, divisĂ© en trois parties (Neustädter Havelbucht, Vorderkappe et Hinterkappe) occupe une dĂ©pression glaciaire oĂą s’épanche la Havel. Il est orientĂ© Nord-est / Sud-ouest et se trouve pour l'essentiel sur le territoire de la commune de Potsdam. ; seule une petite portion au sud se rattache Ă  la commune de Schwielowsee et touche au village de Caputh. La pointe nord-est du lac touche au sud des jardins d'agrĂ©ment de Potsdam Ă  230 m en aval du pont ferroviaire de la ligne Berlin–Magdebourg. Comme le littoral sud-ouest est marĂ©cageux, on place l’étranglement de la Havel en amont de Caputh Ă  52° 21' 09" de latitude nord et 12° 59' 46" de longitude est.

La section navigable est longue 6,5 km, mais ne fait que 5,83 km Ă  vol d'oiseau, Ă  cause de la multitude de presqu'Ă®les (notamment celle d'Hermannswerder au sud) et d'Ă®les qui parsèment le lac de Templin. La presqu'Ă®le d'Hermannswerder dessine les gorges de Vorderkappe au nord-est, et d'Hinterkappe au sud-ouest, mais comme celles-ci communiquent avec le Judengraben, Hermannswerder est finalement une Ă®le artificielle.

La moitié septentrionale du lac possède deux îlots : Obere Planitz et Untere Planitz, franchie par le pont de la ligne Berlin-Magdebourg. La partie du lac au nord d'Untere Planitz est désignée comme la confluence de Neustadt (Neustädter Havelbucht).

Au dĂ©filĂ© d'Hermannswerder, au droit de la rue Auf dem Kiewitt, la largeur du lac n'est plus que de 110 m, puis il s'Ă©vase Ă  nouveau pour se rĂ©duire Ă  190 m au sud des terrains de l'Institut d'histoire militaire de la Bundeswehr. La largeur maximale du lac de Templin est de 1,17 km.

Dans les annĂ©es 1950, une digue, large de 90 m, longue de 1 170 m et haute de 10 m a Ă©tĂ© lancĂ©e sur la plus grande largeur du lac pour l'achèvement de la Ligne de la grande ceinture de Berlin. Elle coupe le tiers sud-ouest du reste du lac, hormis une ouverture de 150 m qui permet la continuitĂ© hydraulique. La plus grande partie du littoral nord-est est occupĂ©e par le centre-ville de Potsdam et les faubourgs de Brandenburger Vorstadt, Teltower Vorstadt et Templiner Vorstadt : tous les dĂ©laissĂ©s sont occupĂ©s par des marinas. Le reste des berges est couvert de bois. Les rives nord-ouest, couvertes d'une forĂŞt mixte faisant rĂ©serve de chasse, occupent une plaine morainique. C'est lĂ  que se trouve la plage de Templin, au sud de la grande digue et, non loin de lĂ , la brasserie de la maison forestière de Templin, qui a repris une brasserie du XVIIIe siècle.

Au nord-ouest du lac, on trouve, d'un côté (au nord de la voie ferrée de ceinture) le hangar à dirigeables, les installations sportives du complexe olympique de Potsdam et l'hôtel Kongress ; de l'autre (au sud de la voie ferrée), dans la réserve de chasse, le chalet Gaisberg, l'hôtel Seminaris et le camping Sanssouci-Gaisberg.

Un bac dessert tous les quarts d'heures les faubourgs de Brandenburger Vorstadt et d'Hermannswerder.

Voir aussi

Liens externes

Notes et références

  1. « Détail E, Lfd. n°60 de la Chronique. », sur Service fédéral de l'Eau et de la Navigation (version du 22 juillet 2016 sur Internet Archive)
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