Lac Apanás
Le lac Apanás, ou lac de Apanás-Asturias, est le premier lac artificiel du Nicaragua créé en 1964 par l'inondation de la vallée d'Apanás grâce à l'eau de la rivière Tuma retenue par le barrage de Mancotal. Il est situé dans la vallée de "La Cruz" dans le département de Jinotega à seulement 6 km de la ville de Jinotega.
Lac Apanás | ||
Le lac Apanás | ||
Administration | ||
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Pays | Nicaragua | |
DĂ©partement | DĂ©partement de Jinotega | |
Commune | 6 km au nord de Jinotega (Nicaragua) | |
Statut | Site Ramsar | |
GĂ©ographie | ||
Coordonnées | 13° 11′ 40″ N, 85° 58′ 35″ O | |
Superficie | 45,90 km2 |
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Longueur | 15 km | |
Hydrographie | ||
Alimentation | RĂo Tuma, RĂo JigĂĽina et RĂo Mancotal | |
Émissaire(s) | Centrale hydroĂ©lectrique "Central America" et RĂo Tuma | |
GĂ©olocalisation sur la carte : Nicaragua
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Il a une superficie d'environ 45,9 km2 pour, dans sa plus grande longueur, atteindre 15 km. Sa traversée d'une rive à l'autre prend 1 heure[1].
Son objectif est d'alimenter en eau les deux générateurs de 25 MW de la centrale hydroélectrique "Central America", située à quelques kilomètres au sud-ouest, dans la région d'El Cacao, au bout d'un canal dédié de 2 km.
Il s'agit du principal générateur d'énergie électrique du réseau national, fournissant environ 35% de la production électrique du pays.
Toponyme
L'origine du nom Apanás, selon le linguiste Alfonso Valle Candia[2], dérive des mots "apano" "patauger" et "atl" - "eau" c'est-à -dire "Apan-atl" qui se traduit par « le gué » ou bien « là ou on marche dans l'eau »[3] .
Site protégé
La zone humide du lac de Apanás-Asturias est une zone protégée. En 2001, elle a été déclarée site RAMSAR (zone humide d'importance internationale), car c'est un refuge pour la conservation de la flore et de la faune sauvages, non seulement au Nicaragua, mais dans toute la Mésoamérique.
Le lac est bordé de routes, ce qui permet d'atteindre facilement ses rives en de nombreux endroits. On peut y pratiquer la voile[4], la pêche sportive ou participer à des compétitions d'aviron[5], ainsi que l'observation des oiseaux ou la découverte de sa grande variété de flore et de faune lacustres.
Références
- (es) Superficie de los principales lagos y lagunas, segĂşn departamentos (Km2) https://www.inide.gob.ni/estadisticas/economico/superflagos.pdf
- (es) Valle Candia, Alfonso. Diccionario del habla nicaragĂĽense.
- (es) Urtecho, Rafael. RaĂces náhuatl en el idioma nicaragĂĽense. Pag. 64
- (es) Rivera M., FĂ©lix. Ecoturismo en el Apanás. Diario La Prensa. EdiciĂłn del martes 23 de abril de 2013. Managua, Nicaragua. SecciĂłn EconomĂa, pag. 1 C. http://www.laprensa.com.ni/2013/04/23/economia/143599-ecoturismo-en-el-apanas
- (es) Galo, Humberto. A conquistar lago de Apanás. Diario La Prensa. EdiciĂłn del miĂ©rcoles 9 de abril de 2014. Managua, Nicaragua. SecciĂłn EconomĂa, pag. 3 C. http://www.laprensa.com.ni/2014/04/09/economia/190202-a-conquistar-lago-de-apanas
- (en)/(es) Cet article est partiellement ou en totalité issu des articles intitulés en anglais « Lake Apanás » (voir la liste des auteurs) et en espagnol « Lago Apanás » (voir la liste des auteurs).