Accueil🇫🇷Chercher

Laboratoire d'analyse et d'architecture des systèmes

Le laboratoire d'analyse et d'architecture des systèmes (LAAS) est une unitĂ© propre de recherche (UPR) du Centre national de la recherche scientifique (CNRS) situĂ©e sur le complexe spatial de Lespinet, Ă  Toulouse. Au , le LAAS est constituĂ© de 577 personnes (chercheurs, ITA et doctorants) et de 26 groupes de recherche rĂ©partis dans 8 dĂ©partements scientifiques[1]. CrĂ©Ă© en 1968 sous le nom de « Laboratoire d'automatique et de ses applications spatiales »[2], en association avec l'UniversitĂ© de Toulouse, il mène des recherches en informatique, robotique, automatique et micro et nano systèmes. Le LAAS promeut par ailleurs la recherche transdisciplinaire par le biais de 4 axes stratĂ©giques: Intelligence ambiante, Vivant (biologie, environnement, mĂ©decine), Espace et Énergie[3].

Laboratoire d'analyse et d'architecture des systèmes
Système d'épitaxie par jet moléculaire à la centrale de technologie du LAAS-CNRS
Histoire
Fondation
Cadre
Sigle
LAAS
Code
UPR8001
Type
Institut de recherche, unité propre de recherche
Domaines d'activité
Siège
Pays
Coordonnées
43° 33′ 48″ N, 1° 28′ 38″ E
Carte
Système d'épitaxie par jet moléculaire à la centrale de technologie du LAAS-CNRS à Toulouse.

Domaines de recherche

Micro et nano systèmes

Modélisation, conception et technologie de micros et nano-systèmes pour la transmission de l’information et la communication, la gestion de l’énergie électrique, la chimie et les sciences du vivant.

Automatique et traitement du signal

Systèmes non linéaires, contrôle robuste et adaptatif, filtrage et traitement du signal, diagnostic, optimisation mathématique, planification de production, appliqués en particulier aux systèmes aéronautiques, spatiaux, biotechnologiques, de télécommunication ou de production.

Robotique et intelligence artificielle

Fonctions sensorimotrices, de perception, d’interprétation, d’apprentissage, de décision et d’action intégrées dans des architectures cognitives. Sont étudiés : la planification du mouvement humanoïde et moléculaire, l’interaction humain machine, la robotique extérieure et aérienne et les systèmes multi robots[4].

Systèmes informatiques critiques

Systèmes informatiques résilients et sûrs de fonctionnement, architectures et protocoles de communication, réseaux à qualité de service et leur métrologie, coopération multimédia.

Des Ă©quipements technologiques de pointe

Centrale de technologie RTB pour les micro et nanotechnologies

La plate-forme est intĂ©grĂ©e au rĂ©seau Renatech de recherche technologique de base (RTB) du CNRS[5] - [6] avec 1 500 m2 en salle blanche de classe 10 000 Ă  100. Des recherches Ă  l'Ă©chelle des matĂ©riaux et des composants (micro et nano-systèmes) y sont menĂ©es dans divers domaines tels que l'Ă©lectronique, l'Ă©nergie, l'optique et les biotechnologies.

Plate-forme Caractérisation / Interactions avec le vivant

La plate-forme CaractĂ©risation est constituĂ©e de 78 bancs de tests rĂ©partis sur 800 m2. Il s'y trouve des Ă©quipements de caractĂ©risation de composants et de micro-nano systèmes dans les domaines Ă©lectrique, micro ondes, optique, chimique et biologique. A cela vient s'ajouter une plate-forme de nanobiotechnologies de 400 m2 reliĂ©e Ă  l'axe Vivant et au programme ALIVE.

Plate-forme CAO pour les micro et nano systèmes

Elle est constituée de stations de travail et d'un cluster de calcul pour la simulation et la conception de micro et nano-systèmes.

Plate-forme robotique

Le robot Air-Cobot dans un hangar d'Air France Industries.

Cette plate-forme est constituée de deux salles d'expérimentation et héberge deux robots humanoïdes, quatre robots d'intérieur à roues, trois robots d'exploration extérieure et plusieurs drones. Les plus connus sont les robots humanoïdes HRP-2 et Roméo ainsi que le robot mobile collaboratif Air-Cobot qui est chargé d'inspecter les avions. Membre du réseau Robotex (équipement d’excellence).

Plate-forme Energie

Bâtiment ADREAM Ă  Ă©nergie optimisĂ©e comportant des panneaux solaires intĂ©grĂ©s Ă  son architecture et des Ă©quipements Ă©lectriques associĂ©s (batteries, convertisseurs, logiciels…) accompagnĂ©s de 6 000 capteurs.

Une tradition d’innovation et de partenariat avec l’industrie

Le LAAS-CNRS a tissé un réseau de partenariat dans de nombreux domaines d’applications : aéronautique, spatial, systèmes embarqués, transport, réseaux, chimie, santé, environnement, énergie, défense et services. La recherche partenariale a pris la forme originale des « laboratoires communs recherche industrie », concept inventé au LAAS en 1991[7]. Cette relation avec les industriels, grands groupes ou PME, s’est également traduite par un « club des affiliés ». Les travaux du LAAS-CNRS sont en synergie avec les domaines d’activités des pôles de compétitivité de Midi-Pyrénées (Aerospace Valley, Cancer-Bio-Santé, Agrimip et Eau) ainsi que les pôles Systematic, Cap Digital et Derbi. Ils s’intègrent dans plusieurs plates-formes de l’IRT AESE[8].

Fin 2016, le LAAS a annoncé la création d'un laboratoire commun avec l'entreprise Lacroix autour du développement de systèmes pyrotechniques, depuis la pyrotechnie embarquée dans les contre-mesures sur des avions de combat, jusqu'à la pyrotechnie de loisir[9].

Notes et références

Voir aussi

Liens externes

Cet article est issu de wikipedia. Text licence: CC BY-SA 4.0, Des conditions supplémentaires peuvent s’appliquer aux fichiers multimédias.