La vie commence demain

Un jeune provincial, incarné par Jean-Pierre Aumont, cherche à gagner Paris en faisant de l'autostop. Ce n'est pas une voiture qui le recueille mais un hélicoptère conduit par un journaliste. Celui-ci incite le jeune homme à rencontrer le père de l'existentialisme, Jean-Paul Sartre, puis un psychanalyste éminent, Daniel Lagache. Le provincial apprend que le mystérieux journaliste n'est autre qu'André Labarthe et qu'il se sert de lui pour mener une enquête : la vie de demain vue par l'homme de la rue. Mais ses premiers entretiens ont donné au jeune homme le désir d'en savoir plus. Il rencontrera les hommes les plus éminents des sciences, des lettres et des arts, apprendra des choses extraordinaires[1].

Outre les personnalités déjà citées, il rencontre le prix Nobel de chimie 1935 Frédéric Joliot-Curie, le biologiste Jean Rostand, l’architecte Le Corbusier, le peintre Pablo Picasso, le romancier prix Nobel de littérature 1947 André Gide, ainsi que le poète et scénariste de films Jacques Prévert. Pour conclure, André Labarthe, lui-même ingénieur, entonne un hymne à la vie, soulignant que si l’homme se veut maître de la nature, il doit aussi savoir en user raisonnablement.

Nicole Vedrès a utilisé le seul moyen efficacement cinématographique de traiter son sujet, c'est-à-dire traduire par des images bien choisies les réponses des interviewés, réponses qui deviennent ainsi un commentaire parfaitement illustré. Le montage des prises de vue du film et des bandes d'archives (…) compose un tout très homogène[1].

Seul acteur professionnel, Jean-Pierre Aumont joue sobrement son rôle. Ce qu'il faut dire de tous les autres protagonistes de ce film, c'est leur parfaite aisance devant la caméra[1].