La Tante supposée
La Tante supposĂ©e (La tĂa fingida), est un court rĂ©cit de Miguel de Cervantes qui fait partie de ses Nouvelles exemplaires.
Attribution
Cette nouvelle nous est parvenu travers de deux versions distinctes[1]. La première est issue d'un codex nommé Porras de la Camara, dans lequel elle apparaît aux côtés de deux autres des nouvelles exemplaires : Rinconete et Cortadillo et Le Jaloux d'Estrémadure.
Lorsqu'en 1788 Isidoro Bosarte (es) dĂ©couvre les manuscrits de Porras, il se pose la question de l'attribution de ces textes. L'auteur est pour lui Miguel de Cervantes. Il s'appuie pour cela sur la proximitĂ© stylistique et thĂ©matiques de ce codex avec les autres Ĺ“uvres de l'Ă©crivain, sur le format identique aux nouvelles exemplaires, sur les deux autres nouvelles dĂ©couvertes en mĂŞme temps. Ces arguments ont convaincu des spĂ©cialistes de Cervantes comme AgustĂn GarcĂa Arrieta (es), Navarrete et BartolomĂ© JosĂ© Gallardo qu'elle est de la main de celui-ci.
Cependant, cette hypothèse a ses détracteurs. Andrés Bello, Manuel Criado de Val (es), Foulché-Delbosc, Juan Bautista Avalle-Arce (es) nient la parenté de Miguel de Cervantes sur ce texte[2].
La nouvelle est généralement incluse à la fin de toutes les éditions critiques des Nouvelles exemplaires.