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La FĂȘte de Maria

La FĂȘte de Maria (titre original : MĂĄria-nap) est un film hongrois, rĂ©alisĂ© par Judit Elek et sorti en 1984.

Synopsis

Septembre 1866. La famille Szendrey cĂ©lĂšbre la fĂȘte de la jeune mariĂ©e, Maria. Or, la sƓur de Maria, Julia, fut l'Ă©pouse du poĂšte et patriote SĂĄndor PetƑfi, mort dix-sept ans plus tĂŽt sur le champ de bataille de SegesvĂĄr. Une fĂȘte chez les Szendrey n'est donc pas une fĂȘte ordinaire... on communie dans l'Ă©vocation du hĂ©ros national, et toute la Hongrie se sent aussi concernĂ©e...

Fiche technique

  • Titre original : MĂĄria-nap
  • Titre français : La FĂȘte de Maria
  • RĂ©alisation : Judit Elek
  • ScĂ©nario : György PethƑ, Luca Karall
  • Photographie : Emil NovĂĄk, couleurs
  • Musique : GĂĄbor Csalog
  • DĂ©cors : TamĂĄs Banovich
  • Costumes : Györgyi SzakĂĄcs
  • DurĂ©e : 114 minutes
  • Pays d'origine : Drapeau de la Hongrie Hongrie
  • AnnĂ©e de rĂ©alisation : 1983
  • Sortie en Drapeau de la Hongrie Hongrie : 6/09/1984
  • Genre : Drame historique

Distribution artistique

  • Edit Handel : JĂșlia Szendrey
  • Éva IgĂł : MĂĄria Szendrey
  • SĂĄndor SzabĂł : IgnĂĄc Szendrey
  • TamĂĄs Fodor : ÁrpĂĄd HorvĂĄt
  • Imre CsiszĂĄr : PĂĄl Gyulai
  • Lajos KovĂĄcs (en) : IstvĂĄn PetƑfi

Commentaire

« [
] La FĂȘte de Maria se situe lĂ  oĂč se croisent les voies de Peut-ĂȘtre demain (1979) et du ProcĂšs Martinovics (1980). D'une part, l'attention angoissĂ©e au microcosme familial, d'autre part la relecture minutieuse, documentĂ©e, transgressive, sans doute, d'un moment de l'histoire familiale. Le film est placĂ© sous le signe de la mort, et en mĂȘme temps la sensibilitĂ© de son auteur l'emplit d'une violente pulsion de vie, d'une exigence dure de communication », indique, en substance, Jean-Pierre Jeancolas[1]. Il poursuit sur la vision de « l'automne solaire, des canotiere, des voilettes, du pique-nique dans la lumiĂšre de Manet qui enveloppe le pourrissement des corps », ceux des deux hĂ©roĂŻnes, resplendissantes de beautĂ©, mais, nĂ©anmoins, condamnĂ©es par l'insidieuse maladie. « [
] Et c'est peu Ă  peu que le film, Ă  l'image de cette luxuriante nature de la fin de l'Ă©tĂ©, que guettent dĂ©jĂ  les ors et la pourriture de l'automne, se laisse pĂ©nĂ©trer d'une Ăącre odeur de mort », Ă©crit, pour sa part, Émile Breton[2].

Notes et références

  1. J.-P. Jeancolas in : CinĂ©ma hongrois 1963-1988, Éditions du CNRS.
  2. E. Breton in : Dictionnaire des films, Microcosme/Seuil, 1990.
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