La Diseuse de mal-espérance
La Diseuse de mal-espérance est une œuvre dramaturgique du béninois Florent Couao-Zotti, écrivain, auteur de romans, de nouvelles, de pièces de théâtre et de bandes dessinées. Le livre sort en 2001 aux éditions L'Harmattan et Ndze, et compte 88 pages[1] - [2] - [3]. Il est inspiré du roman historique de Victor Hugo, Notre-Dame de Paris[4].
La Diseuse de mal-espérance | |
Auteur | Florent Couao-Zotti |
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Pays | BĂ©nin |
Version originale | |
Langue | Français |
Éditeur | L'Harmattan |
Lieu de parution | Paris (France) |
Date de parution | mars 2001 |
Version française | |
Lieu de parution | Paris |
ISBN | 9782747505789 |
Résumé
La Diseuse de mal-espérance est une réflexion que l'auteur mène sur la spécificité de l’Afrique et sa tragédie, à travers son héroïne principale, Oulima, liseuse des lignes de la main. Dans cette pièce de théâtre, Oulima, belle, élégante, longiligne, fine est une femme à la beauté fatale qui la tête de tous les hommes. Du curée qui rêve de la posséder dans sa cathédrale à l'inspecteur de police chargé de l'arrêter, tous tombent sous son charme[5].
A propos de ce livre, l'auteur révèle[4]:
« (...) j'ai voulu rendre hommage à Victor pour m'avoir saisi aux tripes, mais aussi pour m'avoir donné l'occasion de revisiter cette histoire de la belle et de la bête. La Diseuse de mal-espérance, pièce de théâtre que j'ai écrite en 2000 à la Maison des auteurs à Limoges, m'a permis d'offrir une autre destinée à ces personnages de l'imaginaire littéraire universel. Mais, Africains, ils en ont épousé la culture, l'univers, la langue et, au lieu de la cathédrale, ils gravitent autour d'une église. (...). »
RĂ©ception critique
Ce livre a fait l'objet de plusieurs études dont celle de Akimou Assani, universitaire au département des langues et de linguistique université de Jos au Nigeria. Dans son article intitulé « Un homme, une société, un regard : Brève incursion dans l’univers romanesque de Florent Couao-Zotti », dans la Revue Ivoirienne de Langues Étrangères, n°2, 2012, l'auteur dit de cette pièce de théâtre, quelle est un hymne à l'amour de l'humain et une apologie de la beauté du cœur contre celle de l'apparence. Il y fait le rapprochement entre les personnages de Nôtre Dame de Paris de Victor Hugo et ceux de La Diseuse de mal-espérence. Il y montre par exemple la similitude entre Quasimodo et Modo[6]. Dans le journal Le Temps, quotidien généraliste francophone de dimension nationale en Suisse, le même rapprochement entre les deux œuvres est fait[7].
Références
- La Diseuse de mal-espérance - Florent Couao-Zotti (lire en ligne)
- « Revue LA DISEUSE DE MAL-ESPÉRANCE, Florent Couao-Zotti », sur www.editions-harmattan.fr (consulté le )
- « COUAO-ZOTTI Florent - La diseuse de mal-espérance », sur www.soumbala.com (consulté le )
- Florent Couao-Zotti, « Florent Couao-Zotti : « Notre-Dame, du mur à la postérité littéraire » », sur Le Point, (consulté le )
- « La diseuse de mal espérance - Exigence : Littérature - Archives », sur www.e-litterature.net (consulté le )
- Akimou Assani, « Un homme, une société, un regard : Brève incursion dans l’univers romanesque de Florent Couao-Zotti », Revue ivoirienne de langue étrangère,‎ (lire en ligne)
- « Florent Couao-Zotti: «Je me sens utile en restant au pays» », Le Temps,‎ (ISSN 1423-3967, lire en ligne, consulté le )