La Digue du cul
La Digue du cul est une chanson paillarde traditionnelle populaire de l'Ouest de la France : la ville de Nantes est mentionnée ainsi que Montaigu en Vendée : « De Nantes à Montaigu, la digue, la digue etc. »
Elle a été publiée dans le recueil de chansons estudiantines Fleurs du Mâle dès sa parution en 1922. Ce recueil a été créé par le Cercle des Sciences de l'Université libre de Bruxelles.
Origines
Le titre de la chanson, qui revient comme un leitmotiv dans les paroles, prend ses sources au Moyen Âge[1]. Une hypothèse, concernant les origines de cette chanson, soutient que les paroles auraient été écrites par un auteur florentin durant la période de la Renaissance[2]. Le site de l'office de Tourisme de Montaigu donne une autre hypothèse, celle d'une duchesse, tombée dans l'étang formé par la digue sur l'Asson, vue par les Montacutains se déshabiller pour sécher ses vêtements[3].
Reprises
Cette chanson a notamment été interprétée par Les Frères Jacques mais aussi par le groupe français de heavy metal Vulcain et par le chanteur français Pierre Perret.
Lors de la tournée 2002 "Un Tour Ensemble" de Jean-Jacques Goldman, le bassiste Claude Le Péron interprète le refrain lors de la présentation des musiciens.
Dans le film Les Couloirs du temps : Les Visiteurs 2, Jacquouille entonne cette chanson lors du mariage de Philippine, la lointaine descendance de Godefroy de Montmirail.
Le refrain de la chanson est également chanté dans le film Les saisons du plaisir, ainsi que par Michel Galabru dans le film La Valise.
Dans l'épisode en version française de South Park de l'épisode Le Camp de la mort de tolérance, le personnage Garrison chante cette chanson en traversant le couloir de l'école quand il croit qu'il va se faire exclure en raison de son homosexualité.
Notes et références
- Anthologie des chansons paillardes, Pierre Enckell, Éditions Balland, 2012
- Dictionnaire libertin : La langue du plaisir au siècle des Lumières, Patrick Wald Lasowski, Gallimard, 2011
- « Tourinsoft Archive / Terres de Montaigu », sur Terres de Montaigu (consulté le ).
Voir aussi
Bibliographie
- Bitu Magnifique, page 238
- Petit Bitu 2, page 112
- Fleurs du Mâle, page 230