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La Bataille de San Sebastian

La Bataille de San Sebastian est un film réalisé par Henri Verneuil et sorti en 1968. Coproduction entre la France, l'Italie et le Mexique, il a été tourné en anglais au Mexique dans les décors du film Les Sept Mercenaires de John Sturges sorti en 1962. Son point de départ, un civil qui passe pour un curé, renvoie au film La Main gauche du Seigneur d'Edward Dmytryk, sorti en 1955.

La Bataille de San Sebastian

RĂ©alisation Henri Verneuil
Scénario Miguel Morayta
Ennio De Concini
James R. Webb
Musique Ennio Morricone
Acteurs principaux
Sociétés de production Jacques Bar
Pays de production Drapeau de la France France
Drapeau de l'Italie Italie
Drapeau du Mexique Mexique
Genre Drame
Historique
Guerre
Durée 111 minutes
Sortie 1968

Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution

Synopsis

En 1743, au Mexique, durant la domination espagnole. Poursuivi par les troupes gouvernementales, le hors-la-loi LĂ©on Alastray trouve refuge dans la vieille Ă©glise franciscaine du pĂšre Joseph. MalgrĂ© les ordres rĂ©pĂ©tĂ©s de ses supĂ©rieurs, ce dernier refuse de le livrer aux autoritĂ©s et se voit bientĂŽt exilĂ©, en guise de sanction, Ă  San Sebastian, un village perdu situĂ© sur le territoire des Indiens Yaquis. Alastray l’accompagne. Mais quand les deux hommes parviennent Ă  destination, ils dĂ©couvrent un village dĂ©sert, entiĂšrement dĂ©vastĂ© par les indiens Yaquis, menĂ©s par leur chef "Lance d'or", et son bras-droit, le mĂ©tis nommĂ© « Teclo Â». Peu aprĂšs, le pĂšre Joseph est tuĂ© ; en effet, les Yaquis ne veulent pas voir de missionnaire s'installer chez eux.

Les villageois croyant qu'Alastray est rĂ©ellement prĂȘtre, celui-ci va ĂȘtre amenĂ©, bien malgrĂ© lui, Ă  remplacer son dĂ©funt bienfaiteur. Il va prendre fait et cause pour le village et ses habitants, succombant aux charmes de la sĂ©duisante Kinita. Jouant de ses relations avec FĂ©licia (Ă©pouse du gouverneur), il obtiendra les moyens, humains et matĂ©riels, nĂ©cessaires Ă  la dĂ©fense du village (fortification, munitions, etc.). Ancien militaire, il entreprend alors d'organiser la dĂ©fense du village contre le pillage prĂ©vu lors de la rĂ©colte du maĂŻs. S'ensuit une bataille spectaculaire oĂč il repoussera les indiens avant de les exterminer par ce qu'il convient d'appeler une opĂ©ration de commando.

Le village connaissant alors la paix, un nouveau pÚre (pÚre Lucas) sera envoyé afin de remplacer Alastray, pÚre "hors norme" aux yeux de la hiérarchie (vicaire général). Bien que la menace des Yaquis soit repoussée, les percepteurs du roi leur succéderont et Alastray, que les autorités n'ont pas oublié, n'aura plus qu'à s'enfuir un peu plus loin.

Commentaires

Ce western se distingue d'Ă  peu prĂšs tous les autres par l'Ă©poque oĂč il est situĂ©, le XVIIIe siĂšcle. Par ailleurs, sa consonance religieuse qui voit dans le miracle une illusion est Ă  l'opposĂ© de la production amĂ©ricaine (oĂč Dieu est toujours aux cĂŽtĂ©s du hĂ©ros). L'argument de dĂ©part, la dĂ©fense d'un village rançonnĂ© par des bandits, rappelle trĂšs fortement celui du film Les Sept Mercenaires. Toutefois, le film de Verneuil se dĂ©veloppe dans une optique diffĂ©rente : le hĂ©ros est au dĂ©part opposĂ© au pouvoir, mais son refus de l'autoritĂ© associĂ© Ă  l'abnĂ©gation d'un simple prĂȘtre, dĂ©savouĂ© par sa hiĂ©rarchie trop prĂ©occupĂ©e de prĂ©server ses bonnes relations avec le pouvoir en place, l'amĂšnent Ă  dĂ©fendre les intĂ©rĂȘts des habitants d'un petit village oubliĂ© (volontairement) de tous. À force d'obstination, LĂ©on Alastray (le hĂ©ros du film) fait renaĂźtre peu Ă  peu ce village, lui procurant mĂȘme une situation prospĂšre et une reconnaissance officielle de la part de l'Église et de l'État qui l'avaient dĂ©daignĂ© auparavant.

Le film fut éreinté par la critique.

Fiche technique

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Distribution

Voir aussi

Films ayant pour thĂšme un civil dĂ©guisĂ© en prĂȘtre au sein d'une communautĂ© :

Liens externes

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