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L'Homme qui s'envola

L'Homme qui s'envola est un roman d'Antoine Bello, paru en mai 2017.

L'Homme qui s'envola
Auteur Antoine Bello
Pays Drapeau de la France France
Genre Roman
Éditeur Gallimard
Collection Blanche
Lieu de parution Paris
Date de parution
Type de média Livre papier
Nombre de pages 320
ISBN 978-2070197385
Chronologie

Résumé

Walker dirige une entreprise florissante au Nouveau-Mexique. Il est marié à Sarah, qui lui a donné trois beaux enfants. Et pourtant, malgré l'amour, la richesse, la famille, Walker est malheureux. Il a l'impression que son temps lui échappe. Décidé à recommencer à zéro, il simule sa mort pour ne pas être recherché[1] - [2].

Personnages

  • Walker : De son prĂ©nom John, mĂŞme si on ne l'appelle jamais que Walker. 43 ans. Dirige la sociĂ©tĂ© de messagerie Wills, fondĂ©e par son beau-père et dont le siège est situĂ© Ă  Albuquerque, au Nouveau-Mexique. MariĂ© Ă  Sarah, avec qui il a trois enfants : Andy, Jess et Joey. ObsĂ©dĂ© par le temps, il Ă©touffe dans une vie trop rĂ©glĂ©e qui ne laisse plus aucune place Ă  l'improvisation. Son seul dĂ©rivatif consiste Ă  piloter son avion Turboprop.
  • Sarah Walker : Fille de Raymond Wills, elle a travaillĂ© quelques annĂ©es dans la sociĂ©tĂ© crĂ©Ă©e par son père, puis s'est arrĂŞtĂ©e pour Ă©lever ses enfants. Entièrement dĂ©vouĂ©e Ă  sa famille, elle ambitionne de crĂ©er une fondation caritative Ă  la mĂ©moire de son père. Elle ne perçoit pas le malaise grandissant de Walker.
  • Nick Shepherd : dĂ©tective privĂ© engagĂ© par la sociĂ©tĂ© d'assurances pour enquĂŞter sur la mort de Walker, un mĂ©tier connu aux États-Unis sous le nom de skip tracer. Shepherd est une lĂ©gende de sa profession, son livre L'art de la traque faisant figure de rĂ©fĂ©rence. Il travaille seul, en s'appuyant sur un rĂ©seau de correspondants aux quatre coins du pays. Il a Ă©tĂ© mariĂ© ; sa femme est morte de leucĂ©mie.
  • Andy, Jess et Joey, les enfants de Walker et Sarah.

RĂ©ception critique

Bernard Quiriny, dans L'Opinion, a salué "un récit palpitant, bien mené, avec un côté très ludique", tout en déplorant une certaine absence d'émotion[3].

Raphaëlle Leyris note de son côté dans Le Monde que le mouvement de traque raconté par les différents protagonistes "donne son énergie formidable à L’Homme qui s’envola, réflexion futée sur la liberté et ce que l’on doit aux siens."[4] Même avis positif de la part des critiques de l'émission Ça balance à Paris (Paris Première) le , Éric Naulleau jugeant L'homme qui s'envola « bien supérieur » à L'homme qui voulait vivre sa vie, le roman de Douglas Kennedy sur un thème comparable.

Distinction

L'Homme qui s'envola a remporté le prix Version Femina en [5].

Notes et références

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