L'Autre Fille
L'Autre Fille est un récit d'Annie Ernaux publié en 2011 chez NiL Éditions dans la collection Les Affranchis. .
L'Autre Fille | ||||||||
Auteur | Annie Ernaux | |||||||
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Pays | France | |||||||
Genre | RĂ©cit | |||||||
Éditeur | NiL Éditions | |||||||
Collection | Les Affranchis | |||||||
Lieu de parution | Paris | |||||||
Date de parution | ||||||||
Type de média | Livre papier | |||||||
Nombre de pages | 80 | |||||||
ISBN | 2-84-111539-9 | |||||||
Chronologie | ||||||||
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Thème de l’œuvre
Le thème de cette œuvre parue en 2011 se retrouve dans d'autres écrits d'Annie Ernaux, comme La Place[1] paru en 1984, Une femme[1] paru en 1987 ou «Je ne suis pas sortie de ma nuit » [2] paru en 1997.
Il répond à une sollicitation de la maison d’édition[3] (« Ecrivez la lettre que vous n’avez jamais écrite »)[4], laissant toutefois les auteurs ainsi sollicités libres de la thématique qu'ils souhaitent ainsi aborder[2]. Et il s’inscrit assez logiquement dans l’ensemble de l’œuvre littéraire d’Annie Ernaux où les récits autobiographiques et autoréflexifs sont importants[5] - [6]. Cette œuvre se situe « au croisement de l’histoire, du social et de l’intime »[7].
Ce texte est consacré à un secret de famille[3], ou tout au moins à un non-dit entre des parents et une enfant, un fait sur lequel on avait « l'obligation de se taire »[2]. Ce non-dit pèse sur la façon dont cette enfant peut se construire («pas facile de trouver sa place quand on remplace»[2]), et peut-être même sur sa vocation littéraire[8].
Résumé
Dans une lettre[9], l'auteure s'adresse à sa sœur aînée, morte à 6 ans de diphtérie, deux ans avant sa naissance, et dont elle a appris l'existence éphémère à 10 ans, en écoutant une conversation de sa mère[1] - [10] - [11] - [12]. Ce texte assez court, cite également les traces de l’existence de cette sœur, ainsi que le poids induit par le « silence assourdissant » à son propos dans la relation entre l’auteure et ses parents[9].
Accueil
L'accueil de la critique littéraire française a été favorable[2], cette crtique trouvant ce texte, assez court, à la fois précis, intelligent, délicat, et finalement plein de vie[10] - [13], ou encore, selon le journaliste du Figaro, « étincelant de beauté et de mystère »[14].
Postérité
Ce texte, publié en 2011, a fait l'objet de plusieurs adaptations au théâtre : notamment en 2017 par Nadia Rémita[13], et en 2017-2021 par Marianne Basler et Jean-Philippe Puymartin[3] - [8].
Références
- Eric Loret, « Annie Ernaux. Peine de sœur », Libération,‎ (lire en ligne)
- Françoise Simonet-Tenant, « L'Autre fille :"Tu es morte pour que j'écrive ..." », dans Francine Best, Bruno Blanckeman, Francine Dugast-Portes, Annie Ernaux : le Temps et la Mémoire, Stock, , p. 314-333
- Armelle Héliot, « Secret de famille », Le Quotidien du médecin,‎ (lire en ligne)
- Anne Coudreuse, « L’autre fille. Annie Ernaux », Les Moments littéraires, no 26,‎ (lire en ligne)
- Christian Baudelot, « Briser des solitudes… Les dimensions psychologiques, morales et corporelles des rapports de classe chez Pierre Bourdieu et Annie Ernaux », dans Fabrice Thumerel, Annie Ernaux : une œuvre de l'entre-deux, Artois Presse Université, , p. 165-176.
- Isabelle Charpentier, « Notice Annie Ernaux », dans Gisèle Sapiro (dir.), , Dictionnaire international Pierre Bourdieu, CNRS Éditions, (lire en ligne), p. 302-303
- Anne Simon, « Ernaux Annie [Lilleboinne 1940] », dans Béatrice Didier, Antoinette Fouque et Mireille Calle-Gruber (dir.), Dictionnaire universel des créatrices, Éditions Des femmes, , p. 1444-1445
- Isabelle Stibbe, « Avignon - Reine Blanche d’Annie Ernaux », La Terrasse, no 290,‎ (lire en ligne)
- Barbara Havercroft, « Écriture et sépulture dans L’autre fille d’Annie Ernaux », French Forum, University of Pennsylvania Press, vol. 41, nos 1-2,‎ , p. 5-15 (lire en ligne)
- Marianne Payot, « L'Autre fille d'Annie Ernaux », L'Express,‎ (lire en ligne)
- Bernard Desportes, « Annie Ernaux et l’Autre fille », L'Obs,‎ (lire en ligne)
- Olivia de Lamberterie, « L'autre fille », Elle,‎ (lire en ligne)
- Chrystel Chabert, « "L'Autre fille" d'Annie Ernaux, seul en scène intime et incisif au Off d'Avignon », France Info,‎ (lire en ligne)
- Sébastien Lapaque, « Livre : comme une prière dans une langue oubliée », Le Figaro,‎ (lire en ligne)