L'Architecture
L'Architecture est un roman de Marien Defalvard publié en 2021 par les éditions Fayard.
L'Architecture | |
Auteur | Marien Defalvard |
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Pays | France |
Éditeur | Fayard |
Date de parution | 2021 |
Nombre de pages | 304 |
ISBN | 978-2-213-71745-6 |
Accueil critique
- Sur son blog Stalker[1], Juan Asensio conteste l'affirmation souvent reprise selon laquelle l'ouvrage de Marien Defalvard se lit difficilement : « Si je voulais continuer à choquer les imbéciles, je m'amuserais même à prétendre que L'Architecture se lit non seulement d'une traite, mais ne m'a causé aucune difficulté particulière, de lexique comme de forme (je veux dire : de structure grammaticale) » ; il ajoute : « Exploration des plus épaisses couches du langage, L'Architecture est aussi, d'abord même, au niveau le plus superficiel où barbotent les animalcules à tuba et palmes en plastique mou, un remarquable essai sur la littérature, sur ce qu'est la grande littérature et celles et ceux qui la font aux yeux de l'écrivain. »
- Dans L'Opinion indépendante, Christian Authier s'interroge : « De quoi est-il question dans L'Architecture » ; en réponse, il énumère : « Du langage, de philosophie, de métaphysique, de politique et de mystique ». Il écrit en conclusion de son article : « On espère ne pas attendre dix ans avant de retrouver cet écrivain aussi éblouissant que singulier dont le souffle semble un défi à l’époque. Lisez Devalfard, manière de Lautréamont contemporain »[2].
- Dans Marianne, Frédérique Briard souligne que « Defalvard fait éclater les codes classiques de la narration pour laisser la place à une déambulation métaphysique, à un dédale de questionnements sur le langage, son statut ontologique et la possibilité de sa fondation »[3].
- Sur Zone critique, notant que Marien Defalvard est un « auteur qui tient à créer une langue nouvelle [et] revendique son fascisme », Jeanne Copey voit dans L'Architecture « un roman réactionnaire » où « la langue utilisée par Marien Delfavard pour dénoncer la décadence de l’Occident [est] précisément aussi décadente, riche, et faisandée, rappelant la prose de Huysmans »[4].
- Arnaud Viviant, dans Transfuge, se référant à l'entretien qu'il a eu avec Marien Defalvard[5], considère que L'Architecture est « le livre du père ».
- Selon Youness Bousenna (telerama.fr, 1er juillet 2021), « un grand roman naît d’une grande idée. Celle du surdoué Marien Defalvard, comète qui passe tous les cinq ans (après 2011 pour Du temps qu’on existait, son premier roman, à 19 ans, et 2016 pour Narthex, recueil de poèmes éblouissant), est capitale. »
- Baptiste Rappin fait observer par ailleurs, sur le blog Stalker[6], que le roman prend le contre-courant de la littérature actuelle, « comme en témoigne au premier chef la réception plus que modeste, étique pour tout dire, que les supports officiels du journalisme littéraire, à moins que ce ne soient les supports littéraires du journalisme officiel, lui offrirent lors de sa sortie en début d’année 2021 ».
Notes et références
- Article du 14 janvier 2021
- « Marien Defalvard, le retour du prodige », L'Opinion indépendante, 12 janvier 2021
- « Sélection Marianne : nos romans préférés de la rentrée », 12 février 2021
- Jeanne Copey, « Marien Defalvard ou l’effondrement », Zone critique, 13 février 2021
- « Le revenant », Transfuge, no 144, janvier 2021
- « L’Architecture de Marien Defalvard ou le roman de l’anthropologie dogmatique ? », 15 septembre 2001
Liens externes
- Revue en ligne Philosophie, littérature et cinéma, 30 août 2021 - Marien Defalvard s'exprime sur son roman
- Le Masque et la Plume, Ă©mission du 3 janvier 2021
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