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L'Agent 212

L'Agent 212 est une série de bande dessinée belge humoristique créée en 1975 par Daniel Kox au dessin et Raoul Cauvin au scénario dans le no 1939 du journal Spirou. Elle met en scène l'agent 212, un agent de police débonnaire et gaffeur.

L'Agent 212
SĂ©rie
Station de métro « Janson » à Charleroi.
Station de métro « Janson » à Charleroi.

Scénario Raoul Cauvin
Dessin Daniel Kox
Couleurs Laurent
Genre(s) Franco-belge
Humour

Personnages principaux Arthur Delfouille

Pays Drapeau de la Belgique Belgique
Langue originale Français
Éditeur Dupuis
Nb. d’albums 30

Prépublication Spirou

Synopsis

L'Agent 212 peint durant le festival de street art Fresh Paint OLLN sur la façade de la Maison de la Citoyenneté à Ottignies.

La série met en scène un agent de police nonchalant et bien en chair, immatriculé 212, dans ses rapports avec ses supérieurs, ses collègues, son épouse qui le mettent dans des situations comiques[1].

Historique

La première apparition de l'agent 212 a eu lieu en 1975 dans le journal Spirou no 1939[2]. Il s'agit à l'origine d'une série qui ne devait pas durer, le dessinateur Daniel Kox tentait alors d'intégrer le studio de Peyo. En attendant il rencontre, par l'intermédiaire de Thierry Martens le rédacteur en chef de Spirou, le scénariste Raoul Cauvin qui lui propose un scénario de gags avec un agent de police, mais la série va intéresser le public et va continuer[3]. Dupuis a ensuite publié 27 albums de cette série en français et néerlandais. En 1990, lors de la parution de l'album Ris, ô poulet l'auteur a repris un gag paru dans le journal de Spirou en 1981. Ce dernier n'avait pas été intégré dans l'album 24 heures sur 24 à cause d'un graphisme trop différent. L'auteur a cependant redessiné les deux planches et créé d'après cette histoire la couverture du 12e album.

Personnages

L'Agent 212 statufié à Middelkerke, en Belgique.
  • Agent 212

Pour l'état civil, l'agent 212 répond au nom d'Arthur Delfouille. Agent de police, chez lui, c'est une véritable vocation. Il fait face à toutes les mésaventures auxquelles les policiers sont parfois (même rarement) exposés, quand il ne les produit pas lui-même. Naïf, gaffeur mais sympathique, l'agent 212 n'hésite pas à frôler le ridicule pour mener à bien ses missions.

  • Louise Delfouille

Épouse attentionnée et patiente, Louise a quand même son petit caractère. Elle n'hésite pas à raisonner Arthur quand il le faut et se laisse même parfois aller à un petit caprice. Très aimante, Louise soutient Arthur dans tout ce qu'il entreprend et le défend sans complexe lorsque sa mère fait des commentaires désobligeants à son égard[4].

  • Albert

Autre agent, ami (et souvent complice) de l'agent 212. En tant qu'agent, il est l'agent 121 mais le 15e album le nomme agent 213.

  • Le commissaire Raoul Lebrun

Il doit supporter les nombreuses gaffes de l'agent 212 (quand il n'en est pas la victime) et, par conséquent, les réprimandes de ses supérieurs. Cela vaut parfois comme sanction à l'agent 212 de se retrouver affecté à la circulation…

  • La belle-mère d'Arthur

Souvent invitée par sa femme, elle déteste Arthur qu'elle critique sans cesse, le traitant de « petit flic minable ». Elle est parfois victime de sa vengeance.

  • Bastien

Comme Albert, c'est un ami de l'agent 212 et aussi un collègue.

  • Wilfried

Wilfried est un chien errant, qui a commencé à suivre Arthur après qu'il lui a donné un os et joué avec lui dans le parc. L'agent 212 a essayé de se débarrasser de lui, mais il continuait à le suivre. N'ayant pas d'autre choix, il devait travailler avec lui à ses côtés. Le commissaire Raoul le lui a enlevé. En rentrant chez lui, Arthur a été surpris de le découvrir dans sa maison.

Publication

La collection originale

RĂ©Ă©dition

En 2003, sort un album intitulé Best Of, qui regroupe les meilleurs gags de la série[5].

Revues

La série est publiée pour la première fois dans le journal Spirou en 1975 dans le no 1939. Elle va être publiée régulièrement dans le journal sous forme de gag d'une planche, récit de deux, trois, quatre, cinq et six planches. En 1983, est publiée dans le no 2337 la 100e planche, la 200e planche en 1988 dans le no 2634, la 300e planche en 1994 dans le no 2924, la 400e planche en 1999 dans le no 3203 et la 500e en 2006 dans le no 3534. La série va aussi faire à plusieurs reprises la couverture du journal[2].

Divers

À Bruxelles, la rue du Marché aux Poulets porte également, depuis 2006, le nom « rue L’Agent 212 »[6] - [7].

Notes et références

  1. Patrick Gaumer, Dictionnaire mondial de la bande dessinée, Tours, Larousse, , 880 p. (ISBN 2-03-505 162-2), p. 7
  2. « L'agent 212 dans le journal de Spirou », sur Bdoubliees.com (consulté le )
  3. Nicolas Anspach, « Daniel Kox : « L’Agent 212 n’a pas été créé pour durer ! » », sur ActuaBD, (consulté le )
  4. Carte Ă  collectionner les personnages du journal de Spirou
  5. Collectif, Trésors de la bande dessinée : BDM, Villorba, Editions de l'Amateur, , 1295 p. (ISBN 978-2-85917-491-0), p. 92
  6. rue Marché aux Poulets (Kiekenmarkt) sur le site eBru
  7. Agent 212 sur le site detienne.net

Annexes

Bibliographie

  • Patrick Gaumer, Dictionnaire mondial de la bande dessinĂ©e, Tours, Larousse, , 880 p. (ISBN 2-03-505 162-2)
  • Collectif, TrĂ©sors de la bande dessinĂ©e : BDM, Villorba, Editions de l'Amateur, , 1295 p. (ISBN 978-2-85917-491-0)

Articles connexes

Liens externes

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