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L'Écho d'Oran

L'Écho d'Oran est un quotidien généraliste français implanté en Algérie (alors sous domination française) entre 1844 et 1963, puis nationalisé le par l'État algérien. Depuis 1963, il parait à Oran en arabe sous son nouveau nom El-Djoumhouriya (La République)[4].

L'Écho d'Oran
Image illustrative de l’article L'Écho d'Oran

Pays Algérie[1] - [2] - [3]
Langue Français
Périodicité Quotidien
Genre Généraliste
Date de fondation 1844
Ville d’édition Oran

Directeur de la rédaction Youcef Djebbari

Historique

L'Echo d'Oran No 1

Il fut fondé par un ancien sous-officier de l’Armée d’Afrique, recommandé par le Général de Lamoricière, le sieur Sadoux, qui succède à un certain Chauvet comme imprimeur à Oran. Il fonde ensuite un journal dit d'«annonces judiciaires administratives et commerciales» ayant pour titre L'Écho d’Oran.

Le numĂ©ro 1 est publiĂ© le (format 27,50/21,50). En première page un article intitulĂ© « Prospectus Â»[5].

Le , le cabinet du ministre de l’Instruction publique recommande un certain Perrier comme gérant provisoire de l’établissement typographique de L’Écho d’Oran, lequel compte, en , plus de 300 abonnés. Finalement, Perrier se voit octroyer l’autorisation de devenir gérant et imprimeur d’un journal d’opinion soumis aux mêmes sujétions qu’il était sous la direction de Sadoux.

Le , Raoul Perrier dirige L’Écho d’Oran et va être, pendant plusieurs décennies, au centre de tous les débats politiques importants.

L’Écho d’Oran était le quotidien le plus diffusé : 80 000 exemplaires en 1936, 93 000 en 1938 et 120 000 dans les années 60. Pierre Laffont crée l’« Écho Dimanche » en 1948 qui sera tiré plus tard jusqu’à 42 000 exemplaires et l’« Echo soir » en 1949 jusqu’à 25 000 exemplaires. Pierre Laffont assurera la présidence du syndicat des quotidiens jusqu’en 1962.

Par décret du , les autorités algériennes nationalisent le journal.

Notes et références

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

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