LĂ©on Quarton
Léon Quarton, né le à Laroche-Saint-Cydroine (Yonne), et mort le à Avallon[1], est un cheminot, syndicaliste de la CGT, Résistant communiste et déporté français.
Biographie
Son père est charpentier en bateau. Léon Camille Quarton commence à apprendre ce métier en 1925. En 1926, il adhère aux jeunesses communistes ainsi qu'au syndicat CGTU de la batellerie. En 1936, il entre au dépôt ferroviaire de Laroche-Migennes et intègre un syndicat de cheminots. Secrétaire de l’Union locale des syndicats CGT pendant quelques mois, il est aussi coresponsable en 1937-1938 du mouvement Amsterdam-Pleyel. Le 2 octobre 1939, il est mobilisé. Il revient après sa démobilisation à Migennes. Il est placé en résidence surveillée. Il rejoint le Front National (organe de résistance), et les FTPF. Le , il est arrêté. Il est interné à Auxerre et déporté aux camps de Natzweiler-Struthof (Vosges), de Gross-Rosen et à la centrale de Brieg (Allemagne). Le , Léon Quarton est libéré, et le , rapatrié. En 1947, il recommence à travailler. Il est homologué déporté résistant DIR, FFI et FFC. Ensuite, il est responsable local de la FNDIRP jusque dans les années 1980. Il meurt dans l'Yonne, et enterré dans le cimetière de cette commune aux côtés de son beau-fils, lui aussi cheminot et syndicaliste[2].
Hommage
- Plaque commémorative sur sa maison au Beugnon à Arcy-sur-Cure[3].
Notes et références
- « QUARTON Leon Camille », sur deces.matchid.io (consulté le )
- Michèle Rault, « QUARTON Léon, Camille », sur maitron.fr, (consulté le ).
- DA. G., « Un hommage rendu à Léon Quarton », L'Yonne Républicaine,‎ (lire en ligne, consulté le ).
Bibliographie
- Le Travailleur, 12 septembre 1936
- Robert Loffroy, Souvenirs de guerre (1939-1945), tapuscrit, p. 149.
- Adiamos-89 mars 2020