LĂ©on Carissan
Léon Jacques Carissan (Saint-Jean-d'Angély, – Penang, ), est un officier de marine français.
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(Ă 29 ans) Penang |
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Officier de marine |
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Biographie
Il entre à l'École navale en et en sort aspirant en . Il sert alors au service torpilles sur le croiseur cuirassé Bruix en Extrême-Orient (1907-1908) puis en escadre du Nord sur le contre-torpilleur Fanion.
Enseigne de vaisseau (), il devient en 1911 second du contre-torpilleur Tromblon dans l'Atlantique puis est envoyé aux sous-marins à Cherbourg comme chef du service torpilles-électricité du Mariotte.
En 1913, second du torpilleur Fronde à la division navale d'Extrême-Orient puis du Mousquet (1914), commandé par le lieutenant de vaisseau Théroinne. Officier torpilleur et TSF, il est à bord au moment de la déclaration de guerre. Le navire a alors comme mission d'assurer l'escorte du commerce entre Singapour et Colombo.
Lors d'un de ces missions, le , le Mousquet rencontre le croiseur allemand Emden au large de Penang. Écrasé par la puissance de feu de son adversaire, le Mousquet coule après une résistance héroïque. Le commandant tué, gravement blessé, Carissan, seul officier survivant, est recueilli par le Emden qui le débarque à Penang où il meurt trois jours plus tard des suites de ses blessures.
Il est fait chevalier de la LĂ©gion d'honneur Ă titre posthume en .
Après le 11 novembre 1918 et la victoire française, un butin de guerre français sera une partie de la marine de guerre allemande, dont un sous-marin renommé Carissan afin de rendre homme à l'officier, car, notamment, Léon Carissan, le 28 octobre 1914, après le combat contre l'Emden, « n’a voulu se laisser soigner qu’après tous les autres blessés de son bâtiment »[1].
Voir aussi
Bibliographie
- Étienne Taillemite, Dictionnaire des marins français, Paris, Tallandier, , 573 p. (ISBN 978-2-84734-008-2, OCLC 50268241), p. 86