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LĂ©on Bondoux

Léon Bondoux, né à Château-Chinon (Nièvre) le où il est mort le , est un médecin de campagne et homme politique français, membre de la Section française de l'Internationale ouvrière.

LĂ©on Bondoux
Fonctions
Député français
–
(87 ans et 28 jours)
Circonscription Arrondissement de Château-Chinon (Ville)
Maire de Château-Chinon (Campagne)
–
(16 ans)
Maire de Château-Chinon (Ville)
–
(2 ans)
Conseiller général du canton de Château-Chinon
– ?
Biographie
Nom de naissance Georges LĂ©on Bondoux
Date de naissance
Lieu de naissance Château-Chinon
Date de décès
Lieu de décès Château-Chinon
Nationalité Française
Parti politique SFIO
Profession MĂ©decin

Signature de LĂ©on Bondoux

Il est élu successivement conseiller général, maire puis député des villes nivernaise Château-Chinon (Campagne) et Château-Chinon (Ville). Durant la Seconde Guerre mondiale, il rejoint la Résistance au sein du maquis Louis de Larochemillay.

Biographie

Léon Bondoux fait ses études de médecine à la faculté de médecine de Paris et fait son internat au Havre, après avoir brillamment soutenu sa thèse, il ouvre un cabinet à Château-Chinon.

Il entre en politique en adhérant au Parti socialiste et devient conseiller général de la Nièvre et maire de Château-Chinon.

En 1935, il est rĂ©Ă©lu maire avec une large majoritĂ©, il se prĂ©sente aux Ă©lections lĂ©gislatives et est Ă©lu au second tour dĂ©putĂ© de la circonscription de Château-Chinon par 7 400 voix contre 6 155 Ă  son adversaire M. Aulois, le . Ses interventions Ă  la Chambre seront principalement axĂ©es sur les la dĂ©fense des intĂ©rĂŞts de sa rĂ©gion. Il fit un grand nombre de suggestions dans les domaines les plus divers de la vie quotidienne et concernant les infrastructures du Morvan.

Il dénonça les décrets-lois :

  • « Qui diminuent le pouvoir d'achat, aggravent le marasme de l'agriculture et du commerce, paralysent la vie Ă©conomique du pays ; le budget a vu son dĂ©ficit devenir de plus en plus inquiĂ©tant alors que la crise devient chaque jour plus redoutable. »
  • « Le parti socialiste pose sa candidature Ă  la succession des formations gouvernementales qui, durant ces dernières annĂ©es ont manifestĂ© leur impuissance et leur nocivitĂ©. » 

En 1936, il est nommé membre de la commission des Douanes et des Conventions commerciales de la commission de l'Hygiène à la Chambre, puis de la commission de la Marine militaire en 1938, et de la commission de la Santé publique la même année. Il ne participe à aucun débat, consacrant son temps à son rôle de commissaire.

Dispensé des obligations militaires à l'ouverture de la Seconde Guerre mondiale, il demanda à être incorporé à une unité combattante. Affecté au 13e régiment d'infanterie de Nevers, il sera fait prisonnier à Samer, près de Boulogne-sur-Mer, le . Prisonnier en Autriche, il va diriger pendant quatorze mois un service hospitalier à Vienne.

Libéré au début de l'année 1942, il retourne travailler à son cabinet médical, soignant les résistants, malgré le danger de la proximité de la Kommandantur. En 1942, après le débarquement allié, il rejoint le camp des Fréchots à Larochemillay. Il ne prendra pas part au vote du à Vichy sur le projet de loi constitutionnelle (un décret de a prorogé jusqu'au le mandat des députés élus en ).

Il rédige de sa main des affiches appelant à la mobilisation, placardées dans les villages du sud du Morvan, à la suite de quoi cent cinquante jeunes résistants viendront grossir les rangs de ce maquis. Continuant à assurer la bonne marche de l'infirmerie de campagne de cette troupe, auréolé de son prestige de médecin et d'ancien parlementaire du Front populaire, il arrive à modérer les jeunes maquisards de son groupe et évite un certain nombre d'exécutions sommaires contre des prisonniers militaires allemands. Il évite la prise d'assaut de Château-Chinon qui, selon toutes probabilités, aurait laissé un nombre de morts considérable sur le terrain. Il retrouve ses fonctions de maire de Château-Chinon (Campagne) en sa qualité de membre du comité départemental de la Libération et se présentera aux élections de 1945 pour la mairie de Château-Chinon (ville). Élu, il ne se représente pas en 1947. Il sera également élu en 1945 conseiller général de Château-Chinon et sera constamment réélu. Il assumera la vice-présidence de l'assemblée départementale et se consacrera à la restauration du réseau routier et à la modernisation de la santé[1].

Il continuera à exercer son métier de médecin et particulièrement son rôle de médecin chef de la maternité de Château-Chinon. Il est l'un des cofondateurs de l'Académie du Morvan à Château-Chinon en 1967[2].

Il meurt le à Château-Chinon[3].

Publications

  • Avec CĂ©line dans la forĂŞt morvandelle, rĂ©Ă©dition en 1990[4].

Notes et références

Annexes

Bibliographie

  • « LĂ©on Bondoux », dans le Dictionnaire des parlementaires français (1889-1940), sous la direction de Jean Jolly, PUF, 1960

Liens externes

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