Accueil🇫🇷Chercher

Léa Lootgieter

Journaliste française
Conseils utiles à la personne qui appose le bandeau

Léa Lootgieter, née le à Paris, est une journaliste culturelle spécialisée en art et musique, autrice, militante féministe et LGBT française.

Léa Lootgieter
une illustration sous licence libre serait bienvenue
Biographie
Naissance

Biographie

Carrière professionnelle

Diplômée de l'École du Louvre en 2010, Léa Lootgieter commence sa carrière de journaliste au Journal des arts, où elle s'occupe de l'actualité quotidienne pour le site Web et des critiques d'expositions d'art moderne pour le print[1]. En parallèle, elle pige également pour les rubriques « musique » et « sexo lesbo » de Têtue.com, sous le pseudonyme de Lou Verpillon[2], avant la fermeture du site en 2013. Elle travaille ensuite comme secrétaire de rédaction, notamment au sein des magazines Photo[3] et Stylist[4]. Depuis 2014, elle est responsable de la rubrique « musées, monuments et patrimoine » de News Tank Culture, agence de presse dédiée aux professionnels du secteur culturel[5], et animatrice de tables rondes lors la journée professionnelle Think Culture[6].

En , Léa Lootgieter publie le livre Les dessous lesbiens de la chanson, co-écrit avec Pauline Paris, autrice-compositrice et interprète. L'ouvrage, illustré par Julie Feydel, met en lumière les sous-entendus lesbiens de 40 textes du répertoire musical francophone, de 1920 à nos jours, et raconte l'histoire de ces chansons[7].

Engagement associatif

Léa Lootgieter commence son engagement militant à Act-Up Paris en 2009[8], où elle fait partie de la commission « égalité des droits ». Elle rejoint ensuite SOS homophobie en 2011, où elle occupe successivement les postes de co-référente de la commission lesbophobie et vice-présidente[9],[10]. Dans le cadre de ses fonctions, elle a été notamment coordinatrice du Rapport annuel de l'association en 2011[11], coordinatrice de la Première enquête française sur la bisexualité, lancée en partenariat avec Act-Up Paris, Bi'Cause et Le Mag en 2012 et publiée en 2015[12],[13], ainsi que co-rédactrice de L'Enquête sur la visibilité des lesbiennes et la lesbophobie en 2015[14]. Elle a également participé à l’écriture de la brochure de prévention sexuelle pour les FSF, Tomber la culotte, coordonnée par le Kiosque Infos Sida et Sida Info Service[15]. Après avoir quitté SOS homophobie en 2018, elle dénonce le sexisme qui régnait en son sein[16].

En parallèle de ses activités à SOS homophobie, Léa Lootgieter intègre en 2013 l'équipe fondatrice de la revue lesbienne Well Well Well, constituée de 11 journalistes réunies autour de Marie Kirschen, ancienne responsable de Têtue.com. Ensemble, le collectif lance un crowdfunding sur Ulule et réunit 17 366 € pour éditer le premier numéro qui sort le [17],[18]. Léa Lootgieter y publie notamment un reportage, Femmes des sixties, sur la vie des lesbiennes dans les années 1950-1960[19]. Peu après, elle devient co-présidente de l'Association des journalistes LGBT, créée au printemps 2013 à la suite des débats sur le mariage pour tous[20]. Elle co-rédige le kit Informer sans discriminer, conçu pour aider les professionnels des médias à mieux traiter les questions LGBT.

À partir de 2016 et jusqu'en 2018, Léa Lootgieter co-produit et co-anime, aux côtés d'une équipe plusieurs bénévoles, Gouinement Lundi sur la radio associative Fréquence Paris Plurielles. L'émission dédiée à la communauté LBT (lesbienne, biEs, trans) propose à ses invité-e-s de débattre des thématiques de société, sport et culture, avec « un parti pris résolument féministe Le programme est soutenu financièrement par les dons d'auditeurices et par la LIG (Lesbiennes d'intérêt général), fonds de dotation lesbien[21] . Dans ce cadre, elle réalise un reportage sur la première édition de la Conférence européenne lesbienne qui s'est tenue en à la Brotfabrik de Vienne (Autriche), diffusé le [22].

Publication

Le livre présente la face cachée de 40 titres d'hier et d'aujourd'hui abordant l'homosexualité féminine, qu'ils soient aujourd'hui méconnus ou devenus célèbres[23], à l'instar de Joe le taxi de Vanessa Paradis ou Comme un ouragan de Stéphanie de Monaco[24]. L'ouvrage n'est pas pensé de façon chronologique, mais suit un plan « qui permet d'enchaîner les portraits, les aveux qui tombent le masque, le brouillage du genre et l'émancipation assumée[25]. »

Notes et références

  1. « Léa Lootgieter », sur Le Journal des arts (consulté le ).
  2. « LGBT : Le plaisir solitaire est-il encore tabou chez les lesbiennes? Par Lou Verpillon », sur Cercle Jean Moulin (consulté le ).
  3. ululeFR, « Well Well Well », sur Ulule (consulté le ).
  4. « Stylist no 65 16 oct 2014 », sur fr.1001mags.com (consulté le ).
  5. « News Tank Culture : l'équipe », sur News Tank Culture (consulté le ).
  6. [vidéo] Think Culture 2020 - Débat : Les tiers lieux : quel rôle dans la politique culturelle ? sur Vimeo, mise en ligne par News Tank Network le (consulté le .
  7. « Quand un livre dévoile « Les dessous lesbiens de la chanson » », sur 20 Minutes (consulté le ).
  8. Léa Lejeune, « Médias: les lesbiennes invisibles », sur Slate.fr, (consulté le )
  9. « Paris : manifestation pour dénoncer une « loi homophobe » russe », L'Obs (consulté le ).
  10. Catherine Mallaval et Anne-Claire Genthialon, « Homophobie : en 2012, les langues se sont déliées », Libération (consulté le ).
  11. « Rapport de SOS homophobie: « Les agressions physiques augmentent encore » », sur adheos.org (consulté le ).
  12. « Première enquête sur la biphobie : « L'invisibilité des bi-e-s est un des problèmes les plus difficiles à combattre » », sur KOMITID, (consulté le )
  13. Anne-Claire Genthialon, « Bisexualité : «Une orientation sexuelle comme une autre» », sur Libération (consulté le )
  14. « En France, plus de la moitié des lesbiennes subissent des actes homophobes », sur Le Huffington Post, (consulté le )
  15. « 12 - Tomber La Culotte | Rapport sexuel | Lesbienne », sur Scribd (consulté le ).
  16. Elisa Centis, « Pourquoi le sexisme n'épargne pas les associations LGBTQ+ », Les Inrockuptibles, (consulté le ).
  17. « « Well Well Well » signe la renaissance de la presse lesbienne », sur LExpress.fr, (consulté le )
  18. « Well Well Well », sur Ulule (consulté le ).
  19. Marie Turcan, « « Well Well Well », la revue qui fait (enfin) parler les lesbiennes », Les Inrockuptibles, (consulté le ).
  20. « L'association des journalistes LGBT (AJL) lance son kit pour « informer sans discriminer » », sur komitid.fr, (consulté le ).
  21. « Gouinement lundi, une émissions 100 % lesbienne et bies », sur LIG, (consulté le )
  22. « Par-delà les frontières, les mobilisations lesbiennes en Europe : Gouinement lundi podcast », sur Gouinement lundi, podcast des lesbiennes, bies et trans, féministes, (consulté le ).
  23. « Les dessous lesbiens de la chanson : un livre dévoile la face homosexuelle de 40 titres du siècle », sur France Info, (consulté le ).
  24. « Comment la chanson française a parlé d'homosexualité et des genres depuis les années 50 », sur France Inter, (consulté le ).
  25. « Les chansons saphiques effeuillées », Le Monde,‎ (lire en ligne, consulté le ) .

Liens externes