KhemaĂŻs Ksila
Khemaïs Ksila, né le [1], est un homme politique tunisien.
KhemaĂŻs Ksila | |
KhemaĂŻs Ksila en 2013 | |
Fonctions | |
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Député de la deuxième circonscription de Nabeul | |
– (4 ans, 11 mois et 11 jours) |
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Élection | 26 octobre 2014 |
LĂ©gislature | Ire |
Groupe politique | Nidaa Tounes puis Allégeance à la patrie |
Constituant de la circonscription de Ben Arous | |
– | |
Élection | 23 octobre 2011 |
Biographie | |
Nom de naissance | KhemaĂŻs Ben Mohamed Ben Slimane Ksila |
Date de naissance | |
Nationalité | tunisienne |
Parti politique | Ettakatol, Nidaa Tounes, Tounes Awalan puis Al Badil Ettounsi |
Conjoint | Fatma Ksila |
Biographie
Opposant
Il est emprisonné pour ses opinions politiques par les régimes des présidents Habib Bourguiba et Zine el-Abidine Ben Ali[1].
Employé de la Société nationale des chemins de fer tunisiens durant quinze ans, il est licencié le puis se voit confisqué son passeport le [2]. Objet d'une surveillance policière, il est arrêté le et condamné le à trois ans de prison pour « diffamation contre l'ordre public et les autorités, diffusion de fausses nouvelles de nature à troubler l'ordre public et incitation des citoyens à transgresser les lois du pays »[2]. Il est finalement libéré le et obtient la restitution de son passeport en mai 2000[2]. En 2002, il s'exile en France et obtient le statut de réfugié politique[1]. Il devient alors marchand de journaux[1].
Constituant puis député
Rentré en Tunisie après la révolution de 2011, il représente son parti, Ettakatol, pour l'élection de l'assemblée constituante au sein de laquelle il est élu membre le .
Il démissionne de son parti le , dénonçant l'alliance avec Ennahdha et l'alignement de son parti, ainsi que l'absence de dialogue et de débat contradictoire avec les militants et adhérents ; il continue dès lors de siéger comme indépendant[3]. Il entend, avec d'autres démissionnaires, fonder un nouveau mouvement politique[4] avant de rejoindre finalement Nidaa Tounes et d'entrer au sein de son comité élargi[5].
Il est élu à l'Assemblée des représentants du peuple lors des élections du 26 octobre 2014. Membre du groupe parlementaire de Nidaa Tounes, il le quitte en juin 2017 puis rejoint les rangs du groupe Allégeance pour la patrie en avril 2018[6]. En effet, le , il rejoint le parti Tounes Awalan, dont il devient secrétaire général chargé des relations extérieures[7], puis Al Badil Ettounsi après la fusion des deux partis en septembre 2018[8].
Vie privée
Khemaïs Ksila est marié et père de trois enfants[1].
Références
- Pierre-Anthony Allard, « Hommage aux marchands de journaux »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), sur revue-medias.com
- « Communiqué de presse concernant l'entretien de Mary Robinson et de Khemaïs Ksila »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), sur fidh.org,
- « Fin de partie »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), sur lapresse.tn,
- « Khemais Ksila et les démissionnaires d'Ettakatol créent leur mouvement », sur businessnews.com.tn, (consulté le )
- « Nidaa Tounes annonce la composition de ses comités exécutif et élargi », sur leaders.com.tn, (consulté le )
- « Khemais Ksila », sur majles.marsad.tn (consulté le )
- « Le mouvement Tounes Awalan lancé officiellement », sur mosaiquefm.net, (consulté le )
- « Tunisie : fusion entre les partis Al-Badil Ettounsi et Tounes Awalan », sur kapitalis.com, (consulté le )