Katerina Bilokour
Katerina Vassilivna Bilokour, (en ukrainien : Катерина Василівна Білокур) est une artiste peintre ukrainienne née le dans le village de Bogdanivka, district de Pyriatyn, province de Poltava dans l'Empire russe et décédée le dans le village de Bogdanivka, district de Yahotyn, Oblast de Kiev en République socialiste soviétique d'Ukraine.
Naissance | Bogdanivka (en) |
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Décès |
(à 60 ans) Iahotyn |
Sépulture | |
Nom dans la langue maternelle |
Катерина Білокур |
Nationalité | |
Activités | |
Distinctions |
Ordre de l'Insigne d'honneur () Travailleur artistique émérite de l'URSS (d) () Peintre du peuple de l'URSS (d) () |
Biographie
Fille de Vassili Iossifovitch et de Pavlovna Akoulina, paysans ukrainiens qui ont en outre deux fils Grigori et Paul, elle doit comme la plupart des filles de son milieu être capable de tenir une maison, savoir travailler aux champs pour devenir une bonne épouse qui saura au mieux servir les intérêts de la ferme du paysan auquel elle sera probablement mariée. Et faute d'argent, mais aussi parce que cela ne paraît pas nécessaire, car son père et son grand-père qui lui donnent ses premières leçons de lecture, vers 6 ou 7 ans, pensent, vu ses facilités, qu'elle peut s'en passer d'autant plus qu'elle est très utile à la maison. Donc les journées se passent à travailler aux champs, au jardin, exécuter les tâches ménagères au domicile. Mais à la fin de l'adolescence, vers 15 ou 17 ans, son goût pour le dessin et la peinture l'emportent et la nuit venue, jusqu'à ce qu'elle tombe de sommeil, elle dessine, elle peint en cachette, car encore à 14 ans on la menaçait du fouet si elle se livrait à cette occupation. Elle peint même sur les murs d'une pièce de la maison de ses parents. Elle fabrique toute seule ses pinceaux, parfois avec des poils de queue de chat coupés à la longueur adéquate, 9, 12 ou 36 si l'on en croit la page wikipédia en russe, et ses couleurs avec les herbes et les végétaux qui poussent alentour : viornes, betteraves, oignons, baies de sureau mais ces couleurs ne sont pas très stables. Elle arrive parfois à se procurer de la peinture à l'huile et utilise aussi du fusain sur du tissu. À part Ivan Grigorevitch Kalyta, un professeur artiste amateur exerçant à la campagne et respecté par son père, qui lui dispense quelques conseils, autour d'elle on ne la comprend pas et on lui dit que ces activités ne servent à rien, que sa peinture est stupide, mais Katerina résiste inspirée par toutes les fleurs qui l'entourent et probablement aussi par le contexte culturel populaire. En Ukraine énormément de fleurs sont brodées sur des textiles d'usage courant (nappes, serviettes, chemins de table...), où les fillettes se tressent des couronnes de fleurs champêtres, où les murs des habitations paysannes blanchis à la chaux ont parfois des peintures de fleurs au-dessus des fenêtres et des portes.
Entre 1915 et 1917, un voisin, un meunier entreprenant, organise un atelier théâtral et sachant que Katerina sait peindre et dessiner, il lui demande de l'aide pour réaliser les décors du spectacle présenté sur le plan d'eau de son moulin. Plus tard, à condition que cela ne gêne pas son travail à la maison et au potager ses parents lui permettent d'apprendre des rôles qu'elle interprète par exemple dans Natalka Poltavka d'Ivan Kotliarevsky, Demande en mariage à Goncharovka de Grigori Fedorovitch Kvitka-Osnovianenko, Servante et Malheureux d'Ivan Karpenko-Kary, Ouvrier agricole de Tarass Chevtchenko et bien d'autres. Cependant son âge ne convient pas pour certains personnages et elle est orientée vers ceux de servante où d'épouse, fonction que ses parents à leur grand désespoir voudraient bien lui voir tenir en réalité. À la campagne, à cette époque, une fille de 24 ou de 26 non mariée était une «catastrophe».
En 1922 ou 1923, elle essaie d'entrer au collège d'art de la céramique à Myrhorod et en 1928 au collège du théâtre à Kiev. Mais elle n'est pas retenue car elle n'a pas le certificat de scolarité attestant de la fréquentation scolaire de sept ans. Cela ne la décourage pas: elle trouve des opportunités, rares, pour rencontrer d'autres artistes, voir, étudier leurs œuvres.
Le carcan familial, le poids des mœurs villageoises, la charge de travail difficile à concilier avec son activité créatrice, les douleurs dans les jambes atteignent le moral de la jeune artiste. Elle effectue un pèlerinage à Kaniv sur la tombe de Chevtchenko puis, en 1934, songe à se suicider par noyade malgré le tabou que cela représente pour une croyante sincère. Mais comme elle l'a montré jusque là en assumant son originalité elle prend la ferme résolution d'être ce qu'elle a toujours été: une artiste. Ses parents se résignent.
En 1939, lors d'une visite chez sa cousine elle entend une chanson interprétée par Oxana Petroussenko et émue elle lui envoie, au théâtre universitaire à Kiev, une lettre intitulée à juste titre «Confessions» accompagnée d'un dessin. Malgré la démarche style bouteille à la mer, le texte parvient à la chanteuse très en vogue alors. Touchée par les confessions de la paysanne, Oxana montre cette lettre à ses amis et à Vladimir Khitko qui travaille à la maison d'art de Kiev. Celui-ci se rend à Bogdanivka et séduit par ce qu'il découvre, aide Katerina à réaliser une première exposition de 11 œuvres à Poltava en 1940 où les responsables de la maison de l'art populaire avaient manifesté leur intérêt. Dans la foulée, elle expose à Kiev puis l'année suivante à Poltava où elle obtient un énorme succès auprès des amateurs et des critiques. Elle obtient un prix et part à la découverte du monde artistique à Kiev et à Moscou avec Khitko. Elle découvre la Galerie Tretiakov, le Musée des beaux-arts Pouchkine, le Musée Lénine et manifeste sa préférence pour les petits maîtres hollandais, les Ambulants et les impressionnistes. Dans un premier temps elle est accablée par le niveau des œuvres présentées mais elle comprend vite la particularité de son talent: elle est le peintre des fleurs car aucun ne les a peintes ainsi, comme dans un rêve, avant elle.
L'occupation nazie, deux ans, est très éprouvante pour la jeune artiste comme pour tout le monde sans aucun doute. Pendant cette période, elle ne peint presque pas et tous les tableaux qu'elle avait exposés à Poltava sont brûlés cependant elle parvient à sauver ceux qui n'avaient pas été présentés.
Après la libération du village, elle se remet à peindre intensément et produit quelques-unes de ses meilleures œuvres. Dès 1944, Vassili Grigorievitch Nagaï, le directeur du musée d'état d'art populaire décoratif achète et expose ses œuvres ce qui explique l'importance de la collection de tableaux que possède maintenant cet établissement. En 1949, elle est admise dans l'Union des artistes ukrainiens qui va l'aider et en 1951 elle reçoit une médaille d'honneur de cette institution. Les années 1950 sont les années les plus fructueuses de sa production en nombre et en qualité cependant elle peint lentement: on sait qu'elle a mis trois semaines pour peindre Champ kokhozien. Des représentants de la culture ukrainienne viennent la voir à Bogdanivka, elle participe à de nombreuses expositions, se met à l'aquarelle, rencontre et correspond avec le poète Pavlo Grigorovitch Tychyna et son épouse Lidia Petrovna, l'écrivain et poète Mykola Bazhan, le peintre et illustrateur Vassyl Kassiyan, le critique d'art et directeur du musée d'état d'art populaire décoratif ukrainien Vassili Grigorievitch Nagaï, le graphiste Anton Sereda, un artiste de Poltava Matvey Alexeevitch Dontsov et son épouse Julia Ivanovna Andreevitch, l'artiste Emma Ilinichna Gourievitch, l'historien de l'art Stefan Andreevitch Taranouchenko, l'artiste Elena Lvovna Koulchitskaya, le peintre Stepan Kyrychenko. Elle inspire des étudiants comme Olga Bintchouk, Tamara Ganja, Anna Samarskaya. De plus ses lettres montrent qu'elle a un véritable talent épistolaire. En 1954, lors d'une exposition internationale à Paris, ses tableaux L'oreille du roi, Le bouleau et Champ kolkhozien sont exposés. Pablo Picasso selon des témoins, s'arrête longuement devant et dit «Si on avait une femme peintre d'un tel niveau chez nous, le monde entier parlerait d'elle». Toutes ces relations, ces échanges, ne l'empêchent pas de continuer à vivre dans son village natal; ses absences sont de courte durée sauf une fois, en 1955, où elle effectue un séjour de deux mois dans la maison des écrivains.
En 1948, son père qui était charpentier et qui travaillait au noir dans une brigade de construction meurt et sa fille se retrouve seule avec sa mère malade. Pas pour très longtemps: après moult changements, trois ans après, la belle-fille vient habiter avec elles et la situation familiale devient très pénible pour Katerina car l'«intruse» qui travaille au kolkhoze ne supporte pas de la voir peindre, ni dessiner, ni, certainement, recevoir en 1956, la distinction Artiste du Peuple de la République socialiste soviétique d'Ukraine.
Sa mère maintenant très âgée devient gravement malade et toute la charge des soins et des travaux domestiques lui reviennent. Cela lui prend beaucoup de l'énergie et du temps qu'elle réservait auparavant à la peinture. Sa santé aussi se dégrade. Elle se soigne elle-même. Écrivant à Julia Alexandrovna à la mi- pour lui demander un médicament et deux citrons, elle raconte qu'elle a trouvé dans la pharmacie du village un remède semblable à du fumier de vache! C'est très épuisée, avec des douleurs dans les jambes et à l'estomac qu'elle s'éteint, peu après sa mère, à l'hôpital du district de Yahotyn. Dans son village, d'abord on érige un mémorial puis en 1977 on inaugure un musée qui lui est consacré.
La liste des œuvres ci-dessous donne une idée précise des thèmes abordés, du rythme de la production, de la taille des tableaux et de leur répartition dans les musées de sa région. On peut aussi, en dehors des musées, assister, le moment venu, au spectacle du ballet Katerina Bilokour créé par Lesya Dychko en 1980, regarder le documentaire Le monde magique de Katerina Bilokour sorti en 1986, les deux épisodes du film Lotta tourné en 1990 par Victor Vassilenko où la comédienne Raïssa Nedachkovskaya incarne Katerina, posséder la médaille frappée à son effigie en l'an 2000, la faire connaître en affranchissant le courrier avec le timbre la représentant, émis la même année, et avoir une pensée pour elle et ses rêves de fleurs en empruntant une rue qui porte son nom à Kiev.
Enfin pour ceux qui fréquentent les remises de prix accompagnées parfois de buffets, on a créé le Prix Bilokour qui récompense les artistes et les peintres les plus talentueux.
Œuvres
Évidemment les titres des onze tableaux brûlés à Poltava pendant la seconde guerre mondiale sont peut être mentionnés mais ne sont pas ceux présents dans une collection particulière ou dans un musée.
- Femme à la veste verte. 1920.
- Fleurs. 1920.
- Nature morte. 1920.
- Portrait d'Olga Bilokour sa sœur. 1928. Huile sur contreplaqué. 58,3 cm × 51 cm. Propriété de «Н. О. Борисенко» (N. O. Borissenko).
- Portrait de Hope Kononeneko. 1929.
- Paysage avec un moulin. 1930.
- Portrait de la kolkhozienne Tatiana Bakmach. 1932-1933. Huile sur contreplaqué. 60 cm × 88 cm. Musée historique de Yahotyn.
- Bouleaux. 1934.
- Fleurs le long du clayonnage de la clôture. 1935. Huile sur toile. 105,5 cm × 72 cm. Musée d'état d'art populaire décoratif ukrainien à Kiev.
- Fleurs. 1936.
- Portrait des nièces de l'artiste. 1937-1939. Huile sur toile. 106 cm × 72 cm. Propriété de «Х. Я. Білокур » ( Kh. Ya. Bilokour).
- Fleurs dans la brume. 1940. Huile sur toile. 110 cm × 84 cm. Musée d'art de Poltava.
- Dahlias. 1940. Huile sur toile. 72,5 cm × 56,5 cm. Musée historique de Yahotyn.
- Portrait de Sofia Zourby. 1940. Crayon sur papier. 35 cm × 26 cm. Musée historique de Yahotyn.
- Moineaux. 1940.
- Fleurs des champs. 1941. Huile sur toile. 87,5 cm × 74 cm. Musée d'état d'art populaire décoratif ukrainien à Kiev.
- Portait de Nadia Bilokour. 1941. Huile sur toile. 53,5 cm × 48 cm. Musée d'état d'art populaire décoratif ukrainien à Kiev.
- Fleurs au crépuscule. 1942. Huile sur toile. 103 cm × 63,5 cm. Musée d'art de Poltava.
- Fleurs sur fond bleu. 1942-1943. Huile sur toile. 107 cm × 71 cm. Musée d'état d'art littéraire Taras Chevtchenko à Kiev.
- Fleurs décoratives. 1945. Huile sur toile. 107 cm × 72,5 cm. Musée d'état d'art populaire décoratif ukrainien à Kiev.
- Végétation luxuriante. 1944-1947. Huile sur toile. 118 cm × 87 cm. Musée d'état d'art populaire décoratif ukrainien à Kiev.
- Dons de la Nature. 1946. Huile sur toile. 65 cm × 48 cm. Musée d'état d'art populaire décoratif ukrainien à Kiev.
- Pivoines. 1946. Huile sur toile. 56,7 cm × 48,5 cm. Musée d'art de Poltava.
- Trentième anniversaire de la Révolution d'Octobre. 1947. Huile sur toile. 104,5 cm × 99,5 cm. Musée d'état d'art populaire décoratif ukrainien à Kiev.
- Pivoines. 1948. Huile sur toile. Propriété de «П. Г. Тичини» (P. G. Titchini).
- Fleurs et noix. Nature morte. 1948. Huile sur toile. 48 cm × 56 cm. Musée d'état d'art populaire décoratif ukrainien à Kiev.
- Champ kolkhozien. 1948-1949. Huile sur toile. 115 cm × 97 cm. Musée d'état d'art populaire décoratif ukrainien à Kiev.
- Kolkhozienne. 1949. Crayon sur papier. 59 cm × 77 cm. Musée d'état d'art populaire décoratif ukrainien à Kiev.
- L'oreille du roi. 1949. Huile sur toile. 118 cm × 88 cm. Musée d'état d'art populaire décoratif ukrainien à Kiev.
- Femme avec une canne, croquis. 1950.
- Citrouilles en fleurs. 1950. Crayon sur papier. 35 cm × 28 cm. Musée historique de Yahotyn.
- Petit-déjeuner. Nature morte. 1950. Huile sur toile. 52 cm × 55,5 cm. Musée d'état d'art populaire décoratif ukrainien à Kiev.
- Autoportrait. 1950. Crayon sur papier. 76 cm × 58 cm. Propriété de Х. Я. Билокур ( Kh. Ya. Bilokour).
- Raisins et mûres. 1950. Huile sur toile. 30 cm × 25,5 cm. Musée historique de Yahotyn.
- Fleurs, pommes et tomates. Nature morte. 1950. Huile sur toile. Musée d'état d'art populaire décoratif ukrainien à Kiev.
- Pente raide. 1950. Crayon sur papier. 41 cm × 29 cm. Musée historique de Yahotyn.
- Fleurs et bouleaux au crépuscule. 1950. Huile sur toile. 120,5 cm × 80 cm. Musée d'état d'art populaire décoratif ukrainien à Kiev.
- Rose trémière. 1950. Huile sur toile. 63 cm × 46 cm. Musée d'état d'art populaire décoratif ukrainien à Kiev.
- Iris. 1950. Huile sur toile. 22,5 cm × 19 cm. Musée historique de Yahotyn.
- Branches de saule. 1950. Huile sur toile. 23,5 cm × 19,5 cm. Musée historique de Yahotyn.
- Le temps apporte des changements. 1950. Huile sur toile. 80 cm × 65,5 cm. Musée historique de Yahotyn.
- Un garçon en colère. 1950.
- Fêtards (une scène humoristique). 1950.
- Hata grand-père Savva. 1950.
- Pastèque, carottes et fleurs. Nature morte. 1951. Huile sur toile. 65 cm × 49 cm. Musée d'état d'art populaire décoratif ukrainien à Kiev.
- Fleurs du jardin. 1952. Huile sur toile. Musée historique de Yahotyn.
- Blé, fleurs et raisins. 1950-1954. Huile sur toile. 72,5 cm × 57 cm. Musée d'art de Poltava.
- Khata (ou chata: habitation paysanne d'Ukraine) à Bogdanivka. 1955. Huile sur toile. 48 cm × 49,5 cm. Musée d'état d'art populaire décoratif ukrainien à Kiev.
- Bouquet de fleurs. 1954 ou 1959 ? Huile sur toile. 65 cm × 49 cm. Propriété de C. A. Tapaнущөнка (S. A. Taranouchenka).
- Roses et rose trémière. 1954-1958. Huile sur toile. 64,5 cm × 48,5 cm. Musée d'état d'art populaire décoratif ukrainien à Kiev.
- Autoportrait. 1955. Crayon sur papier. 66 cm × 43 cm. Musée historique de Yahotyn.
- Près du barrage de Bogdanivka. 1955. Huile sur toile. 78 cm × 64,5 cm. Musée d'état d'art populaire décoratif ukrainien à Kiev.
- Branche de pommier. 1955. Crayon sur papier. 37 cm × 32 cm. Maison centrale d'art populaire à Kiev.
- Bosquet. 1955. Aquarelle sur papier. 58 cm × 58 cm. Musée historique de Yahotyn.
- Dans le district de Shramkivka, oblast de Tcherkassy. 1955-1956. Huile sur toile. 71 cm × 91 cm. Musée d'état d'art populaire décoratif ukrainien à Kiev.
- Au-delà du village. 1956. Aquarelle sur papier. 30 cm × 41 cm. Musée historique de Yahotyn.
- Près du barrage de Bogdanivka en septembre. 1956. Aquarelle sur papier. 50 cm × 40,5 cm. Musée d'état d'art populaire décoratif ukrainien à Kiev.
- Autoportrait. 1957. Crayon sur papier. 63,5 cm × 43,5 cm. Musée d'état d'art populaire décoratif ukrainien à Kiev.
- Dahlias. 1957. Huile sur toile. 51,5 cm × 38,6 cm. Musée d'état d'art populaire décoratif ukrainien à Kiev.
- Fleurs et boules-de-neige (Viornes obiers). 1958. Huile sur toile. 118 cm × 85 cm. Musée d'état d'art populaire décoratif ukrainien à Kiev.
- Printemps précoce. 1958. Aquarelle sur papier. 50 cm × 41,5 cm. Musée historique de Yahotyn.
- Pivoines. 1958. Huile sur toile. 50 cm × 40,5 cm. Musée d'état d'art populaire décoratif ukrainien à Kiev.
- Nature-morte avec épis et cruche. 1958-1959. Huile sur toile. 54 cm × 47 cm. Musée d'état d'art populaire décoratif ukrainien à Kiev.
- Pommes de Bogdanivka. 1958-1959. Huile sur toile. Musée historique de Yahotyn.
- Bouquet de fleurs. 1959. Huile sur toile. 29 cm × 26 cm. Musée historique de Yahotyn.
- Fleurs et légumes. Nature-morte. 1959. Huile sur toile. 30,5 cm × 25,5 cm. Musée d'état d'art populaire décoratif ukrainien à Kiev.
- Betterave. Nature-morte. 1959. Huile sur toile. 33 cm × 30 cm. Musée historique de Yahotyn.
- Fleurs. 1959. Huile sur toile. 73 cm × 54 cm. Musée d'état d'art populaire décoratif ukrainien à Kiev.
- Automne. 1960. Aquarelle sur papier. 50 cm × 40,5 cm. Musée historique de Yahotyn.
- Nature-morte avec du pain. 1960. Huile sur toile. 55 cm × 60 cm. Musée historique de Yahotyn.
- Bouquet de fleurs. 1960. Huile sur toile. 50 cm × 40 cm. Musée d'état d'art populaire décoratif ukrainien à Kiev.
- Nature-morte. 1960. Huile sur toile. 62 cm × 56 cm. Musée historique de Yahotyn
Bibliographie
- Album Katerina Bilokur édité en 1975 à Kiev par «Art» (Мистөҷтво), d'où a été traduite de l'anglais la liste des œuvres laquelle a été mise par ordre chronologique lorsque ce n'était pas le cas.
Autres
- On peut lui trouver quelques ressemblances avec l'artiste Séraphine de Senlis.
- Beaucoup de renseignements ont été pris dans la traduction automatique de la page Wikipédia en russe.