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Karl Immanuel Nitzsch

Karl Immanuel Nitzsch (, Borna - , Berlin) est un dirigeant de l'église luthérienne allemande. Il est le père du théologien Friedrich August Nitzsch.

Karl Immanuel Nitzsch
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Universitäts- und Landesbibliothek Sachsen-Anhalt (d)[1]
Vue de la sépulture.

Biographie

Il est né dans la petite ville saxonne de Borna près de Leipzig. Son père, Karl Ludwig Nitzsch, alors pasteur et surintendant à Borna, devient plus tard (1790) professeur à Wittemberg et directeur (1817) du séminaire des prédicateurs. Il est envoyé étudier à Schulpforta en 1803, puis à l'université de Wittenberg en 1806. En 1809, il obtient son diplôme et en 1810, il devient privatdozent à l'université. Devenu diacre à la Schlosskirche en 1811, il fait preuve d'une énergie et d'un zèle remarquables lors du bombardement et du siège de la ville en 1813. En 1815, il est nommé précepteur au séminaire des prédicateurs qui est établi à Wittenberg après la suppression de l'université.

De 1820 à 1822, il est surintendant à Kemberg et, la dernière année, il est nommé professeur ordinaire de théologie systématique et pratique à Bonn. Il y reste jusqu'à ce qu'il soit appelé à succéder à Philip Marheineke à Berlin en 1847 ; par la suite, il devient prédicateur universitaire, recteur de l'université[2], prévôt de St Nicolai (en 1854) et membre du conseil suprême de l'église, en cette dernière qualité il est l'un des promoteurs les plus capables et les plus actifs de l'Union évangélique. Il représente la Vermittelungstheologie de l'école de Friedrich Schleiermacher[3].

Ouvrages publiés

Les principaux ouvrages de Nitzsch sont : System der christlichen Lehre (1829 ; 6e Ă©dition, 1851), Praktische Theologie (1847-1860 ; 2e Ă©dition, 1863-1868), Akademische Vorträge ĂĽber christliche Glaubenslehre (1858), et plusieurs sĂ©ries de sermons. Selon Otto Pfleiderer, (DĂ©veloppement de la thĂ©ologie, p 123) : « Il a pris pour point de dĂ©part la pensĂ©e fondamentale de Schleiermacher, que la religion n'est pas doctrine mais vie, conscience directe, sentiment. En mĂŞme temps, il cherchait Ă  rapprocher le sentiment religieux de la connaissance et de la volontĂ© plus que Schleiermacher ne l'avait fait ; il a mis un accent particulier - et Ă  juste titre - sur la reconnaissance d'une union nĂ©cessaire et radicale de la religion avec la morale, traitant en consĂ©quence Ă  la fois la dogmatique et l'Ă©thique dans son System der christlichen Lehre ". On peut Ă©galement citer sa Protestantische Beantwortung, rĂ©ponse Ă  la Symbolik de Johann Adam Möhler (1796-1838)[4] parue Ă  l'origine dans les Studien und Kritiken, dont il est l'un des fondateurs.

Bibliographie

Références

Liens externes

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