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Karlóvasi

Karlóvasi (en grec moderne : Καρλόβασι) est une ville et une ancienne municipalité située sur l'île de Samos, dans la périphérie d'Égée-Septentrionale en Grèce. Depuis 2019 et la mise en œuvre du programme Clisthène I, elle constitue le siège du dème de Samos-Ouest[1].

Karlóvasi
Nom officiel
(el) Νέον Καρλοβάσιον
Géographie
Pays
Périphérie
District régional
Samos Regional Unit (d)
Dème
Localisation géographique
Capitale de
Coordonnées
37° 47′ 30″ N, 26° 42′ 18″ E
Démographie
Population
6 708 hab. ()
Carte

Selon le recensement de 2011, l'ancienne municipalité de Karlóvasi compte 9 855 habitants, dont 6 708 dans la localité de Néo Karlóvasi[2].

Durant la période byzantine, la région riche en eau était probablement densément peuplée[3]. L'étymologie de son nom est obscure et plusieurs hypothèses ont été formulées[4]. Elle est mentionnée dans un document de 1625 par Nikolaos Iakovou, ktetor du monastère du prophète Élie[5]. Karlóvasi est une ville ayant un patrimoine culturel et une histoire industrielle riches, liés en particulier au travail du cuir[6] et à une industrie du tabac active dans les années 1900.

Lykoúrgos Logothétis, dirigeant de l'île au cours de la guerre d'indépendance grecque, a grandi à Karlóvasi[7] - [8]. Le poète Yánnis Rítsos, dont la femme possédait une maison à Karlóvasi, est une autre personnalité liée à la ville[9].

  • Vue de la ville depuis les hauteurs.
    Vue de la ville depuis les hauteurs.
  • Place centrale de Karlóvasi en 2008.
    Place centrale de Karlóvasi en 2008.
  • Église Ágios Nikoláos.
    Église Ágios Nikoláos.

Notes et références

  1. (el) « NOMOΣ ΥΠ’ ΑΡΙΘΜ. 4555 ΦΕΚ Α’ 133/19.07.2018 » [« Loi 4555 FEK A' 133/19.07.2018 »], sur le site kodiko.gr, (consulté le ).
  2. (grk) ELSTAT, « Απογραφή Πληθυσμού - Κατοικιών 2011. ΜΟΝΙΜΟΣ Πληθυσμός » [« Recensement de la population et des logements de 2011. Population permanente »] [xls], sur www.statistics.gr (consulté le ).
  3. Élisabeth Malamut, Les îles de l’Empire byzantin (VIIIe – XIIe siècle), Paris, Éditions de la Sorbonne, , 712 p. (ISBN 979-10-351-0599-0, lire en ligne), p. 235.
  4. Evangelía Baltá 1999, p. 26–27.
  5. Evangelía Baltá 1999, p. 24.
  6. (en) Anthony J. Papalas, Rebels and Radicals: Icaria 1600-2000, Wauconda, Bolchazy-Carducci Publishers, , 354 p. (ISBN 978-0-86516-605-9, lire en ligne), p. 135.
  7. (en) Paschalis Kitromilides et Constantinos Tsoukalas, The Greek Revolution: A Critical Dictionary, Cambridge, Harvard University Press, , 800 p. (ISBN 978-0-674-98743-2, lire en ligne), p. 316.
  8. (el) Konstantínos Belsís, Από την οθωμανική νομιμότητα στο εθνικό κράτος : Το "άτομο" στο επίκεντρο της ιστορίας: Λυκούργος Λογοθέτης (1772-1850) πολιτική βιογραφία [« De la Légitimité ottomane à l'État-nation. L'« individu » au cœur de l'histoire, Lykoúrgos Logothétis (1772-1850) une biographie politique »], Athènes, Papazisi, , 378 p. (ISBN 978-960-02-3072-7, lire en ligne), p. 359.
  9. (en) Kostas Myrsiades, Drinking from the Blood-Pit: Meditations on Flittering Shadows, Bloomington, Xlibris Corporation, , 98 p. (ISBN 978-1-5434-2509-3, lire en ligne), p. 71.

Bibliographie

  • (en) Evangelía Baltá (en), « Açıl Susam, açıl », dans Peuple et production : pour une interprétation des sources ottomanes, Isis, , 281 p. (ISBN 978-975-428-146-0, lire en ligne), p. 23–27.
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