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Karatekas and Co

Karatekas and Co est une série télévisée française en six épisodes de 80 minutes, réalisée par Edmond Tyborowski et diffusée à la télévision du au . La série fut l'une des dernières fictions de l'ORTF à être diffusée en noir et blanc[1].

Karatekas and Co
Titre original Karatekas and Co
Genre Série télévisée policière
Acteurs principaux Jean Marais
Pays d'origine Drapeau de la France France
Chaîne d'origine Première chaîne de l'ORTF
Nb. de saisons 1
Nb. d'Ă©pisodes 6
Durée 80 minutes
Diff. originale

Synopsis

Cinq personnages venus de divers services se sont réunis pour former le Karatékas, agence spécialisée dans la pratique de l’activisme pacifiste. L’équipe est dirigée par l'Empereur (Jean Marais), homme cultivé, est officiellement conservateur en chef du Musée Guimet mais aussi ancien agent diplomatique spécial en Extrême-Orient. À l'occasion, il reprend du service quand la cause lui paraît bonne et cela va l'entrainer dans six aventures. Avant chaque enquête, l'Empereur et ses amis font un entrainement de karaté. En tant que pacifistes, c'est leur seule arme pour se défendre contre les terroristes et les espions.

Fiche technique

  • Titre : Karatekas and Co
  • RĂ©alisation : Edmond Tyborowski
  • ScĂ©nario : JosĂ© RubĂ©ry
  • Adaptation et dialogues : Henri Viard
  • Musique : JosĂ© Rubery
  • Direction musicale : Henri PĂ©lissier
  • Combats et cascades : Claude Carliez
  • Armes et explosifs : Marc Cauvy
  • Directeur de la photographie : Claude Robin
  • Production : Office de Radiodiffusion TĂ©lĂ©vision Française (ORTF)
  • Atelier de production : Claire Bonneval
  • DĂ©coration : Alain Maumoury et Robert Voisin
  • Costumes : Yvonne Sassinot
  • IngĂ©nieurs du son : Claude Couchouron et Michel Augei
  • Montage magnĂ©toscope : ThĂ©rèse Sontag
  • Pays : Drapeau de la France France
  • Langue : français
  • Format : VidĂ©os en Noir et Blanc - son mono
  • Nombre d'Ă©pisodes : 6
  • DurĂ©e : 480 minutes (80 x 6)
  • Dates de première diffusion : Drapeau de la France France :

Distribution

  • Jean Marais : L'Empereur
  • Anna GaĂ«l : Diana
  • Bernard Rousselet : Georges Schmid
  • Iska Khan : Iska
  • Jean-Pierre Mary : Jacques Filotin
  • Autres acteurs selon les Ă©pisodes :
  • Nicole Pescheux : Chiquitta (Ă©pisode 1)
  • Malka Ribowska : Eleonor Freeman (Ă©pisodes 1 et 6)
  • Gamil Ratib : Sandra Goor
  • Georges de Caunes : lui-mĂŞme
  • Paul Rieger : le gendarme (Ă©pisode 2)
  • Jean Coste : le boulanger
  • Max Amyl : l'ingĂ©nieur du barrage (Ă©pisode 3)
  • Bernadette Stern : Karine
  • Alain Nobis : le PDG
  • Guy Delorme : le perceur de coffre fort
  • Nicolas Vogel : Georges de Caussade (Ă©pisode 4)
  • Robert Berri : le commissaire Cassou
  • Pierre Mirat : Gaubelle
  • Yvon Sarray : le prĂ©fet
  • Jacques Hilling : Le PDG Le Vigan (Ă©pisode 5)
  • GĂ©rard Lorin : Blomet
  • Jack Berard : le chef des moniteurs
  • AndrĂ© Dumas : Guibert, le directeur de la raffinerie (Ă©pisode 6)
  • Pierre Plessis : Professeur Maguelonne
  • J. Warfield : Warfield, le journaliste d'investigation

Épisodes

  1. La Couronne d'Attila : Après une interview à la télévision, l'Empereur s’apprête à partir en vacances avec sa femme et ses deux enfants. C’est alors qu’il reçoit la visite d’Eleonor Freeman, une éminente personnalité scientifique de renommée mondiale. Elle vient solliciter le concours de l’Empereur et lui demander de reprendre son activité d’agent secret pour s’intégrer à une mission archéologique. Cette mission opère des fouilles dans une région de grottes du Sud-Est de la France. Son but officiel est de découvrir la couronne d’Attila, enfouie, au XIe siècle, dans un aven du haut Gard. Les fouilles sont dirigées par un mystérieux personnage, Sandra Goor, criminel et terroriste international. L’Empereur accepte de s’occuper de cette affaire …
  2. Le Club de l'eau plate : Dans ce 2e Ă©pisode, le KaratĂ©kas doit rĂ©soudre une affaire complexe. En , la 4e division Panzer de la Wehrmacht, avant sa dĂ©bâcle, a immergĂ© cinq millions d’or en barres dans un lac de montagne et une caisse de documents secrets. En 1945, Ă  la confĂ©rence de Yalta, les alliĂ©s triomphants ont dĂ©cidĂ© de laisser cette caisse au fond du lac sous haute surveillance car la divulgation de ces secrets  aurait provoquĂ© un vĂ©ritable cataclysme politique. Des antennes des services spĂ©ciaux de tous les pays ont Ă©tĂ© Ă©tablies autour du lac et forment le « Club de l’eau plate » …. Mais qui dit surveillance dit aussi convoitise, espionnage et interventions meurtrières. C’est alors que l’Empereur dĂ©cide de faire intervenir les KaratĂ©kas qui vont trouver des alliĂ©s locaux …. Le club des motards sympas.
  3. Mozart passe la mesure : Dans ce 3e Ă©pisode, l’Empereur apprend Ă  son Ă©quipe de KaratĂ©kas que l’entreprise française privĂ©e Supernova, travaillant pour la dĂ©fense nationale, spĂ©cialisĂ©e dans la mise au point des mĂ©taux spĂ©cialisĂ©s Ă  haute rĂ©sistance pour la recherche spatiale, a subi une attaque sans prĂ©cĂ©dent. En effet Supernova IV, appareil supersonique de conception entièrement nouvelle aurait dĂ» dĂ©finitivement ouvrir le monde Ă  l’industrie aĂ©ronautique française, s’il n’était pas trop tard ! Car le document qui contenait les procĂ©dĂ©s chimiques de fabrication des matĂ©riaux a Ă©tĂ© volĂ©. Si ce document parvenait Ă  l’étranger les consĂ©quences seraient catastrophiques : 10 ans de recherche perdue. Cette fois l’Empereur  dĂ©cide d’opĂ©rer en ordre dispersĂ© afin d’agir très vite et par SURPRISE car l’initiative c’est la moitiĂ© de la victoire …. Au cours de cette enquĂŞte, les KaratĂ©kas vont collaborer avec les services de la sĂ©curitĂ© industrielle et trouver sur leur chemin une mystĂ©rieuse diva qui chante divinement bien Mozart, alors qu’un  barrage sur la Dordogne risque gros. Pourquoi ?
  4. La Nuit des parfaits : Dans ce 4e épisode, les Karatékas ont affaire aux adeptes de l’Ordre des Templiers. Paradoxalement, l’Empereur est moins préoccupé par le nombre inquiétant de riches personnalités mystérieusement assassinées en quelques mois à Albi (Tarn) que par l’empreinte d’une petite croix doublement fléchée, découverte sur le corps d’une des victimes. Une paléographe lui apprend que cette croix est le symbole ésotérique des sociétés secrètes cathares en pays albigeois. Toutes ces personnalités ont eu, par le passé, un lien avec la fameuse Blue Sky, une institution luxueuse de prostituées dirigée par Madame Laforge, une dame à présent bienfaitrice de la paroisse qui, découverte morte par l’Empereur venu la questionner, emporte avec elle le secret d’un fameux petit carnet très compromettant. Est-ce la Vertu qui assassine le Vice ou l’Argent sale au service de la Morale ? Une nouvelle croisade contre les albigeois en 1973 par l’Ordre des hospitaliers de la PERFECTION ? les parfaits ? les pures ou l’activité d’escrocs voulant récupérer le million de dollars destiné à la restauration de la cité médiévale de Cordes, haut lieu du catharisme ?
  5. Deux millions de fusils : Dans ce 5e Ă©pisode, L’Empereur des KaratĂ©kas reçoit le message suivant de la part de monsieur Le Vigan (Jacques Hilling) PDG du trust pharmaceutique ETERNITA  : « Dans la nĂ©cessitĂ© de faire face Ă  certaines Ă©ventualitĂ©s de la guerre biologique, les Ă©tats-majors scientifiques militaires ont mis au point des dĂ©foliants capables d’anĂ©antir la vĂ©gĂ©tation sur d’énormes espaces, les clichĂ©s secrets que je vous communique vous apporte la preuve. Mes laboratoires ont Ă©tĂ© amenĂ©s Ă  se pencher sur ce problème, non dans le but de fabriquer le dĂ©foliant mais d’en celui de trouver une parade Ă  ces effets et pour des raisons qui n’ont rien de militaires mais civiles en raison de l’état de diffusion de pollution qui menace les espaces verts des villes. Un de mes chercheurs qui se penchait sur le problème a Ă©tĂ© assassinĂ© et son assassinat a Ă©tĂ© maquillĂ© en suicide. Ă€ titre privĂ©, je vous embauche comme simple dĂ©tective… ». Très vite, l’Empereur comprend que quelqu’un dans l’entourage du trust ETERNITA est responsable de cette entreprise machiavĂ©lique de la distribution d’une drogue qui tue les plantes lesquelles fabriquent l’oxygène nĂ©cessaire Ă  la respiration des animaux et des hommes. Et pour rĂ©pandre largement ce poison, ce seront les chasseurs qui, Ă  leur insu, le feront tout en tirant sur les lapins et les merles. Il suffit de faire le calcul suivant : 5 grammes par cartouche X par 2 millions de chasseurs X par 20 dimanches de chasse X par 50 cartouches par jour de chasse et par chasseur. Cela fait 10 000 tonnes de poison /an et 20 millions d’hectares ravagĂ©s en France. Les karatĂ©kas n’ont pas une seule minute Ă  perdre car dans 8 jours c’est l’ouverture de la chasse.
  6. Quelque part en MĂ©diterranĂ©e : Dans ce 6e et dernier Ă©pisode, l’Empereur des KaratĂ©kas se trouve devant une Ă©nigme. Qui est responsable des incendies Ă  rĂ©pĂ©tition des raffineries de pĂ©trole dont la dernière en date est celle de la SNTR (SociĂ©tĂ© MĂ©diterranĂ©enne de Traitement et de Raffinage) ? Bilan global des dommages : 200 MM de dollars. L’empereur, dès le dĂ©but de son enquĂŞte, dĂ©couvre qu’il va avoir sur le dos non seulement les incendiaires qui l’auront dĂ©masquĂ© mais aussi les victimes des incendies puisque celles-ci n’aiment pas que l’on mette le nez dans leurs affaires. En effet le consortium mondial du pĂ©trole se doit de rĂ©agir pour dĂ©fendre ses intĂ©rĂŞts en s’opposant, par tous les moyens, au journaliste amĂ©ricain Walfred, d’origine afghane, qui menant une enquĂŞte dans cette rĂ©gion, quelque part en MĂ©diterranĂ©e, est prĂŞt Ă   publier son rapport confidentiel sur l’île de Port Azur. Cette dernière n’est pas seulement un complexe touristique mais un laboratoire clandestin destinĂ© Ă  mettre au point une substance organique dĂ©rivĂ©e des hydrates de carbone destinĂ©e Ă  l’alimentation artificielle des populations sous dĂ©veloppĂ©es : une hormone Ă  haut pouvoir calorifique qui se prĂ©sente sous la forme d’une pilule envahissant le marchĂ© mondial. Or, selon Walfred, ce produit n’est pas au point, il est nocif et mĂŞme mortel. Il faut par tous les moyens arrĂŞter ce cancer pour les consommateurs ? C’est une Ĺ“uvre humanitaire face au pouvoir de l’argent. Seule l’action directe clandestine est la seule chance de succès face au groupe de pression du consortium, plus puissant que tous les gouvernements. Journaliste d’investigation, Walfred dit-il la vĂ©ritĂ© ou n’est-il qu’un personnage mythomane, un maniaque de la persĂ©cution ? Son idĂ©e fixe c’est que le pĂ©trole fera pĂ©rir le monde par la pollution. Paradoxe d’une situation explosive : Les KaratĂ©kas travaillent pour le compte d’une entreprise qui cherche Ă  abattre un mystĂ©rieux adversaire qui dĂ©nonce des activitĂ©s nĂ©fastes Ă  la vie de millions d’hommes de femmes et d’enfants. Qui sont les bandits et qui sont les honnĂŞtes gens ?

Autour de la série

Marais ne connaîtra guère de satisfaction avec ce feuilleton inspiré par la vogue des arts martiaux, tourné pour la première fois avec les moyens de la vidéo mobile, utilisant des caméras légères. Les relations sont tendues entre lui et le réalisateur, Edmond Tyborowski[2].

Notes et références

  1. Christian Dureau, Jean Marais, l’éternelle présence, Éditions Didier Carpentier, 2010, page 91 (ISBN 978-2-84167-645-3)
  2. Carole Weisweiller et Patrick Renaudot, Jean Marais, le bien-aimé, Éditions de La Maule, 2013, page 207 (ISBN 978-2-87623-317-1)

Lien externe

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