Kamina Johnson Smith
Kamina Johnson Smith, née à Saint Andrew en Jamaïque, est une femme politique jamaïcaine, ministre des Affaires étrangères depuis le .
Kamina Johnson Smith | |
Kamina Johnson Smith en 2017. | |
Fonctions | |
---|---|
Ministre jamaïcaine des Affaires étrangères | |
En fonction depuis le (7 ans, 4 mois et 1 jour) |
|
Premier ministre | Andrew Holness |
Prédécesseur | A. J. Nicholson |
Biographie | |
Nationalité | Jamaïcaine |
Père | Anthony Johnson |
Diplômé de | Université des Indes occidentales London School of Economics |
Biographie
Son père, Anthony Johnson (en), fut ambassadeur de Jamaïque à Washington, et haut commissaire en Grande-Bretagne. Il fut sénateur et membre du parlement national[1] - [2].
Kamina Johnson Smith est diplômée d'une licence en français et relations internationales, d'une licence de droit de l'université des Indes occidentales, et d'une maîtrise en droit commercial de la London School of Economics[1]. Elle est recrutée en politique par le mouvement Generation 2000 du Parti travailliste de Jamaïque[2].
En , elle est nommée sénateur, puis sénateur de l'opposition à partir de [3]. Elle prend part aux débats dont celui sur l'interdiction des punitions corporelles à l'école[4]
En , elle annonce quitter son poste de secrétaire générale à Cable & Wireless Communications Jamaica (LIME), poste qu'elle occupait depuis 2011[5]. Au sein de cette entreprise, elle dirige la fondation LIME qui vise à renforcer l'accessibilité et la sécurité sur internet pour les enfants. Elle ouvre ensuite son propre cabinet d'avocats[3].
En , elle est nommée porte-parole du gouvernement sur l'Éducation et la Jeunesse[3].
Le , Kamina Johnson Smith est nommée Ministre des affaires étrangères de Jamaïque[1] - [3].
En , Kamina Johnson Smith annonce la création prochaine d'une plateforme pour fédérer la diaspora jamaïcaine[6].
En , Kamina Johnson Smith annonce la décision du gouvernement jamaïcain de retirer sa participation de 49% dans la joint-venture Petrojam, cette décision faisant suite aux sanctions appliquées par les autorités américaines sur le Venezuela[7]. En , elle est signataire d'un traîté post-Brexit entre la Jamaïque et la Grande-Bretagne[8]. En , elle déclare que le gouvernement jamaïcain ne reconnaît pas Juan Guaidó à la présidence du Venezuela[9].
Notes et références
- (en) Kimberley Hibbert, Johnson Smith credits success with sound upbringing, www.jamaicaobserver.com, 12 mars 2016 (consulté le 20 avril 2019)
- (en) Vernon Davidson, Ambassador Johnson proud of foreign minister daughter, www.jamaicaobserver.com, 7 mars 2016 (consulté le 20 avril 2019)
- (en) Kamina Johnson Smith, www.jis.gov.jm (consulté le 20 avril 2019)
- (en) Minister must ban corporal punishment in schools, says Opposition, www.jamaicaobserver.com, 16 décembre 2015 (consulté le 20 avril 2019)
- (en) Movements - LIME Switches Company Secretary, www.jamaica-gleaner.com, 19 septembre 2014 (consulté le 20 avril 2019)
- (en) Derrick Scott, Senator Kamina Johnson Smith to engage Jamaican youth in the diaspora, www.sflcn.com, 21 septembre 2016 (consulté le 20 avril 2019)
- (en) WATCH: Gov't explains decision to retake ownership of Petrojam shares, www.loopjamaica.com, 15 janvier 2019 (consulté le 20 avril 2019)
- (en) Jamaica signs post-Brexit trade agreement with UK, www.rjrnewsonline.com, 22 mars 2019 (consulté le 20 avril 2019)
- (en) Johnson Smith: Govt does not recognise Guaido, www.iriefm.net, 12 avril 2019 (consulté le 20 avril 2019)