Kameyama-juku
Kameyama-juku (亀山宿, Kameyama-juku) était la 46e des cinquante-trois stations qui jalonnaient le Tōkaidō, l'axe majeur du Japon de l'époque d'Edo. Elle se situe dans la ville actuelle de Kameyama, dans la préfecture de Mie, au Japon.
Histoire
Durant l'époque d'Edo, Kameyama-juku a servi à la fois de shukuba (station d'étape) et de jōkamachi (ville-château) pour le château de Kameyama. Il reste quelques bâtiments préservés, tant de la station d'étape que de la ville fortifiée[1].
Dans l'estampe d'Hiroshige, on voit le cortège d'un daimyō (au centre) en train de gravir les flancs escarpés de la montagne couverte de neige pour se rendre au château-fort de Kameyama (en haut, à droite), bâti en son sommet[2]. C'était une forteresse militaire qui servait aussi de gîte pour les voyageurs. De nos jours, il n'en reste que les ruines du donjon et un parc[3].
Stations voisines
- Tōkaidō
- Shōno-juku – Kameyama-juku – Seki-juku
Notes et références
- (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Kameyama-juku » (voir la liste des auteurs).
- « Kanko »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?). Shiseki sur le site de la ville de Kameyama.
- Gisèle Lambert et Jocelyn Bouquillard 2002, p. 79.
- Gabriele Fahr-Becker 2006, p. 177.
Annexes
Bibliographie
- (en) Patrick Carey, Rediscovering the Old Tokaido: In the footsteps of Hiroshige, Global Books UK, 2000 (ISBN 1901903109).
- (en) Reiko Chiba, Hiroshige's Tokaido in Prints and Poetry, Tuttle, 1982 (ISBN 0804802467).
- Gabriele Fahr-Becker, L'Estampe japonaise, Taschen, (ISBN 978-3-8228-2057-5).
- Gisèle Lambert et Jocelyn Bouquillard, Le Tōkaidō d'Hiroshige, Paris, Bibliothèque de l'image, , 95 p. (ISBN 2-914239-69-6).
- (en) Jilly Traganou, The Tōkaidō Road: Traveling and representation in Edo and Meiji Japan, Routledge, , 270 p. (ISBN 978-0-415-31091-8, lire en ligne).