Kakko (instrument)
Le kakko (çŸŻéŒ ou éšéŒ) est un tambour japonais d'origine sino-indienne Ă deux tĂȘtes. Les diffĂ©rences entre le kakko et le tambour de taiko rĂ©sident dans leur mode de fabrication.
Kakko | |
Kakko. | |
Classification | Tambour |
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Famille | Instrument Ă percussion |
Instruments voisins | Den-den daiko, Ćtsuzumi, shime-daiko, taiko, tsuzumi |
Historique
Ce tambour fut introduit au Japon depuis la Chine au VIIe siĂšcle. Il est jouĂ© par un musicien agenouillĂ©, qui le frappe avec deux bĂątons minces. Il sert Ă dĂ©finir le rythme du togaku (musique de la premiĂšre dynastie Tang). Le kakko est utilisĂ© dans la musique de thĂ©Ăątre nĆ et kabuki, mais aussi dans le min'yĆ (æ°èŹĄ), musique folklorique japonaise. Il est souvent jouĂ© avec son grand homologue, l'Ćtsuzumi (性éŒ, litt. « grand tsuzumi »), aussi appelĂ© Ćkawa (性é©?, litt. « grande peau »), qui est un tambour japonais en forme de sablier. Il s'agit d'une version plus grande du tsuzumi, ou kotsuzumi, un tambour japonais d'origine sino-indienne[1].
Description
Le kakko (ou éšéŒ) est un tambour Ă membrane Ă double tĂȘte d'une profondeur de 26,7 cm. Comme le shime-daiko dĂ©rivĂ© d'un mot plus grand tsukeshime-daiko (ç· ă, court), et le tsuzumi, la peau des tĂȘtes est d'abord Ă©tirĂ©e sur des cerceaux en mĂ©tal avant d'ĂȘtre placĂ©e sur le corps, en les attachant les unes aux autres et en les resserrant. Les tambours kakko sont gĂ©nĂ©ralement posĂ©s de chaque cĂŽtĂ© sur des supports afin de pouvoir ĂȘtre jouĂ©s avec des bĂątons appelĂ©s bachi sur les deux tĂȘtes. Le joueur doit s'assurer que la peau des tĂȘtes du tambour restent aussi resserrĂ©es que possible. Elles sont trĂšs coĂ»teuses, ce qui nĂ©cessite une attention particuliĂšre et des soins frĂ©quents pour prĂ©server leur bonne qualitĂ© sonore.
Utilisation
Les tambours kakko ont Ă©tĂ© utilisĂ©s dans des ensembles de taiko, mais ils sont Ă©galement utilisĂ©s dans la musique de cour japonaise plus ancienne appelĂ©e gagaku. Le kakko est dĂ©rivĂ© du jiegu chinois, un tambour populaire pendant la dynastie Tang, tout comme le galgo corĂ©en. Comme le shime-daiko, il est utilisĂ© dans divers ensembles de musique japonaise, du nagauta (ć), auhayashi (ćć), taiko (éŒ), dans la musique folklorique et dans des ensembles de min'yĆ (èŹĄ).
Notes et références
- (en) « Kakko (ou éš éŒ) », sur metmuseum.org (consultĂ© le ).
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
- (en) « Musique traditionnelle japonaise », sur jtrad.columbia.jp (consulté le ).
- (en) « Glass gives new sheen to traditional Japanese music », sur reuters.com, (consulté le ).