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Junte de gouvernement (Salvador)

La Junte de gouvernement est une institution collégiale qui assure la gouvernance de la République du Salvador aprÚs le renversement du président José María Lemus ; elle gouverne le pays de sa formation le jusqu'à sa destitution, le .

Membres de la junte gouvernementale d'El Salvador en 1960. De gauche Ă  droite, le colonel. CĂ©sar Yanes Urias; Dr. Ricardo Falla CĂĄceres ; Lieutenant Col. Miguel Ángel Castillo Dr. RenĂ© Fortin Magana; Capitaine RubĂ©n Alonso Rosales

Histoire

En 1960, le président José María Lemus est renversé. Le , trois civils et trois militaires assument le pouvoir, formant la Junte de gouvernement .

Les membres de la Junte de gouvernement sont :

  • Ricardo Falla CĂĄceres, avocat
  • Rene FortĂ­n Magaña, avocat
  • Fabio Castillo Figueroa, mĂ©decin
  • CĂ©sar Yanes UrĂ­as, militaire
  • Miguel Ángel Castillo, militaire
  • RubĂ©n Alonso Rosales, militaire

L'intention déclarée de cette junte est de faire respecter la Constitution de 1950 par le biais d'élections présidentielles « authentiques »[1] La junte a gouverné le Salvador du jusqu'à son renversement par un groupe de soldats dirigé par le colonel Aníbal Portillo, qui a formé le directoire civilo-militaire.

Le , la junte gouvernementale est donc renversée deux jours avant son travail sur une nouvelle loi électorale produite par le congrÚs de neuf partis politiques : le parti social-démocrate (PSD), le parti révolutionnaire April y Mayo (PRAM), le Parti de l'action pour la rénovation (PAR), le Parti de l'action nationale (PAN), le Parti constitutionnel authentique (PAC), le Parti révolutionnaire démocratique (PRD), le Parti unioniste centre-américain (PUCA), le Parti démocrate chrétien (PDC) et le Parti d'action démocratique (PAD).

À la suite du coup d'État du , RenĂ© FortĂ­n Magaña et Ricardo Falla CĂĄceres sont exilĂ©s et les quatre autres membres de la junte sont arrĂȘtĂ©s. RubĂ©n Alonso Rosales est aussi exilĂ© par la suite. L'ancien prĂ©sident Osorio, membre du PSD, est Ă©galement exilĂ©, accusĂ© d'avoir organisĂ© le coup. Le congrĂšs prĂ©Ă©lectoral est Ă©galement dissout.

Références

  1. F.D. Parker "The Central American Republics" Oxford University Press 1964 Pg 156
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