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Julie von Voss

Julie Amalie Elisabeth von Voss (, Buch (Berlin)) était une dame de compagnie allemande et l'épouse morganatique du roi bigame Frédéric-Guillaume II de Prusse.

Julie von Voss
Illustration.
Fonctions
Comtesse
Biographie
Date de naissance
Lieu de naissance Buch (Berlin)
Date de décès (à 22 ans)
Nationalité Prussienne
Père Friedrich Christian von Voss
Mère Amalia Ottilia av Vieregg
Conjoint Frédéric-Guillaume II de Prusse

Biographie

Elle était la fille de Friedrich Christoph Hieronymus von Voß (de) et Amalia Ottilia von Vieregg (de). Son oncle était chambellan de la reine douairière. Le ministre Otto von Voß (de) (1755-1823) est son frère. En 1783, elle devint dame d'honneur de la reine de Prusse, Frédérique-Louise de Hesse-Darmstadt.

Elle était surnommée « Miss Bessy » à la cour selon l'usage britannique ; elle n'était pas citée pour sa beauté ou son intellect, mais elle fascinait le roi car elle avait refusé ses avances[1]. Elle fut persuadée de « se sacrifier pour le pays » et d'accepter la demande en mariage du roi, par son parent le comte de Finckenstein, qui souhaitait remplacer Wilhelmine von Lichtenau, avec l'argument qu'elle serait en mesure d'éloigner le roi de ses mauvaises compagnies. Elle a accepté à la condition que le consentement de la reine devait être acquis pour un mariage morganatique avec le roi, afin de soulager sa conscience.

Julie a épousé Frédéric lors d'une cérémonie dans la chapelle du château de Charlottenburg , le . Elle a reçu le titre de comtesse Ingenheim. Elle n'était pas heureuse dans sa nouvelle situation, elle a toujours traité la reine avec respect et douceur et n'a jamais essayé de prendre le rôle de la reine.

Julie est morte de la consomption. Le 1er avril, elle est inhumée dans l'église du château de Buch (de), dans un caveau situé près de l'autel, ce qui, selon Theodor Fontane, est fait à sa demande. Dans son carnet, il esquisse le plan sur lequel est indiqué le "caveau des Ingenheim". Cependant, des recherches ultérieures n'ont pas permis de retrouver de tombe ou d'ossements à cet endroit. Dans le parc du château de Buch, le frère de Julie fait ériger en 1795 une épitaphe par Hans Christian Genelli (de), sur laquelle ne figure que l'inscription "Soror optima, amica patriae, vale" ("Meilleure sœur, amie de la patrie, adieu").

Références

  1. Atkinson, Emma Willsher: Mémoires de la reine de Prusse, London : W. Kent

Liens externes

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