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Julie D Vaillancourt

Julie D Vaillancourt est une artiste de l'Abitibi-Témiscamingue qui fit plusieurs expositions à travers le Québec. Elle est née à Taschereau le [1] et à déménager à Rouyn dans sa jeunesse où elle y a passé le reste de sa vie.

Julie D Vaillancourt
une illustration sous licence libre serait bienvenue
Naissance

Taschereau
Décès
(Ă  96 ans)
Rouyn-Noranda
Nom de naissance
Julienne Dubreuil
Nationalité
Activité
peinture,dessin
Lieu de travail

Biographie

Julie D Vaillancourt naît à Taschereau, au Québec en 1923. Vers trois ans, elle déménage à Rouyn où elle fera ses études qu'elle terminera par un cours commercial[2].

En 1946, elle se mariera avec Simon Vaillancourt et changera sont nom de fille, Dubreuil pour celui de son mari. Elle deviendra en 1964 veuve et déménagera de la ville vers la campagne.

Elle explique à Stéphanie Pinard lors d'un entrevue qu'elle a toujours dessiné mais que « À l'époque, c’était difficile de penser en faire son métier. C’était plutôt considéré comme un plaisir, un passe-temps. »[1] Elle devint donc secrétaire jusqu'à ce qu'en 1956 elle prenne ses premiers cours de peinture et de dessin à la Guilde d'art de Noranda.

Elle devient membre de la Northern Ontario Art Association (N.O.A.A.) de 1959 jusqu'en 1978 bien qu'elle soit la seul française du groupe. Entre 1959 et 1973, à l'exception de deux expositions, elle a toujours eu une ou plusieurs de ses œuvres sélectionnées à chacune des expositions bi-annuelle organisé par la N.O.A.A. Lors d'une entrevue avec Daniel Lejeune pour La Frontière elle explique la façon de procéder du groupe : « À l’époque, on nous invitait dans une petite salle du motel Windsor. Là, plus d’une quarantaine d’artistes présentaient leurs œuvres et un jury de 3 personnes sélectionnait ce qui serait présenté en exposition pour la N.O.A.A. »

Durant toutes ces années en temps qu'artiste, elle explora diverse médium tels que la peinture à l'huile, l'aquarelle, le fusain, la plume ainsi que l'encre. Elle découvrit l'encre lors d'un stage aux ateliers Trilium, à Haliburton, en Ontario. Stage donné par Maxime Masterfields[1].

De plus, elle enseigna la peinture pendant 5 ans avant d'arrêter puisqu'elle trouvait qu'elle manquait de temps pour explorer différentes techniques d'art. Durant ces années, elle offrit des cours de dessin et de peinture aux professeurs d'arts plastiques de l'école La Source de Rouyn-Noranda. Elle en offrit également aux adolescents de la Noranda high school et aux artistes adulte de la guilde d'art et d'artisanat de Noranda.

Expositions et autres réalisations

Expositions individuelles

  • 2014, Impulsions crĂ©atives : fait en 2 ans, 22 tableaux, au centre d’expositions de Rouyn-Noranda, Abitibi-TĂ©miscamingue[3] - [4]
  • 2011, Les oiseaux : La fontaine des art, Rouyn-Noranda, Abitibi-TĂ©miscamingue
  • 1997, Un monde colorĂ© : 29 Ĺ“uvres, au centre d’exposition d’Amos, Abitibi-TĂ©miscamingue[5]
  • 1996, Encre et dessins, La chaumière aux marguerites, Val-David, Laurentides
  • 1995, Fusion des couleurs, Salle Noranda, Au centre d’exposition de Rouyn-Noranda, Abitibi-TĂ©miscamingue
  • 1993, Des poupĂ©es de vie et d’amour, Abitibi-TĂ©miscamingue[6]
  • 1989, Salle de bal du Château Frontenac, QuĂ©bec
  • 1986, CĂ©gep de L’Abitibi-TĂ©miscamingue, Rouyn-Noranda, Abitibi-TĂ©miscamingue[7]
  • 1981, La caisse d’entraide Ă©conomique, Rouyn-Noranda, Abitibi-TĂ©miscamingue
  • 1977-78, Exposition Ă  la maison des arts de la sauvegarde de MontrĂ©al, QuĂ©bec
  • 1972-1974, Exposition Ă  la Banque Royale de Rouyn, Abitibi-TĂ©miscamingue[8]

Expositions collectives et autres réalisations

  • 2010, 6 centres d’exposition de Rouyn-Noranda lui consacrent une exposition rĂ©trospective sous le commissariat de Louis Brien[9]
  • 1997, Ĺ’uvres «Modèle d’antan» illustre la couverture du livre La tĂŞte des eaux de Denys Chabot.
  • 1990, 14 de ses Ĺ“uvres sont sĂ©lectionnĂ©es par l’association des conseils des mĂ©decins, dentistes et pharmaciens du QuĂ©bec qui sont remises aux confĂ©renciers lors du congrès annuel[10].
  • 1981, Reportage, Reflets d’un pays, sur Radio-Canada[10]
  • 1974, SĂ©lectionne trois Ĺ“uvres pour une exposition Ă  l’International Gallery of New York[3]
  • 1963, Peinture d’une fresque sur la paroisse de l’église Ste Bernadette, Rouyn-Noranda, Abitibi-TĂ©miscamingue
  • 1956-1978, Expositions bi-annuelles de la N.O.A.A. -Ă  l’exception de trois annĂ©es- Abitibi-TĂ©miscamingue

Honneurs

  • 1977, Mention honorable de la N.O.A.A.[11]
  • 1976, 1er prix de la N.O.A.A.[11]
  • 1974 et 1975, 1e prix et mention honorable de la N.O.A.A.[11]
  • 1969, Mention honorable de la N.O.A.A.[11]
  • 1967, 1er et 3e prix, Exposition rĂ©gionale de l’Ouest du QuĂ©bec[5]
  • 1966, Les lettre de la N.O.A.A.[12]
  • 1966, 1er prix Hughes-Owens, Exposition rĂ©gionale de l’Ouest du QuĂ©bec[1]
  • 1965, Grand prix et 2 fois 1er prix Hughes-Owens, Exposition rĂ©gionale de l’Ouest du QuĂ©bec[1] - [11]
  • 1961, Grand prix, Exposition rĂ©gionale de l’Ouest du QuĂ©bec[1]
  • 1960, 2e prix, Exposition rĂ©gionale de l’Ouest du QuĂ©bec[1]

Référence

  1. Stéphanie Pinard, « La peinture... c'est mon élixir de jeunesse », L'Écho Abitibien,‎ .
  2. Murielle Berrouard, Julie Vaillancourt ou l'art de poursuivre l'oeuvre de la nature, Femmes sans frontière, .
  3. Marie-Hélène Paquin, « À 90 ans, elle peint comme au premier jour », Le Citoyen,‎ .
  4. Yves Prévost, Le rouge et le noir, version aquarelle, Indice Bohémien, , p.4.
  5. Stéphanie Pinard, « Des couleurs au bout des doigts pour un onde coloré », L'Écho Abitibien,‎ .
  6. Christine Lessard, Au royaume des poupées, .
  7. Le talent de Jules Vaillancourt, Journal du Nord-Ouest, , p.14.
  8. B-G A, « Julie Vaillancourt expose à la banque Royale, à Noranda », La Frontière,‎ , p. 50.
  9. « Impulsions créative », sur Musée d'art de Rouyn-Noranda, .
  10. « Julie Vaillancourt-La Tornade », sur Musée d'art de Rouyn-Noranda, .
  11. Le peintre Julie Vaillancourt présente ses plus beaux tableaux du 18 au 30 septembre prochain, La Frontière, , p.85.
  12. Patrick Poitras, Des couleurs Ă  bout de doigt.
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