Jules PĂ©tiaux
Jules Pétiaux (né le à Manage[1] où il est mort le ) est un homme politique belge de langue française, bourgmestre de Manage du au [2] et verrier d'Art. Il est le premier bourgmestre de cette commune issu du Parti Ouvrier Belge[3].
Jules PĂ©tiaux | |
Jules PĂ©tiaux en 1918 | |
Fonctions | |
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Bourgmestre de Manage | |
– | |
Élection | |
Prédécesseur | Victor Lechien |
Successeur | Edgard Boursier |
Biographie | |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Manage |
Date de décès | |
Lieu de décès | Manage |
Nationalité | Belge |
Parti politique | Parti Ouvrier Belge |
Père | Gustave Pétiaux (1859-1913) |
Mère | Laurence Boulvin (1859-1928) |
Conjoint | Juliette Delalune (1879-1934) |
Enfants | Lucien (1904-1969) Lucienne (1906-1987) Louise Gustavine (1914-1962) |
Profession | Tailleur sur verre, courtier en bois |
Religion | sans |
Résidence | Manage (Rue Cirière) |
Biographie
Jules Joseph Pétiaux est né à Manage en 1883 dans le quartier ouvrier dit des « Gobeleteries » adjacent aux verreries Bougard et aujourd'hui détruit. Fils unique de Gustave Pétiaux, gobeletier, il devient tailleur sur verre vers 1898 et travaille à partir de 1901 aux Verreries de Scailmont, établissement renommé pour la qualité de sa production artistique[4]. Marié en 1904 avec Juliette Delalune, une tailleuse sur verre, il est père de trois enfants : Lucien (1904-1969), Lucienne (1906-1987) et Louise Gustavine (1914-1962)[5] et réside à la rue Cirière dans la maison qu'il a fait bâtir en 1914[6] où il meurt en 1930 à l'âge de 47 ans.
Carrière syndicale et politique
Très tôt intéressé par la question sociale, il collabore aux premiers mouvements mutualistes nés dans la Région du Centre et s'inscrit au POB. Militant actif il débute dès 1903[7] une carrière syndicaliste et crée rapidement un syndicat coopératif. En 1909 il est désigné secrétaire de son syndicat professionnel[7] et l'année suivante il participe en qualité de membre du Comité de la Grève des verriers et tailleurs de Manage et Familleureux[8].
En 1914 il participe à la fondation de la Maison du Peuple, filiale de la coopérative de Jolimont. À la suite des élections communales de 1921 il devient bourgmestre de la commune de Manage[7] et occupera cette fonction jusqu'en 1926.
Parmi les réalisations menées lors de son mandat on peut citer la création d'un réseau d'adduction et de distribution d'eau à Manage. Le il inaugure le Monument aux Morts dédié aux victimes de la Première Guerre alors situé sur la Place de la Gare de Manage[9].
Liens externes
Notes et références
- État-civil de la commune de Manage, acte 1883/8
- Odon Genbauffe, Manage et son Histoire, Nivelles, 1985, p. 83
- Archives communales de Manage
- Daniel Massart, Histoire des verreries et des décorateurs sur verre de la région du Centre, La Louvière, 2009
- Archives communales de Manage, Registres de Population 1901-1910 et 1911-1920
- AEM Archives Cadastrales
- Bibliothèque Royale de Belgique (BRB) - Roger Fesler in Journal de Charleroi, 11 octobre 1921
- Journal des Correspondances, Organe officiel des syndicats affiliés, 8e année, no 11, novembre 1910, lire en ligne : ftp://digital.amsab.be/pubs_serials/Journal_des_Correspondances_1903-1914/jdcorres_1910/jdcorres_1910_vol08_nr11.pdf
- Bibliothèque Royale de Belgique (BRB), Le Patriote Illustré, 2 septembre 1923