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Jules Mouron

Jules Mouron, né le à Roussillon-en-Morvan (Saône-et-Loire), mort le à Signy-le-Petit (Ardennes) est un homme politique français.

Jules Mouron
Fonctions
Député des Ardennes (1945-1946)
Gouvernement Gouvernement provisoire de la République française
Groupe politique Parti communiste français (1945-1946)
Biographie
Date de naissance
Lieu de naissance Roussillon-en-Morvan (SaĂ´ne-et-Loire)
Date de dĂ©cès (Ă  66 ans)
Lieu de décès Signy-le-Petit (Ardennes)

Parcours

Jules Mouron est né le à Roussillon-en-Morvan, en Saône-et-Loire. Père de trois garçons et d'une fille, il est ouvrier d'usine, cultivateur à Signy-le-Petit, puis cafetier-restaurateur. Résistant pendant la Seconde Guerre mondiale, il est militant communiste et du Mouvement de la paix[1].

A la LibĂ©ration, il est Ă©lu maire de sa commune, Signy-le-Petit, et conseiller gĂ©nĂ©ral du canton, mandats qu'il conserve jusqu'Ă  sa mort. Il se prĂ©sente aussi aux Ă©lections lĂ©gislatives du 21 octobre 1945, pour dĂ©signer l'AssemblĂ©e nationale Constituante. Il est en seconde position, derrière Pierre Lareppe, sur la liste communiste. Celle-ci obtient 37 863 des 119 205 suffrages exprimĂ©s, passant devant la liste SFIO (36 163 voix, ce qui lui permet d'obtenir deux Ă©lus par la règle du mandat Ă  la plus forte moyenne. Jules Mouron, ainsi Ă©lu, est nommĂ© membre de la Commission de l'agriculture et du ravitaillement. Il approuve, en , le premier projet de Constitution de la IVe RĂ©publique. Mais ce texte est rejetĂ© par le rĂ©fĂ©rendum du 5 mai 1946, ce qui rend nĂ©cessaire la convocation d'une deuxième AssemblĂ©e nationale Constituante[2].

Le , pour les Ă©lections Ă  la seconde AssemblĂ©e nationale constituante, la liste communiste bĂ©nĂ©ficie de 37 500 voix sur 123 255 suffrages exprimĂ©s). Le maire de Signy-le-Petit est rĂ©Ă©lu. Il participe, en plus de la commission de l'agriculture et du ravitaillement, Ă  la Commission des affaires Ă©conomiques, des douanes et des conventions commerciales. Il approuve Ă  nouveau le deuxième projet de constitution soumis aux reprĂ©sentants des Français le , et ratifiĂ© par rĂ©fĂ©rendum le . En revanche, aux Ă©lections lĂ©gislatives du 10 novembre de la mĂŞme annĂ©e (Ă©lections pour la première lĂ©gislature de la IVe RĂ©publique), la liste communiste comptabilise 39 441 voix sur 118 841 suffrages exprimĂ©s. Bien qu'elle soit en progression, elle n'obtient qu'un des quatre sièges Ă  pourvoir en raison du poids relatif du MRP. Jules Mouron n'est pas Ă©lu, Ă©tant en plus, cette fois, en troisième position[2].

Son fils, Jean-Claude Mouron, après une longue carrière à la Poste, a présenté une liste en 2009 aux élections municipales de Signy-le-Petit, l'a emporté et a été élu maire[3].

Références

Voir aussi

Articles de journaux

  • Pascal Remy, « ContinuitĂ© politique et familiale / La saga des Mouron », L'Union,‎ (lire en ligne).

Sources

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