Jules Legrand (maire de Lorient)
Jules Legrand est une personnalité politique française né le à Lorient et mort le à Lorient. Après des études de droit à l'Université de Rennes, il exerce comme avocat à Lorient, et devient bâtonnier.
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(Ă 74 ans) Lorient |
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Actif dans la politique municipal, il est conseiller municipal lors de plusieurs mandatures, puis maire de Lorient de 1929 Ă 1935.
Enfance et formation
Natif de Lorient, il y effectue sa scolarité dans le primaire, puis dans le secondaire au lycée Dupuy-de-Lôme de Lorient. Ses bons résultats scolaire lui permettent d'obtenir en 1873 une bourse d'études pour l'enseignement supérieur[1]. Il part à Rennes et étudie le droit à l'Université de Rennes tout en travaillant comme répétiteurs aux lycées de Lorient et de Rennes[2].
Il commence sa carrière en s'inscrivant comme avocat stagiaire au tribunal de Lorient en 1885, et s'y fait une réputation solide[2].
Carrière politique
DĂ©but comme conseiller municipal
Il est élu conseiller municipal de Lorient lorsque Frédéric Delory devient maire en 1890, et conserve ce poste lors des mandats des maires suivants. Lorsqu'Adolphe L'Helgoualc'h accède à cette fonction en 1897, Legrand devient adjoint. La vie politique lorientaise est à cette époque marquée par l'opposition entre deux figures importantes, Louis Nail et Paul Guieysse. Legrand soutient ce dernier[2], ce qui lui vaut de ne par être réélu au conseil municipal entre 1901 et 1908. Le candidat soutenu par Legrand est de nouveau battu en 1908, mais dans une volonté de rassemblement des élus républicains, le maire Louis Nail nomme Legrand comme premier adjoint[3].
La ville connait alors une évolution urbaine marquée. Les remparts de la ville sont détruits, et des embellissements urbains comme l'arrivée de l'éclairage public au gaz, le pavage des rues, ou la reconfiguration de la place de la République sont entrepris[3]. Louis Nail est élu député en 1910 et Legrand assume par délégation de la responsabilité de la ville. Il démissionne cependant du poste de premier adjoint le en raison des dissensions politiques entre Le Nail et son suppléant[4].
Retour au conseil municipal comme maire
Il se retire de la politique à la suite de cette démission et reprend ses activités d'avocat. Il élu comme bâtonnier de Lorient par ses confrères, et est reconduit à cette fonction pendant 16 ans[4].
Il est approché pour se présenter aux élections municipales de 1929 à la tête d'une liste radicale et radicale-socialiste, ce qu'il accepte. Il est élu, et devient maire à l'âge de 67 ans. Son administration de la ville est jugé satisfaisante par ses administré, mais il ne se représente pas et choisit de quitter la politique. Emmanuel Svob qu'il avait battu en 1929 lui succède en 1935[4].
Fin de vie et postérité
Il décède le , et une importante partie de sa fortune est léguée à l'hôpital civil de Lorient, à l'hospice, et au bureau de bienfaisance de la ville. Ses obsèques son célébrées à l'église Saint-Louis, et il est enterré au cimetière de Carnel[5].
Son nom est donné à l'ancienne rue de l'hôpital à Lorient par une décision du conseil municipal du , ou il a habité au N°3[5].
Sources
Références
- Bollet 2005, p. 131
- Bollet 2005, p. 132
- Bollet 2005, p. 133
- Bollet 2005, p. 134
- Bollet 2005, p. 135
Bibliographie
: document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.
- Patrick Bollet (préf. Norbert Métairie), Lorient, ses hommes illustres, Le Faouët, Liv'Éditions, coll. « Mémoire du pays de Lorient », , 384 p. (ISBN 978-2-84497-071-8), p. 131-136.