Joseph Kranzinger
Joseph Kranzinger, alternativement Krantzinger, né le à Anzing près de Mattsee[1], archevêché de Salzbourg et mort le à Versailles[2]:4), est un peintre portraitiste autrichien.
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Décès |
(Ă 44 ans) Versailles |
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Biographie
Ses parents étaient le pêcheur d'Anzing Georg Kranzinger et sa femme Katharina, un frère aîné Philipp (né en 1722) apprenait le métier de relieur ou tonnelier (allemand : Binder)[3].
Les jeunes années
En 1762, il était connu comme peintre à Vienne et, de là , il s'est probablement rendu aux Pays-Bas avec son frère[3]. En 1766, il approfondit sa formation à l'Académie de gravure de Vienne[4], qui fusionne ensuite avec l'Académie des beaux-arts. Fin 1768, il se rend à Paris, où il trouve le soutien de Jean-Georges Wille[5].
Le Portraitiste de la Dauphine
En 1769, pour 12 Louis d'or, il est chargé par les Menus-Plaisirs du roi de réaliser un portrait de Marie-Antoinette, basé sur des peintures déjà réalisées à Vienne par Joseph Ducreux[2]:2 et d'autres, et désormais actualisé avec une robe de cour française typique[5]. Le tableau a été gravé par Jean-Charles Le Vasseur (1734-1816), pour être publié sous forme de gravure immédiatement après son mariage avec l'héritier du trône de France le 16 mai 1770. Elle posa ensuite pour lui pour un portrait au pastel en costume d'équitation à la mode[6] envoyé à sa mère Marie-Thérèse à la cour de Vienne, qui avait été attribué par inadvertance à Jean-Étienne Liotard[7].
En 1805, une recherche officielle est faite pour lui et son frère Philippe en matière d'héritage afin de payer une facture de curatelle, mais il était déjà mort à Versailles en 1775 (paroisse de Notre-Dame), où il avait cherché une modeste chambre comme logement et atelier à proximité du palais[2]:4.
Notes et références
- (la) Sebastian Wisinger et al., Liber Baptizatorum, in Parochia Matticensi (1713–1775), t. 1, Mattsee, Archives de l'archidiocèse de Salzbourg (lire en ligne), p. 56
« 1731 - Februarius - Die 14: Josephus hodie circa mediam 11mam matutinam natus baptiz. fuit Georgii Khränzinger Fischer zu Anzing et Catharina ux. eius filius legit: tenente Georgio Stegbuechner, Bauer zu Lehen. »
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(de) Marguerite Jallut, « Joseph Kranzinger, der Porträtist der Dauphine », Alte und Moderne Kunst, Vienne, Académie des beaux-arts, vol. 3, no 4,‎ , p. 2-4 (lire en ligne, consulté le )
« Doch bevor er zu Erfolg und Ansehen gekommen war, ereilte ihn der Tod am 27. März im königlichem Lazarett von Versailles. »
- (de) J. J. Strobl, « Ediktal-Citation », Intelligenzblatt von Salzburg, Michael Vierthaler, no 17,‎ , p. 262 (lire en ligne, consulté le )
« Philipp Kränzinger hat das Binderhandwerk erlernt, und sich vermutlich mit seinem Bruder Joseph, einem gelernten Maler im Jahre 1762, in welchem Jahre sich beyde noch in Wien befanden, nach den Niederlanden begeben. »
- Thieme-Becker, « Allgemeines Lexikon der Bildenden Künstler von der Antike bis zur Gegenwart » , Band 21, E. A. Seemann: Leipzig, 1927, S. 429
- (en) Neil Jeffares, « Kranzinger, Joseph », Dictionary of pastellists before 1800, (consulté le )
- (de) Joseph Kranzinger, « Marie Antoinette im roten Jagdkostüm », Schloß Schönbrunn, (consulté le )
- Krantzinger, Joseph, « Marie-Antoinette, à mi-corps, assise, de trois quarts à gauche, en habit de cheval », Catalogue général, Bibliothèque nationale de France (BNF 41513253)