Joseph Gabriel Monnier de Courtois
Joseph Gabriel Monnier de Courtois, né le à Bourg-en-Bresse (Ain), mort le à Bourg-en-Bresse (Ain), est un militaire français de la Révolution et de l’Empire
Joseph Gabriel Monnier de Courtois | ||
Naissance | Bourg-en-Bresse (Ain) |
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Décès | (à 72 ans) Bourg-en-Bresse (Ain) |
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Origine | France | |
Arme | GĂ©nie | |
Grade | Colonel | |
Années de service | 1768 – 1806 | |
Distinctions | Chevalier de l’Empire Officier de la Légion d’honneur Chevalier de Saint-Louis |
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Famille
Il est le fils de Jean Joseph Monnier, conseiller du Tiers-État de la province de Bresse, et de Jeanne Marie Périer; il est le neveu de Louis François Joseph Périer (1728-1787), lieutenant général au présidial de Bourg-en-Bresse et subdélégué de l'intendance de Bourgogne en Bresse (parrain de Joseph Frédéric).
En 1782, il est capitaine de génie et épouse Agnès Marie Anne Joseph Goblet, originaire de Bouchain où naît leur premier enfant, Joseph Frédéric[1].
États de service
Il entre comme élève lieutenant à l’école du génie de Mézières le , et il en sort le , avec le grade de lieutenant en premier. Il reçoit son brevet de capitaine le .
Le , il s’embarque pour Constantinople, avec une mission du gouvernement.
Rentré en France le , il est fait chevalier de Saint-Louis, et il fait les campagnes de 1792 et 1793, aux armées du Centre et du Nord. Il assiste aux sièges de Namur en novembre et et de Maastricht en février 1793. Voulant témoigner sa satisfaction au capitaine Monnier, le général Custine, le nomme adjudant-général le , et il lui confie le commandement en chef du génie de l’armée du Nord. Cette nomination, n’est pas confirmée par le ministre de la guerre Bouchotte.
Il est arrêté et emprisonné le , par les représentants du peuple Billaud-Varennes et Niou, qui adressent tous ses papiers au Comité de salut public. Remis en liberté peu de temps après, il est nommé chef de bataillon le , et envoyé de nouveau à Constantinople, comme instructeur du génie.
De retour en France le , après avoir accompli sa mission à la satisfaction des membres du Directoire exécutif et du ministre de la guerre, il est promu chef de brigade le . Muté à Nice, pour être employé comme directeur du génie, il reçoit le , des lettres de service lui conférant le titre de directeur des fortifications de cette place. Il est fait chevalier de la Légion d’honneur le , et officier de l’ordre le [2]
Membre du collège électoral du département de l’Ain, il est admis à la retraite le , et il se retire à Bourg-en-Bresse. Il est créé chevalier de l’Empire le .
Il meurt le , dans sa résidence de Bourg-en-Bresse.
Armoiries
Armoiries | Nom du chevalier et blasonnement |
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Chevalier Joseph Gabriel Monnier de Courtois et de l'Empire, lettres patentes du
De sable, à l'épée haute en barre, d'argent, montée d'or, accompagnée en chef à dextre d'un casque d'or, et en pointe à sénestre d'une bombe du même, bordure de gueules au signe des chevaliers occupant le tiers de l'écu. Livrées : les couleurs de l'écu. |
Sources
- A. Lievyns, Jean Maurice Verdot, Pierre Bégat, Fastes de la Légion-d'honneur, biographie de tous les décorés accompagnée de l'histoire législative et réglementaire de l'ordre, Tome 3, Bureau de l’administration, , 529 p. (lire en ligne), p. 354.
- Léon Hennet, Etat militaire de France pour l’année 1793, Siège de la société, Paris, , p. 313.
- Vicomte Révérend, Armorial du premier empire, tome 3, Honoré Champion, libraire, Paris, , p. 260.
- « La noblesse d’Empire » (consulté le )
- Daniel Tollet, Guerres et paix en Europe centrale aux époques moderne et contemporaine, presse de l’université de Paris-Sorbonne, , p. 324.
Notes et références
- Recueil de la Société d’études de Cambrai, 1924, p. 801. Recueil de la Société d’études de Cambrai, 1932, p. 929-930.
- La base Leonore des Archives nationales ne conserve pas son dossier.