Joseph Faron
Joseph Faron, né le à Brest et mort le à Paris 16e[1], est un général français du XIXe siècle (général de division de l'infanterie de Marine). Il fut un des acteurs versaillais contre la Commune de Paris.
Joseph Faron
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Décès |
(Ă 61 ans) 16e arrondissement de Paris |
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Grade militaire | |
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Biographie
Famille
Il est né de Jacques Philippe Louis Faron (instituteur) et d'Anne-Marie Maqué. Son frère est Pierre Aristide Faron qui deviendra Gouverneur de la Réunion.
Carrière
- Le , il s'engage dans l'armée.
- Le , il est sous-lieutenant dans l'infanterie de marine.
- Le , il est lieutenant.
- Le , il est capitaine.
- Le , il est chef de bataillon.
- Le , il est lieutenant-colonel.
- De 1860 à 1864, il dirige les Tirailleurs Sénégalais.
- Le , il est colonel.
- Le , il est promu général de brigade.
- Durant la guerre franco prussienne de 1870, il commande une brigade du 13e corps d'armée qui ne fut pas engagée. Puis sous les ordres du général Auguste Alexandre Ducrot, il commande une division comprenant entre autres le 35e régiment de Ligne et le 42e régiment de Ligne. Il se distingue lors des tentatives de rupture du siège de Paris, surtout à la bataille de Champigny et, à la capitulation, obtient des Prussiens le droit de conserver ses armes.
- Durant la Commune de Paris, il dirige la 1re Division de l'armée de réserve des Versaillais composée de six régiments. Il a comme supérieur le général Joseph Vinoy. Il s'empare des Moulineaux, de la gare de Clamart puis participe à la bataille du fort d'Issy. Le , il entre dans Paris par les quartiers de Grenelle et Vaugirard, s'empare du Pont d'Austerlitz, de la gare de Lyon, de la Place de la Bastille, du Faubourg Saint-Antoine, de la Place du Trône et enfin du quartier de Belleville.
- Le , il est promu général de division.
- Du à 1881, il est inspecteur général des troupes de marine.
DĂ©coration
Grand officier de la LĂ©gion d'honneur ().
Notes et références
Source
Gustave Vapereau, Dictionnaire universel des contemporains, supplément à la quatrième édition, Paris, Hachette, 1870, page 76.
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